vendredi 9 novembre 2018 à 19h
Projection-débat « Nothing to hide »
https://paris.demosphere.net/rv/64240
Documentaire de Marc Meillassoux et Mihela Gladovic
L'existence d'une "surveillance globale" a été largement reconnue après la couverture médiatique des révélations d'Edward Snowden qui ont déclenché un débat politique mondial en 2013 sur le droit à la vie privée à l'ère du numérique. Malgré cela, au nom de l'argument "je n'ai rien à cacher", la population accepte encore massivement cette situation.
Le film "Northing to hide" est une expérience d'espionnage volontaire mené sur un jeune comédien vivant à Berlin. Avec son accord, les métadonnées de son ordinateur et de son smartphone sont récoltées durant un mois à l'aide d'un logiciel espion, puis analysées par des chercheurs... Cette expérience est entrecoupée d'interventions de lanceurs d'alerte, hackers ou victimes de la surveillance.Et des solutions sont proposées pour protéger ses données en ligne, notamment en ayant recours aux logiciels libres.
Un débat en présence de Benjamin Loveluck, et accompagné par la vente de son essai "Réseaux, libertés et contrôle" .
Réservations et Informations:
info@lechapl in.com et 06 82 89 47 33.
3 et 5 €
Lien : https://paris.demosphere.net/rv/64240
Source : http://www.lechaplin.com/wordpress/index.php/…
Source : message reçu le 24 septembre 09h
Réseaux, libertés et contrôle
Une généalogie politique d'internet
Benjamin Loveluck - 2015
Internet incarne la liberté d'expression, la diffusion des connaissances, la création et l'innovation. Perçu comme un lieu de libre association et d'auto-organisation, il est érigé en vecteur de démocratie et de prospérité.
Mais il est aussi traversé par des formes de surveillance et de centralisation, dont certains grands acteurs économiques et politiques ont su tirer parti pour asseoir leur domination. Comment comprendre une telle ambivalence ? Internet est-il un instrument de liberté ou de contrôle ?
Cette dialectique est au cœur du réseau, né d'une matrice scientifique et militaire mais façonné par la contre-culture américaine. Des utopies du cyberespace à la Nouvelle économie, du hacking aux communs informationnels, cet ouvrage dessine une généalogie d'internet. Il décrypte ses projets emblématiques tels que Google, Facebook, WikiLeaks ou Wikipédia. Il éclaire les enjeux de pouvoir qui structurent notre environnement numérique, en exposant les philosophies politiques qui se sont affrontées et en analysant les logiques sociales qui s'y déploient. Il montre enfin que le réseau constitue une reconfiguration profonde de l'économie politique libérale et de ses notions clés (la propriété, la vie privée, etc.), où la libre circulation de l'information apparaît comme le principal socle de l'autonomie individuelle et collective.
Ce livre apporte une contribution décisive à la théorie politique d'internet et une réflexion inédite sur les mutations du libéralisme contemporain, deux enjeux désormais indissociables.