jeudi 16 octobre 2008 à 18h
journée d'action contre le fichage - fichiers "Edvige" et "Cristina"
https://paris.demosphere.net/rv/6388
Attention, il y a deux heures de rendez-vous (même lieu):
- 16h30/17h des militant-e-s feront signer la fiche EDVIRSP
- 18h rassemblement avec prises de parole, avec demande qu'une délégation soit reçue à Matignon
Source : message reçu des organisateurs le 14 octobre
Journée d'action contre le fichier EDVIGE
16 octobre : Sainte Edvige
Dans le cadre de la journée de mobilisation nationale contre le fichier EDVIGE, à PARIS
- à 11H00 un rassemblement des parlementaires est prévu devant l'Assemblée Nationale (place Edouard Herriot), puis une marche vers la place Beauveau pour y déposer leurs fiches EDVIGE.
- à 18H00 un rassemblement de tous les appelants contre le fichier (Place Edouard Herriot), puis une marche vers Matignon pour accompagner une délégation qui serait reçue.
Source : message reçu sur la liste antidelation le 10 octobre 19h
Source : http://nonaedvige.ras.eu.org/spip.php?article...
Arrêtez de nous fichier !
Parce que l’état organise son opacité et notre transparence
Parce que le fichier Edvige facilite le travail de la police
Parce que nous ne voulons pas nous laisser repérer, contrôler, dissuader
Parce vivre rime souvent avec frauder
Parce que lutter ne rime pas toujours avec légalité
Parce qu’ils veulent nous faire cracher notre adn
Parce que nous avons tous des choses à nous reprocher
Parce que nous voulons péter leurs catégories: employables / inemployables, classes respectables / classes dangereuses, normaux / pathologiques, futurs délinquants / futurs intégrés, assistés / autonomes, désirables / indésirables…
Parce qu’ils nous fichent et nous recoupent de partout (caf, assedic, base élèves, pass navigo, cartes de fidélité, fichage médical et assurantiel, fichiers policiers, téléphones portables…)
Et parce que nous avons de mauvaises intentions
Faisons leur fête à Edvige,
Cristina et Marie-Antoinette
(parce que Cristina, dans l’ombre d’Edvige est un fichier de renseignements secret-défense et que Marie Antoinette n’est pas qu’une reine décapitée le jour de la sainte Edwige mais aussi le prénom d’une juge anti-terroriste sous la juridiction de laquelle sont enfermés Damien, Juan et Isa*)
Contre le fichage de gueule, masquons-nous !
aux manifestations pour obtenir
l’abandon du fichier Edvige
à Paris rassemblement à 17h à l’assemblée nationale
dans le 93, à 18h devant la préfecture de Bobigny
Avec la participation des collectifs « fichier-fais chier », « masquez-vous, vous êtes filmés »,
« le collectif unitaire des ritalinés de la maternelle», la MAAF –mouvement des assureurs anti fichage-, le FICHTRE! –collectif de terroriste du troisième âge-…
* pour en savoir plus sur cette affaire https://infokiosques.net/mauvaises_intentions
Source : message reçu le 14 octobre 08h
EDVIGE bouge encore, amplifions la mobilisation !
Communiqué du Collectif « Non à EDVIGE »
19 septembre 2008
A la lecture des informations qui circulent dans la presse, le collectif «non à EDVIGE » souhaite prendre acte du recul du gouvernement sur plusieurs points importants du décret « EDVIGE ». Ces reculs légitiment la mobilisation citoyenne sans précédent, entamée depuis le début du mois de juillet et qu'il convient de poursuivre.
En effet, de nombreuses inquiétudes demeurent :
- le fichage des « personnes ou des groupements qui, par leur activité individuelle ou collective, sont susceptibles de porter atteinte à la sûreté de l'Etat ou à la sécurité publique » demeure potentiellement très large et repose sur la théorie du soupçon en violation directe du principe constitutionnel de présomption d'innocence inscrite à l'article 8 de la Déclaration des droits de l'Homme et du citoyen. Il pourrait par exemple concerner des militants, des jeunes lycéens participant à une manifestation de rue ;
- le fichage politique et social est renvoyé au plan départemental mais il continue d'exister contrairement à ce qui se passe dans la plupart des démocraties ;
- le fichage, à partir de 13 ans, d'enfants qui, contrairement à ce que soutient la ministre de l'Intérieur, n'ont commis aucune infraction est inacceptable et risque de stigmatiser des catégories bien précises de la jeunesse (celle des banlieues et des quartiers populaires) considérée systématiquement comme potentiellement dangereuse. La défenseure des enfants vient de s'en inquiéter au regard du respect par la France de la Convention internationale des droits de l'enfant. L'hypothétique « droit à l'oubli » . s'agissant de faits n'ayant jamais eu lieu frise l'absurdité.
