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mardi 27 novembre 2018 à 14h30

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Manifestation et grève « Lycées professionnels morts ! »

  • 14h30 : manifestation de Beaubourg (Pl. E. Michelet) à République
  • 17h00 : Assemblée Générale à la Bourse du travail, 3 rue du château d'eau

Retrait du projet de réforme de la voie pro du lycée

27 novembre : poursuivre la mobilisation pour gagner !

CGT Éduc'action

Inacceptable et rejetée par les PLP la réforme c'est :

La baisse des heures d'enseignement en bac pro :

380 heures (grille 1) et - 296 (grille 2) pour les élèves / - 252 heures profs

Une baisse inacceptable des heures disciplinaires en professionnel comme en géneral:

Bac pro : en comparant à l'actuelle grille 1

  • Enseignement professionnel disciplinaire de 1152 à 856 (+108 chef d'œuvre et 128 de co-enseignement) = - 296 h
  • En lettres-histoire de 380 à 267 (+71 de co-enseignement) = - 42 h
  • En maths-sciences de 349 à 266 (+57 de co-enseignement) = - 26 h
  • En LV1 de 174,5 à 168 et en LV2 (grille2) de 174,5 à 126… = - 48,5 h en LV2

CAP : 12 semaines de PFMP

  • Enseignement professionnel disciplinaire de 955,5 à 645,5 (+165h de chef d'œuvre et 165 de co-enseignement) = - 310 h
  • En lettres-histoire de 228 à 110 (+82,5 de co-enseignement) = - 118 h
  • En maths-sciences de 199,5 à 82,5 (+82,5 e co-enseignement) = - 117 h
  • En arts appliqués de 100,5 h à 55h = - 45,5 h

Des compensations en trompe-l'œil qui changent notre metier !

Apparition du « chef d'œuvre » pour 108h en bac pro et 165 h en CAP, en pluridisciplinaire.
Apparition du co-enseignement en lieu et place des enseignements disciplinaires en matières professionnelles, français et mathématiques. 128 h en bac pro et 165h en CAP (soit 50% du volume horaire en lettres-histoire et maths-sciences !).
Augmentation significative de l'AP : + 55h en bac pro et + 162,5 en CAP.

Le mixage des publics et développement de l'apprentissage :

risque d'annualisation du temps de travail.

L'apparition des secondes « familles des métiers » :

despecialisation professionnelle

La baisse de 23% a 13% de l'ex-taxe d'apprentissage

des suppressions de postes massives : plan social de 1500 postes en gestion administration !

Les enseignant·es de la voie pro se sont fortement mobilisé·es depuis la rentrée contre le projet de réforme de la voie pro. Il faut continuer à amplifier le travail de mobilisation dans nos lycées !
La CGT Educ'action appelle les personnels à la grève :

Mardi 27 novembre Manifestation Ile-de-France
14h30 Beaubourg (place Edmond Michelet)

Lien : https://paris.demosphere.net/rv/65502
Source : http://www.cgteduccreteil.org/Voie-Pro-poursu…


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Lycées pro en lutte ✊

SUD éducation Paris

Pendant que certains négocient des miettes au ministère, les LP continuent la lutte jusqu'à l'abandon de la réforme Blanquer !

L'Assemblée générale des lycées professionnels appelle à une nouvelle journée de grève et de manifestation :

Mardi 27 novembre

  • 14h30 : manifestation devant Beaubourg direction République
  • 17h00 : Assemblée Générale Bourse du travail, 3 rue du château d'eau, métro République

Contre l'école du tri social

Source : http://sudeducation75.org/article1103.html


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Grève Lycée Pro mardi 27 novembre

SUD éducation 93

Le mépris, ça suffit ! Opération lycées pro morts ! Toutes et tous en grève ce mardi 27 novembre !
Manifestation à 14h30 à Beaubourg, en direction de République.
AG à 17h30 à la Bourse du travail, 3 rue du Château d'eau, métro République

Alors que le ministre prétend vouloir revaloriser la voie professionnelle, il organise une réforme pour économiser des moyens sur le dos des PLP et des élèves.
Ensemble refusons avec force toutes les suppressions de postes dans la voie professionnelle et exigeons des moyens pour améliorer nos conditions de travail !

Nous revendiquons que toutes les disciplines bénéficient d'heures suffisantes pour dispenser des savoirs solides, que des moyens conséquents soient fléchés pour des dédoublements - notamment dans les matières générales et que la co-intervention imposée à moyen constants soient retirée de ces grilles et reste possible sur la base du volontariat des enseignant·es.

L'Assemblée générale des lycées professionnels appelle donc à une nouvelle journée de grève et de manifestation ce mardi 27 novembre !

Source : https://www.sudeducation93.org/Greve-Lycee-Pr…


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Contre les réformes Blanquer, un autre lycée est possible !

SUD éducation Créteil

Les organisations syndicales n'ont cessé depuis l'an dernier de dénoncer le contenu de la réforme du lycée et du Baccalauréat.

