thème : travail
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samedi 10 novembre 2018 à 10h

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Faisons entendre la voix de notre camp !

L'exaspération n'est pas que sur la hausse des carburants : elle est générale

Bien que fortement fragilisé depuis cet été, le gouvernement Macron continue a taper fort: droits des chômeurs, retraite à points,suppressions de postes et privatisation de nombreux secteurs publics. sélection des étudiants, attaques contre les migrants... sur un fond d'intense répression policière,judiciaire et disciplinaire. De son côté le patronat, malgré ses bénéfices considérables, continue à frauder le fisc comme jamais, licencier massivement bloquer les salaires tandis que l'inflation finit de ruiner les classes populaires.

La colère sur la hausse des carburants monte parce qu'elle percute la baisse des salaires, des pensions, des aides sociales, le démantèlement de la Sécurité sociale, des retraites, du chômage...

Nous devons faire entendre la voix de notre camp, au travers de ses revendications : la hausse des salaires, des pensions et des allocations. Ne laissons pas l'extrême droite détourner et récupérer la question du pouvoir d'achat.

Au contraire, prenons appui sur les résistances importantes qui existent : les Ford qui luttent depuis 10 ans contre la fermeture de leur entreprise, les Goodyear qui bien que leur entreprise ait fermé continuent la bagarre, les postiers et postières du 92 qui sont en grève depuis 7 mois, les agents de l'hôpital Pinel en lutte depuis 4 mois, les femmes de ménage de l'hôtel Park Hyatt Vendôme qui affirment leur volonté de tenir au moinsjusqu'à Noël, les cheminots qui, après 3 mois de grève au printemps, résistent et luttent encore aujourd'hui contre l'application de la réforme ferroviaire et la répression mais aussi les salariés de McDonald's, de New Look, de Happychic, de Monoprix, les livreurs de Deliveroo, les étudiants qui résistent contre la sélections et tant d'autres qui partout se battent, résistent et ne renoncent pas.

Pour faire reculer un pouvoir centralisé doté d'un plan de bataille commun, il nous faut dépasser les journées d'actions éparpillées secteurs par secteurs. Nous aussi nous devons nous doter d'un plan de mobilisation. Nous aussi nous devons réfléchir a comment avancer vers la construction d'un mouvement d'ensemble capable de les stopper. Pour gagner : Faisons front ! Convergeons !

Les signataires de cet appel proposent donc aux secteurs en lutte, aux organisations syndicales, à tous les fronts de lutte à ceux et celles qui sonten bute à la répression et qui ne veulent pas laisser le terrain libre à l'extrême droite de se retrouver pour faire front et converger !

Ne laissons pas une minorité parasite continuer de nous précariser, nous appauvrir et détruire nos conquis!

Nous vous proposons pour cela de nous retrouver le samedi 10 novembre salle Henaff à la Bourse du travail, 29 boulevard du Temple Paris, à 10h pour en discuter.

Lien : https://paris.demosphere.net/rv/65114
Source : https://fr-fr.facebook.com/FrontSocialUni/pho…


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Appel du 10 novembre, regroupons-nous :

Ne laissons pas l'extrême-droite récupérer la colère sociale

A l'initiative de milieux populaires une mobilisation contre la hausse de l'essence a rencontré un large succès sur les réseaux sociaux.
La gauche syndicale et politique n'ayant pas d'autre projet contre Macron que les négociations ou les élections européennes n'a pas voulu se saisir de cette occasion pour porter la colère générale contre le pouvoir.
Du coup cette initiative qui percute toutes les colères actuelles contre les attaques gouvernementales depuis le Code du travail jusqu'à la Sécurité sociale a été l'objet d'une tentative de récupération par l'extrême droite, depuis M. Le Pen jusqu'aux groupes fascisants de la police en passant par les jeunesses des LR, un certain nombre de ses représentants et N. Dupont-Aignan.
La CGT a dénoncé cette récupération dans un communiqué mais elle n'offre en alternative que le dialogue social avec un gouvernement qui ne négocie rien mais cogne fort ; Mélenchon n'a su que dire « faites ce que vous voulez » à ses partisans en n'offrant comme option que le bon bulletin de vote dans plusieurs mois.
Seule la volonté affichée et déterminée d'unifier l'exaspération populaire par un plan de bataille clair, un agenda des luttes qui ne se limite pas à des journées d'action saute- mouton sans suite ou des combats professionnels dispersés peut arrêter Macron et stopper la démagogie d'extrême droite.