La commission des lois de l'Assemblée nationale, à travers des recommandations formulées à l'unanimité, a reconnu que le fichier « EDVIGE» recèle de graves dangers. Sur des points cruciaux (pouvoir de contrôle
renforcé de la CNIL, droit de rectification de leur fiche par les citoyens, traçabilité de l'accès au fichier par les policiers), les députés exigent des garanties renforcées. Le gouvernement est resté sourd à ces recommandations sur tous ces points.
Le collectif « Non à EDVIGE » ne se satisfait pas des modifications annoncées par le gouvernement et continue d'exiger le retrait du décret «EDVIGE ».
Le collectif maintient sa demande d'un débat public sur les fichiers et appelle le Parlement à se saisir véritablement de ce sujet.
Le collectif appelle les citoyens à poursuivre la mobilisation en signant l appel contre « EDVIGE » et en démultipliant les collectifs locaux pour réussir la journée d'action du 16 octobre à l'occasion de la sainte-Edwige.
Source : message reçu le 22 septembre
Communiqué du Collectif « Non à Edvige »
mercredi 10 septembre 2008
Une conférence de presse a réuni le 9 septembre les 12 organisations signataires d’un recours commun en annulation devant le Conseil d’Etat du décret créant le fichier Edvige, ainsi que bon nombre d’organisations et individus signataires de l’Appel « Pour obtenir l’abandon d’Edvige ».
La mobilisation contre la mise en place de ce fichier est immense et témoigne de l’inquiétude légitime de la population face aux attaques qu’il porte contre les droits fondamentaux et les libertés publiques et individuelles. Cette mobilisation a enfin été entendue et le Président de la République a souhaité que les libertés publiques soient préservées.
La ministre de l’intérieur sur TF1 hier s’est déclarée prête à recevoir les organisations qui le lui demanderaient mais pour ensuite décider d’exclure a priori les représentants des 800 organisations et des 135000 signataires individuels du Collectif « Non à Edvige ».
Cette mise à l’écart va manifestement à l’encontre de la démarche d’apaisement et de dialogue mise en avant par le Président de la République pour garantir les libertés.
Elle apparaîtra incompréhensible aux yeux de l’opinion publique et de nature à jeter un total discrédit sur l’action de la Ministre de l’Intérieur, comme sur la parole du Président de la République.
Pour le Collectif, le retrait du décret est un préalable à l’ouverture d’un débat parlementaire sur le respect des libertés publiques, débat dont l’annonce nous réjouit : il est plus que temps que les citoyens, par l’intermédiaire de leurs représentants, reprennent leur place dans une discussion qui n’aurait jamais dû leur échapper.
Dès aujourd’hui, les organisations demandent donc à rencontrer les groupes parlementaires des deux assemblées pour remettre les citoyens au coeur du débat.
Elles réaffirment leur volonté de voir ce décret annulé.
Si le décret n’était pas retiré d’ici là, elles appelleront les citoyens à fêter la sainte Edvige le 16 octobre en se rassemblant à Paris et en région pour faciliter le travail de la police et déposer leur propre fiche individuelle de renseignement auprès des services concernés, afin de démontrer que l’absurdité sécuritaire aboutit, peu ou prou, à ficher toute la population.
Dans l’attente du retrait du décret 2008-32, le Collectif « non à edvige » appelle l’ensemble des défenseurs des libertés de ce pays à amplifier la mobilisation en signant et en faisant signer l’appel « Pour obtenir l’abandon d’Edvige » (www.nonaedvige.ras.eu.org), pour qu’enfin le gouvernement se résolve définitivement à retirer ce décret liberticide.
le 10 septembre 2008
Signer en ligne la pétition contre EDVIGE : ICI
Télécharger la pétition papier et la faire signer : LÀ
Mais après EDVIGE ( qui vient après ARDOISE... et tant d’autres ) :
CHRISTINA ?
Ce fichier axé sur la sécurité du territoire ne sera même pas soumis au contrôle de la CNIL. ( lire la suite de l’article "Derrière Edvige, Cristina" dans le journal en ligne de l’Humanité). Article du 8 septembre 2008
Edvige et Cristina même combat :
pour un abandon simultané et sans conditions
(à la fin de ce mémo lien direct vers les 2 recours au Conseil d'Etat et la vraie-fausse "fiche Edvige")
11/09/2008. — Les BBA France demandent l’abandon sans conditions des fichiers Edvige et Cristina et soutiennent sans réserves les recours en annulation déposés à la fin du mois d’août au Conseil d’Etat contre ces deux fichiers de contrôle social et politique créés le 1er juillet par la nouvelle direction du renseignement intérieur (DCRI).
