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dimanche 11 novembre 2018 à 15h

2 parties : 1 2

Présentation publique de Decidemos

démocratie réelle et programme pour les européennes

Présentation de l'association Decidemos, entre 15h et 18h30 :

  • Construction d'un programme participatif sur une plateforme de démocratie numérique 2.0 (Democracy OS et Decidim) pour les européennes
  • Création d'une liste de candidat-es citoyens-nes choisi-es par la population
  • Fonctionnement démocratique avec une assemblée permanente.

La présentation s'adresse :

  • aux associations citoyennes qui souhaitent faire émerger leurs propositions dans la plateforme
  • aux candidats citoyens
  • à la presse et aux médias numériques
  • aux personnes souhaitant s'impliquer dans la démarche

Salle RDC bas du 10 rue Jean-Baptiste Say, Paris 9e (entre Pigalle et Anvers)

L'association a été crée par des militants de la démocratie réelle issus d'autres initiatives (Stade Citoyen, Nuit Debout). Les organisateurs ne sont pas candidats.

Nous avons choisi le Dimanche 11 novembre 2018, tandis que sera commémoré le centenaire de l'armistice de la Première Guerre Mondiale, afin de raviver la flamme de la démocratie réelle et du débat citoyen pacifié.

Contacts Antoine : 06 89 95 52 77

http://www.decidemos.info

Lien : https://paris.demosphere.net/rv/65327
Source : message reçu le 6 novembre 13h


Manifeste : pourquoi Decidemos ?

Le monde va mal

En ce début du 21ème siècle, l'état du monde, de l'Europe et de la France se caractérisent par de multiples périls et risques. La situation ne peut plus être qualifiée de crise passagère : elle appelle à une mutation radicale de nos sociétés.

La Terre, la biodiversité, les écosystèmes sont dégradés, au point que l'avenir de l'humanité est compromis. Les inégalités et injustices sociales s'aggravent. Des milliards d'êtres humains sont maintenus dans la misère. La finance dirige l'économie réelle plutôt que de la servir. Les systèmes économiques sont imposés aux populations plutôt que choisis par elles. Les multinationales et leurs lobbys dominent gouvernements, parlements et populations. Dans les traités, le commerce international reste prioritaire sur les enjeux sociaux et environnementaux. Les richesses et le pouvoir sont de plus en plus concentrés dans les mains d'un petit nombre. Les tensions internationales et les guerres se prolongent. L'industrie et le commerce des armes prospèrent. Une grande partie des médias est soumise à des intérêts privés. La neutralité de l'internet est entamée.

Les systèmes politiques dominants nous mènent au désastre. Les gouvernements nationaux et l'Union européenne ont laissé s'installer des situations intenables au plan écologique, social, économique et financier.

Le système électoral actuel favorise le court-termisme puisqu'une grande part des élus y font carrière et ont pour premier objectif de se faire réélire : ils mènent des politiques à échéance de quelques années, quelques mois ou quelques jours.

Les grands partis sont systématiquement financés par les plus riches, dictant les mesures politiques qui les avantagent. Le bipartisme et les alternances ne sont alors plus que des leurres, des distractions superficielles, perpétuant un modèle productiviste et néolibéral, myope, sidéré, voué à l'effondrement. (ou bien : perpétuant un modèle hiérarchisé, visant le productivisme, le consumérisme, la marchandisation du monde et des individus, et voué à l'effondrement.)

Les populations se voient imposer les choix politiques majeurs qui structurent la société tandis que ne sont ouvertes au débat que des mesures mineures.

La défiance des populations envers le système politique et les institutions s'accroît.

Les tendances isolationnistes et les extrémismes montent.

Cependant, une métamorphose a commencé, vers un monde plus juste, plus solidaire, plus harmonieux

C'est la société civile qui a initié et qui réalise cette transformation, à travers des milliers d'organisations formelles ou informelles, des collectivités locales lucides et innovantes, des entreprises éthiques, des chercheurs, des artistes. L'économie sociale et solidaire grandit. Une finance innovante et solidaire se révèle. Des monnaies complémentaires voient le jour. Des municipalités recréent une part d'autonomie alimentaire, des liens sociaux, une économie locale. Des tiers-lieux se multiplient, où la coopération et l'entraide dominent sur la compétition. Des millions de personnes récupèrent peu à peu des marges de choix, reprennent en main leur vie, re-deviennent créateurs. La majorité des populations aspire à cette mutation positive de la société : des milliards d'humains sont prêts à se lever et s'engager dans cette transition.

Alors, une question : pourquoi un si grand fossé entre l'action des gouvernements nationaux et les aspirations profondes des populations ?

Comment ces gouvernements restent-ils en place ? Pourquoi les forces créatives et évolutionnaires n'ont-elles pas encore pris l'avantage et ne parviennent-elles pas au pouvoir ?

La réponse : nous ne vivons pas en démocratie

Les systèmes politiques dominants, en Europe et en France sont nommés abusivement démocraties alors qu'ils s'apparentent, dans diverses proportions, à l'oligarchie, la monarchie, l'aristocratie élective et la ploutocratie.

La soi-disant « démocratie représentative » est une tromperie. Nos représentants élus ne tiennent pas leurs promesses. Ils nous écoutent à la veille des élections mais nous oublient durant leur mandat. Ils se soumettent aux lobbys et au court-terme. Ils contribuent à entretenir un monde ancien dépassé et mortifère.

Nous atteignons, maintenant, la fin d'un système.

Pourquoi DECIDEMOS ? Parce que le temps est venu, de la démocratie réelle.

[...]

Source : http://decidemos.ovh/?page_id=75