Publiées depuis au JO du 17 juillet 2018, ces réformes :

  • Accentueraient le tri social déjà à l'œuvre avec Parcoursup et la loi ORE généralisant la sélection à l'entrée à l'université. En instaurant un Baccalauréat fondé en grande partie sur le contrôle continu et les épreuves locales, elles créent un diplôme local individualisé en lieu et place d'un diplôme national.
  • Cherchent à imposer un lycée de la désorganisation et de la concurrence, où les collègues seraient invités à enseigner des non-disciplines, obligés de jouer des coudes les uns contre les autres pour préserver les postes…
  • Visent à accentuer l'autonomie des lycées, chacun étant tenu de choisir ses enseignements de spécialité « en fonction de ses projets et des spécificités locales », les autres enseignements de spécialité pouvant être mutualisés sur le district (à charge pour les professeurs ou les élèves de se déplacer), voire sur l'académie, ou proposés en enseignement à distance
  • Installeraient le chaos dans les lycées, avec la fin des groupes classes en filière générale, la combinaison de spécialités, multipliant les parcours individuels…et avec la multiplication d'épreuves en contrôle continu, toute l'année, qui désorganiseraient considérablement les enseignements et alourdiraient la charge de travail des personnels.
  • Permettraient la suppression de 2650 postes d'enseignants dans le second degré d'ores et déjà annoncée par le ministre Blanquer

Suite aux remontées des chef.fe.s d'établissements sur les enseignements de spécialités, ils et elles se réuniront par districts et c'est le rectorat qui, on fine, arrêtera la carte des spécialités académiques, intégrant les 7 enseignements de spécialité dit « classiques » et les 5 à vocation nationale.

SUD revendique :

  • Non à parcoursup. Droit aux études pour tous les bacheliers dans les filières universitaires de leur choix. Suppression des notes et des algorithmes locaux. Rétablissement de la classification des vœux par les élèves. Création de 30000 places supplémentaires par an pendant 10 ans dans l'enseignement supérieur avec les postes d'enseignants correspondants.
  • Non au bac local. Rétablissement des épreuves nationales.
  • Rétablissement du groupe classe. Limitation des effectifs à 25 par classe. Dédoublements automatiques dès le 13ème élève pour les TD et les TP.
  • Une carte des spécialités qui maintienne les enseignements dispensés actuellement dans les établissements. Un cadrage national de la répartition horaire des disciplines dans les spécialités et les options interdisciplinaires. Le droit à la formation des enseignants sur le temps de travail, y compris pour les nouveaux enseignements.

Ces revendications ne pourront voir le jour sans une lutte coordonnée de l'ensemble des lycées (LP, LPO, LGT).

Contre les réformes Blanquer, ORE, de Parcoursup, du baccalauréat, du lycée et du lycée professionnel, nous appelons à :

  • des AG par établissement
  • des réunions de ville avec les parents et les lycéens
  • mettre en débat la grève du 27 novembre
  • des coordinations régionales et nationales s'appuyant sur les AG et les structures comme les syndicats, les intersyndicales, TPMZ.

Source : https://www.sudeducation93.org/Contre-les-ref…


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Construisons le rapport de force

Fédération SUD éducation

Les personnels de l'Éducation nationale ont affaire à l'heure actuelle à un rouleau compresseur dans le cadre d'une logique cohérente.

Une seule journée de grève ne suffira pas pour faire plier le gouvernement, chacun-e le sait. Pour SUD éducation, la grève doit être au cœur de la construction d'un rapport de force dans la durée, et non le simple témoignage d'un ras-le-bol par ailleurs parfaitement légitime.

La casse de la voie pro

Les suppressions d'heures d'enseignement, ainsi que de la taxe d'apprentissage videront les lycées professionnels de leur substance au profit de l'apprentissage.

Des attaques réactionnaires Les réformes du tri social

On avait déjà les restrictions aux libertés pédagogiques (circulaire Blanquer sur la lecture, évaluations nationales imposées), on a maintenant la surenchère sécuritaire et

policière dans le cadre de la récupération du mouvement #pasdevague.

La casse des statuts

Les réformes en cours prévoient la casse des droits collectifs avec la suppression du paritarisme, le développement de la contractualisation.

Les réformes du tri social

La loi ORE, parcoursup, la réforme du bac et du lycée, la réforme de la voie professionnelle, et bientôt la destruction de l'éducation prioritaire vont dans le même sens : renforcer les inégalités et assujettir toujours plus l'école aux besoins

du marché du travail.

Amplifier la mobilisation, en s'appuyant sur le 27 novembre !

Une seule journée de grève ne suffira pas pour faire plier le gouvernement, chacun-e le sait. Pour SUD éducation, la grève doit être au cœur de la construction d'un rapport de force dans la durée, et non le simple témoignage d'un ras-le-bol par ailleurs parfaitement légitime.