Le secret total entourant la mise en oeuvre de Cristina — visant a priori des personnes menaçant la « sécurité nationale » tandis qu’ Edvige se contente de cerner celles menaçant « l’ordre public » — nous inquiète particulièrement.
Le fait que l’état se réfugie derrière le fait que ces fichiers existent déjà n’est en rien une réponse. Ils existent dans une opacité et absence de contrôle, que le débat autour d’Edvige et Cristina, permet justement de dénoncer et de lever.
Certains peuvent trouver « légitime » que l’Etat constitue un fichier sous couvert de mesure « antiterroriste », sans en révéler ni les données collectées, ni les durées de conservation. Mais cette position implique d’accepter que la transparence puisse constituer en elle-même une « menace » pour l’Etat, alors qu’elle est l’unique garantie de la démocratie contre l’arbitraire.
Abandonner Edvige en fermant les yeux sur Cristina ne règlerait pas le problème. Si l’existence ou les données d’Edvige sont remises en cause, qu’est-ce qui empêchera les agents du renseignements d’utiliser l’opaque Cristina pour ficher les militants et les responsables associatifs ? Quelle différence entre « troubles à l’ordre public » et « menaces pour la sûreté nationale », les services de renseignement pouvant allègrement passer de l’un à l’autre puisque les conditions d’entrées dans Cristina sont, là encore, secrètes, et que la CNIL n’a pas de pouvoir de contrôle a posteriori sur ce fichier.
Vous trouverez ci-dessous les deux recours déposés par une dizaine d’associations et d’ONG, ainsi qu’une vraie-fausse « fiche Edvige » que nous vous encourageons à faire suivre et à distribuer autour de vous. Elle reprend, sous forme humoristique, ce que donnerait une fiche individuelle, et encourage le public à « faire le travail de la police ». Une opération de sensibilisation autour de cette fiche aura avoir lieu prochainement au sein du collectif, par exemple lors du 16 octobre, jour de la Sainte Edvige...
- Facilitez le travail de la Police, remplissez vous-même votre fiche Edvige:
http://bigbrotherawards.eu.org/IMG/pdf/FICHE_EDVIGE.pdf
- Recours contre Edvige:
http://bigbrotherawards.eu.org/IMG/pdf/Recours_Edvige.pdf
- Recours contre Cristina:
http://bigbrotherawards.eu.org/IMG/pdf/Recours_Cristina.pdf
P.S. - Nous encourageons tous les citoyens scandalisés par l’affaire Edvige à signer également la pétition demandant l’abandon du fichier ADN (FNAEG), qui est lui aussi un instrument de contrôle social pouvant porter sur de simples suspects, personnes mineures et militants associatifs et syndicaux, menacés à nouveau et de manière continue pour simple « refus de prélèvement » (cf les arguments du collectif Refus ADN).
-- L'Équipe des BBA Contact par e-mail : BBA France Adresse postale : BBA France, c/o CICP, 21ter rue Voltaire, 75020 Paris. Web: http://bigbrotherawards.eu.org Inscrivez-vous à la Newletter : http://listes.samizdat.net/sympa/subscribe/infobbafr_l
Source : message reçu le 9 sep 14:33
FACILITEZ LE TRAVAIL DE LA POLICE :
REMPLISSEZ VOUS-MEME VOTRE FICHE EDVIGE
Collectif " Non à EDVIGE" !
mercredi 16 juillet 2008
Mis à jour le 12 septembre. L’ancien fichier " facilitez le travail de la police....( mis en ligne en juillet) comportait des mentions qui ne sont plus dans le nouveau .... mais si peu ! Pour les questionnements des internautes, c’était une remise à jour... c’est pour cela que l’article avait disparu durant deux jours... le temps de retrouver l’actuel !
FACILITEZ LE TRAVAIL DE LA POLICE : REMPLISSEZ VOUS-MEME VOTRE FICHE EDVIGE
Parce que l’Humour est la meilleure des défenses et des attaques !
Les questions, les les thèmes sont une excellente parodie du Fichier Edvige- distribué lors de la conférence de presse du collectif "Non à EDVIGE" :
Toutes les infos sur Edvige : sur le site non à Edvige
FACILITEZ LE TRAVAIL DE LA POLICE : REMPLISSEZ VOUS-MEME VOTRE FICHE EDVIGE par le collectif NON A EDVIGE !
