vendredi 14 septembre 2018 à 18h30
Manifestation antifasciste en hommage à Clément Méric
https://paris.demosphere.net/rv/63802
Vendredi 14 septembre, place de la République (18h30) à l'occasion du verdict du procès des meurtriers de Clément Méric.
Le 5 juin 2013, Clément Méric, militant syndicaliste et antifasciste, tombait en pleine rue sous les coups de militants néo-nazis. Il aura fallu attendre cinq ans pour que les meurtriers soient jugés aux assises.
Pendant cinq ans, de nombreuses fake news ont été propagés par certains médias et par les réseaux d'extrême-droite concernant le meurtre de Clément.
Nous attendons du procès des meurtriers que la vérité soit dite : Clément et ses camarades ont été violemment agressés par des militants d'extrême-droite parce que reconnu comme militants antifascistes.
Pris pour cible à cause de ses engagements, Clément Méric a été victime d'un meurtre politique.
Le Comité pour Clément appelle à manifester à l'occasion du dernier jour du procès le 14 septembre 2018 afin de lui rendre hommage et d'affirmer que nous continuerons à mener ses combats.
Lien : https://paris.demosphere.net/rv/63802
Source : https://www.facebook.com/events/7253734077978…
Rendez-vous autour du
procès des meurtriers de Clément Méric
Le 5 juin 2013, à Paris, Clément Méric, syndicaliste et militant antifasciste, mourait sous les coups de skinheads néo-nazis.
Du 4 au 14 septembre aura lieu à la Cour d'Assises de Paris le procès des agresseurs de Clément et de ses camarades présents à ses côtés ce jour là.
Parce que nous n'oublions pas que cette mort est politique et que l'extrême droite tue, nous organisons différents rassemblements :
- Mardi 4 septembre, 18h30 rue Havre-Caumartin pour la pose d'une plaque à sa mémoire
- Vendredi 7 septembre, 18h belvédère du parc de Belleville pour une réunion publique suivie d'une cantine
- Mardi 11 septembre, 18h30 au pont du Carrousel pour évoquer les victimes de l'extrême droite
- Vendredi 14 septembre, 18h30 pour une manifestation qui partira de la place de la République pour rejoindre Ménilmontant, en passant par l'avenue de la République, Parmentier et Oberkampf.
Nous appelons tous les camarades, tous les collectifs qui le souhaiteraient, à organiser des événements similaires tout au long du procès, afin de rappeler que l'extrême droite est un danger mortel. L'extrême droite tue, faisons son procès !
Source : http://www.pourclement.org/2018/09/03/rendez-…
Source : http://www.alternativelibertaire.org/~fil/?Le…
Procès des assassins de Clément Méric :
l'extrême droite tue, faisons son procès !
SUD étudiant
Le 5 juin 2013, notre ami et camarade Clément Méric était assassiné par des fascistes à Paris. Comme nous, il était alors étudiant, militant, antifasciste, syndicaliste.
Du 4 au 14 septembre se tiendra le procès de ses assassins, à la cour d'assises de Paris.
Nous demandons au maximum de personnes possible de venir en soutien à la famille de Clément et à ses proches pendant les audiences. En parallèle, nous appelons à une présence nombreuse aux rassemblements des 4, 11 et 14 septembre.
Pris pour cible du fait de ses engagements politiques, Clément Méric a été victime d'un assassinat politique.
Dans un contexte de criminalisation des mouvements sociaux et des militants, il est important de rappeler que c'est l'extrême droite et ses idées qui violentent, blessent et tuent partout en France, hier comme aujourd'hui. Ce procès doit être l'occasion de réaffirmer, publiquement, partout, que le fascisme est un poison, et que la résistance antifasciste doit continuer à s'organiser.
Nous ne baisserons jamais les bras face aux idéologies mortifères, racistes. Le fascisme doit être combattu partout, dans nos facs comme sur nos lieux de travail, dans les rues comme dans les discours. Ce procès sera l'occasion de faire la lumière sur les circonstances de cet assassinat, et que soit reconnue et jugée la dimension politique de cet acte.
L'extrême droite tue, faisons son procès !