Dans différentes académies et notamment en région parisienne, le 27 novembre est d'ores et déjà une date de mobilisation dans les lycées professionnels. SUD éducation appelle les personnels à s'en emparer partout où c'est possible, en s'appuyant sur le préavis de grève reconductible déposé par l'intersyndicale nationale de la voie pro.

SUD éducation a d'ores et déjà invité l'intersyndicale nationale à se rencontrer pour proposer des perspectives de mobilisations pour les personnels de l'ensemble de l'éducation nationale, contre les suppressions de postes et les réformes.

Source : https://www.sudeducation.org/Construisons-le-…


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Contre la destruction des LP :

L'heure n'est pas à la négociation mais à la lutte !

CNT éducation RP

Mardi 27 novembre :Toutes et tous en grève pour défendre nos métiers

Les PLP étaient en grève dès le 27 septembre pour exprimer leur refus total de la réforme Blanquer des lycées professionnels.

Certain.e.s se sont mobilisé.e.s aussi lors de la journée interprofessionnelle de grève du 9 octobre et lors de la grève de l'Éducation Nationale du 12 novembre. À chaque fois, les taux de grévistes se sont renforcés et la mobilisation s'est élargie.

Des cortèges dynamiques et unitaires ont montré la force et la détermination des profs à lutter contre cette réforme. Pendant ce temps, le ministère avance malgré le vote négatif du Conseil Supérieur de l'Éducation le 10 octobre au sujet des nouvelles grilles horaires. Blanquer s'en moque, il passe en force. De nouveaux programmes sont en préparation pour une communication au printemps et le ministère travaille à l'intégration de l'apprentissage dans tous les lycées pro pour la rentrée 2019. C'est donc bien la totalité de son projet destructeur que Blanquer veut réaliser.

Alors que certaines organisations syndicales, dans la soumission la plus totale, ont voté pour les nouvelles grilles horaires, certains pensent encore naïvement que la discussion reste ouverte avec le ministère. Mais les faits le prouvent : sans rapport de force, pas de négociations ! Le 27 novembre est donc l'occasion de poursuivre et d'amplifier notre mobilisation.

La CNT éducation appelle donc les personnels à se mettre en grève, à organiser des réunions d'établissements le matin et à participer à la manifestation à Paris. De plus, nous devons toutes et tous nous saisir de l'Assemblée Générale pour décider des suites de la grève. Pour la CNT, il est certain que nous devons lancer un mouvement de grève reconductible qui nous permettra de mettre en place les actions à même de faire plier le ministère.

  • 14h30 : rendez‐vous place Edmond Rostand (Beaubourg) pour la manifestation
  • 16h30 : arrivée place de la République puis Assemblée générale de gréve

De manière générale, rappelons les grands axes inacceptables de cette réforme :

  • Financement de structures d'élite (campus de l'excellence) au détriment des lycées pro ;
  • Généralisation de l'apprentissage : conditionnement de l'inscription au fait d'avoir un patron, problème d'organisation des cours pour les profs, augmentation de l'amplitude annuelle d'ouverture des LP et du nombre de classes par prof, annualisation du temps de travail... ;
  • Diminution énorme des heures de cours disciplinaires pour les élèves : ‐29% en lettres‐histoire pour les bacs, ‐9% pour l'enseignement pro, ‐24% pour la LV2... et pour les CAP, ‐58% en lettres‐histoire, ‐50% en arts, ‐58% en maths... ;
  • Diminution globale du nombre d'heures de cours : de nombreux-ses contractuels-les perdront leur poste. Le LP va payer un lourd tribut pour sur les 2600 suppressions de postes ;
  • Généralisation d'heures de co‐enseignement imposé qui sert ici à diminuer le nombre d'heures disciplinaires et donc à vider les programmes ;
  • Mixage des publics dans une classe (formation initiale/alternance, CAP en 1, 2 ou 3 ans) ;
  • Développement de formations pour les chômeurs-ses dans les LP ;

AG, mode d'emploi

Indispensable dans un mouvement revendicatif, elle permet à tous·tes de s'exprimer et de prendre collectivement des décisions, reconduire ou suspendre une grève par exemple. L'AG doit fonctionner de manière à être une instance de démocratie directe et non un instrument de manipulation.

  • L'AG est souveraine : ce sont ses décisions qui doivent primer, non des décisions venues d'ailleurs, de directions syndicales ou politiques.
  • Tous-tes ont la parole, syndiqués-e-s ou non ; on peut parler en son nom, au nom de son syndicat (sans faire de l'AG une tribune syndicale) ou de son lycée si l'on est mandaté-e.
  • Un compte rendu des résolutions prises doit être fait puis diffusé et rendu accessible.
  • S'il y a besoin d'élire des délégué-e-s, leurs mandats doivent être précis et impératifs. Ils ou elles sont désigné-e-s à chaque fois pour éviter les « professionnel-le-s de la délégation ». Ils/elles doivent rendre compte de ce qu'ils/elles ont dit ou signé.

Source : message reçu le 25 novembre 22h