NB : ce fichier s’adresse à toute personne vivante, âgée de 13 ans et plus, résidant en France et ayant eu, un jour, des contacts avec autrui.
IDENTITE joindre photos (face et profil)
Nom :
Date et lieu de naissance : (si vous avez moins de 13 ans vous n’êtes pas obligé de poursuivre mais comme vous les aurez un jour, autant le faire tout de suite. Si tu ne sais pas lire ou que tu ne comprends pas les questions demande à tes parents).
Adresse :
Numéro de téléphone :
Adresse électronique :
Diplômes :
Profession :
Avez-vous des « signes physiques particuliers et objectifs » ? oui - non (il conviendra tout particulièrement de préciser votre couleur de peau) Si oui lesquels ?
Antécédents scolaires, judiciaires ou autre (il conviendra de les détailler) :
ENVIRONNEMENT :
Au cours de votre existence avez-vous déjà été en contact avec un autre être humain ?
Oui - Non (si vous avez répondu non, vous n’êtes pas obligé de poursuivre mais les services de renseignement risquent fort de ne pas vous croire et de vous imposer un interrogatoire serré)
Marié union libre pacs célibataire veuf divorcé Expliquez votre choix :
Avez-vous des enfants ?
Age :
Prénoms :
Ne pas oublier de leur faire remplir le présent questionnaire s’ils ont plus de 13 ans.
Avez-vous des amis ? Combien ? Vous sont-ils fidèles ?
Précisez leur identité (mieux, remplissez un questionnaire en leur nom, les services de renseignement effectueront les rapprochements) :
VIE SEXUELLE :
Oui - Non
Dans l’affirmative, précisez la fréquence, la nature, et le nombre de vos partenaires :
Précisez votre orientation sexuelle : hétérosexuel -bisexuel -homosexuel -autre ?
Régalez vos lecteurs, détaillez vos pratiques :
SANTE :
Vous considérez-vous atteint d’un trouble mental particulier ? Si oui le(s)quel(s) ?
Avez-vous un maladie incurable ou difficilement curable ?
Si vous devez mourir très prochainement vous êtes dispensé de poursuivre le questionnaire.
Précisez vos allergies et vos phobies :
OPINIONS POLITIQUES, PHILOSOPHIQUES ET RELIGIEUSES
Avez-vous un dieu ? Un maître ?
Si oui précisez le(s)quel(s) :
Pour qui avez-vous voté en 2007 ? Et avant ?
Le gouvernement actuel vous fait-il peur ? Si oui pourquoi ?
Question subsidiaire : vous considérez-vous comme faisant partie de la « mouvance anarchoautonome » ? (dans l’affirmative, la justice antiterroriste vous surveille déjà et votre incarcération est imminente)
ACTIVITES POLITIQUES ET SYNDICALES
Jouez-vous un « rôle institutionnel, économique, social ou religieux significatif » ?
Dans l’affirmative, vous pouvez cesser de remplir le questionnaire la police sait déjà tout sur vous.
Si vous jouez un rôle quelconque en ces domaines (sans qu’il soit significatif) quel est-il et auprès de quel parti politique, syndicat, association, collectif, entreprise, club, groupuscule, fondation, famille, église, obédience, cercle, réseau l’exercez-vous ?
Avez-vous récupéré en Préfecture le portait officiel du Chef de l’Etat ?
PATRIMOINE
Etes-vous assujetti à l’ISF ? (nota : si oui, vous avez nécessairement des amis en haut lieu qui veilleront à vous écarter du fichage, sauf – bien entendu - si vous avez mal répondu à la question relative au vote).
Disposez-vous de comptes bancaires à l’étranger ? (même nota qu’à la précédente question).
Etes vous propriétaire ? Locataire ? (précisez la nature et la quantité de biens)
Modèle et immatriculation du (des) véhicules(s) et/ou numéro d’abonnement Vélib :
Numéro(s) de carte(s) bancaire(s) :
Possédez-vous une Rolex ? Des Ray-Ban ?
QUESTIONS BONUS :
Pensez-vous que les informations que vous communiquez à la police sont « nécessaires au Gouvernement ou à ses représentants pour l’exercice de leurs responsabilités » ?
Considérez-vous que votre simple existence constitue une menace pour l’ordre public ?
Soyez zélé, complétez le questionnaire par toute information utile vous concernant ou concernant autrui……
Facilitez encore plus le travail de la police : léchez le coin gauche de cette page afin d’y déposer votre ADN !