C'est pourquoi, devant le danger qui se profile où l'extrême droite pourrait récupérer la colère sociale, des secteurs en lutte, Mc Do en grève, livreurs de Deliveroo et autres du Clap en lutte, postiers du 92 en grève, étudiants de l'Unef Tacle de tous les combats, CGT Goodyear, CGT Geodis Calberson IDF, Sud Commerce, militants du Comité de mobilisation du travail social, le Front social…. et tous ceux qui voudraient s'adjoindre à ces premiers signataires, ont décidé d'appeler syndicats, associations, fronts de lutte, partis, militants et individus à une réunion le 10 novembre à Paris afin de débattre et décider ensemble dans cette situation d'une initiative et d'une politique alternative.

Front Social

Source : https://www.frontsocialuni.fr/le-10-novembre-…


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Faisons entendre la voix de notre camp !

Nous proposons aux secteurs en lutte, aux organisations syndicales, à tous les fronts de lutte à ceux et celles qui sont en bute à la répression et qui ne veulent pas laisser le terrain libre à l'extrême droite de se retrouver pour faire front et converger ! Ne laissons pas une minorité parasite continuer de nous précariser, nous appauvrir et détruire nos conquis !

Nous vous proposons pour cela de nous retrouver le samedi 10 novembre salle Henaff à la Bourse du travail pour en discuter.

L'appel et la liste des premiers signataires sera rendue publique le 31 octobre

Source : https://fr-fr.facebook.com/events/74002574302…


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Se réunir le 10 novembre, une nécessité

de 10:00 à 17:00

Se réunir le 10 novembre pour préparer la bataille contre la hausse des prix et la baisse des salaires. C'est notre champ d'action.
Nous ne laisserons pas l'extrême-droite prendre la tête de nos combats !
L'exaspération sur la hausse des carburants est générale. Elle s'étend à d'autres hausses - produits alimentaires, loyers, santé…
La colère monte, parce que cette hausse des prix percute la baisse des salaires, des pensions et des aides sociales.
Tout ça, c'est le fait des profits des patrons et de la prise des dividendes des actionnaires. Les taxes du gouvernement s'y additionnent.
Le prix du travail coule en raison de la politique d'un chômage tenu à très haut niveau, de licenciements permanents et massifs et de précarité.
La baisse du salaire est relayée par le démantèlement du salaire social, la Sécurité sociale.
La répression d'État relaie les attaques patronales contre les grèves, les grévistes et leur représentation syndicale.
Le Front social déclare en conséquence l'état d'urgence sur le pouvoir d'achat, les salaires et les pensions.
Le pouvoir d'achat est une chose trop sérieuse pour la laisser aux mains de l'extrême droite.
Le pouvoir d'achat est une cause abandonnée par des institutions syndicales qui cherchent des strapontins dans les couloirs de ministères vides.
Qui ne contribue pas à la lutte commune, tous ensemble, pour le pouvoir d'achat, portera une part de responsabilité dans l'ascension de l'extrême droite vers le pouvoir.
Le Front social ne laissera pas le terrain d'une extrême droite qui veut faire du 17 novembre la date de sa récupération, pas plus qu'il reconnaît la moindre qualité à Macron pour lutter contre elle, car il en est le marchepied.
Nous appelons à la réunion du samedi 10 novembre des secteurs en lutte et de tous ceux qui se retrouvent dans ce combat de 10 h à 17 h à la salle Hénaff- Bourse du travail- Paris

Source : https://www.frontsocialuni.fr/se-reunir-le-10…