Rassemblements prévus :
- 4 septembre : 18h30 à Havre Caumartin, à l'endroit du meurtre, pour y apposer une plaque en l'honneur de Clément,
- 11 septembre : 18h30 au Pont du Carrousel, où Brahim Bouarram était assassiné en 1995 par un militant d'extrême droite,
- 14 septembre : 18h30 à République pour une courte marche vers Ménilmontant.
Source : message reçu sur Resistons rezo le 31 août 22h
Source : https://www.solidaires-etudiant.org/blog/2018…
Procès des agresseurs Clément Méric
L'extrême droite tue, faisons son procès
Le 5 juin 2013, à Paris, Clément Méric, syndicaliste à Solidaires étudiant-e-s et militant antifasciste, mourait sous les coups de skinheads néo-nazis.
Du 4 au 14 septembre aura lieu à la Cour d'Assises de Paris le procès des agresseurs de Clément et de ses camarades présents à ses côtés ce jour là.
Les audiences sont publiques : toutes celles et ceux qui le souhaitent peuvent y participer. Tout soutien est le bienvenu.
Il importe que le procès se déroule en toute sérénité.
Il se tiendra à l'ancien Palais de Justice, sur l'Ile de la Cité à partir du mardi 4 à 9h30.
Des moments d'expression militante sont prévus dans des lieux et des moments distincts de ceux des audiences. (Plus d'infos à venir)
Qu'en attendons-nous ?
Essentiellement que la vérité soit dite publiquement sur les circonstances de la mort de Clément et que la dimension politique de ce crime soit clairement mise en évidence. Il ne doit pas y avoir d'impunité pour les crimes fascistes.
Le procès sera l'occasion d'une attention particulière des médias et de l'opinion envers la question des violences de l'extrême droite. Il devra aussi être l'occasion de déconstruire le schéma que certains discours tentent d'imposer, renvoyant dos à dos extrême gauche et extrême droite.
Souvenons-nous : après l'effroi est rapidement venu le temps du doute, soigneusement orchestré. On s'était emballé, les agresseurs n'étaient pas ceux que l'on croyait. Invoquant mensongèrement le contenu d'images de vidéosurveillance, une manipulation médiatique, probablement initiée par des relais de l'extrême droite dans la police, faisait des agressés les agresseurs. Elle venait opportunément cautionner les déclarations des skinheads qui prétendaient avoir agi en légitime défense. Bien que contredite par des responsables de la police judiciaire, cette version fut relayée sans précaution par une large partie de la presse - déclenchée sur RTL trois semaines après la mort de Clément, l'opération de désinformation « La vidéo de l'agression a parlé » avait notamment trouvé un puissant écho au JT de 20 heures de France 2, sous forme d'une infographie représentant Clément attaquant traitreusement un paisible Esteban Morillo. L'effet fut évidemment dévastateur et conduisit une partie de l'opinion à considérer que, finalement, il s'agissait sans doute d'une simple bagarre qui avait mal tourné entre bandes rivales violentes, renvoyées dos à dos.
Or, la mort de Clément Méric n'est pas le résultat d'un malheureux hasard, encore moins le fruit d'une culture de la confrontation physique que partageraient également les groupuscules d'ultra-droite et les mouvements antifascistes.
L'agression doit être resituée dans le contexte politique du printemps 2013, c'est-à-dire un fort mouvement d'opposition conservatrice à l'adoption du mariage homosexuel. La Manif pour tous, mobilisant toutes les droites, avait excité l'activisme d'extrémistes et entraîné une multiplication des violences homophobes ou racistes.
L'agression de Clément et de ses camarades n'a pas été le fait d'électrons libres : les hommes aujourd'hui traduits devant la cour d'assises étaient membres ou sympathisants de Troisième voie, groupuscule ultranationaliste dirigé par Serge Ayoub, alias Batskin, connu dans les années 80 comme chef de bande de skinheads parisiens d'extrême-droite. Ce dernier s'était également entouré d'une milice de gros bras chargée du service d'ordre de son mouvement, les Jeunesses nationalistes révolutionnaires (JNR). Ces deux organisations ont été dissoutes par le gouvernement consécutivement à la mort de Clément.
L'enquête a établi que le 5 juin 2013, Esteban Morillo a été en contact téléphonique avec Serge Ayoub immédiatement avant et immédiatement après l'agression, et que tout le groupe s'est retrouvé autour de lui le soir même, dans son bar, où ils ont eu tout loisir d'arranger leur version des faits.
L'actualité récente fournit des exemples de l'implication de proches d'Ayoub et de son organisation dans d'autres affaires, pour certaines criminelles. Ainsi du procès du White Wolf Klan au printemps dernier en Picardie, bande néonazie fondée par un ancien des JNR après leur dissolution et qui s'est rendue coupable de graves méfaits. Ainsi encore de la réouverture en juin 2017 de l'enquête sur la mort d'Hervé Rybarczyk, militant antifasciste lillois retrouvé noyé dans la Deûle en 2011. Deux anciens membres des JNR sont poursuivis pour cette agression qui pourrait avoir été la mise en œuvre d'un rituel initiatique d'admission dans la milice de Serge Ayoub.
Clément Méric a été victime d'un groupe de jeunes gens entretenus dans le culte de la violence par un chef porteur d'un programme politique fascisant, ce que souligne la devise des JNR, empruntée au parti de Mussolini : « Croire, combattre, obéir ».
Non, les extrêmes ne se rejoignent pas. Renvoyer dos à dos racistes et antiracistes, homophobes et défenseurs des libertés, fascistes ou néonazis et antifascistes, c'est faire le lit de la haine et de la violence gratuite.
Le procès des agresseurs de Clément sera l'occasion de mettre en lumière la réalité des faits. Nous espérons qu'il soulignera ainsi la différence fondamentale des postures politiques : refuser de fermer les yeux, dénoncer résolument des idéologies contraires aux principes d'égalité, de liberté, et de fraternité, ce n'est pas faire acte de violence, c'est faire acte de résistance salutaire.
Comité pour Clément
http://www.pourclement.org/
Source : https://quartierslibres.wordpress.com/2018/08…
Source : https://www.facebook.com/events/2083979431619…
L'extrême droite tue, faisons son procès
Solidaires
Le 5 juin 2013, Clément Méric, militant antifasciste et syndicaliste à Solidaires étudiant-e-s était tué à Paris par des fascistes. Du 4 au 14 septembre 2018, ses agresseurs comparaîtront devant une cour d'Assise.
Cinq ans après les faits, la menace de l'extrême-droite continue de se développer, notamment à cause du capitalisme, de la précarité et de la concurrence qu'il instaure entre les travailleurs et les travailleuses, en faisant germer le racisme, l'homophobie et le sexisme.
Les gouvernements successifs favorisent la xénophobie et laissent mourir les migrant-es dans la Méditerranée comme sur le territoire français. Ils organisent la précarité et répandent la misère en détruisant les services publics et le code du travail.
Les groupuscules fascistes et les partis d'extrême-droite présents dans les institutions tentent de récupérer la colère des travailleurs et des travailleuses face à ces mesures antisociales.
Or, dans les faits, ce n'est certainement pas du côté des plus pauvres que se trouve le Rassemblement National.
Dans les villes administrées par des maires élus sous l'étiquette de son ancêtre le Front National, les aides et services sociaux sont réduits, parfois à néant.
De même, des groupuscules tentent d'ouvrir des "Bastions sociaux" dont l'objectif prétendu est de venir en aide aux plus précaires, uniquement s'ils ont l'air Français. Pour l'instant, la pauvreté n'a pas reculé dans les villes où ils sévissent. Cependant, des agressions homophobes et racistes de la part de leurs membres sont condamnées en justice.
A l'opposé de cela, l'union syndicale Solidaires revendique l'anticapitalisme et l'égalité des droits. Elle est porteuse d'un syndicalisme qui défend la solidarité entre tous les travailleurs et toutes les travailleuses. Il s'agit d'une condition fondamentale pour construire un rapport de force face au système libéral destructeur. Et c'est aussi un élément primordial du progrès social. Clément est mort pour ses combats qui sont les nôtres : la lutte contre les discriminations et les oppressions, pour une société juste, solidaire et démocratique.
L'union syndicale Solidaires appelle donc à organiser ou à participer à toutes les initiatives de mobilisation pour la solidarité et contre l'extrême-droite à l'occasion du procès des agresseurs de Clément.