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mercredi 5 septembre 2018 à 19h30

Réunion mensuelle d'ATTAC Paris-nord-ouest

Débat « Quel avenir pour l'hôpital public ? »

avec Anne-Marie Berthomier et Jean-Marc Devauchelle, Secrétaires fédéraux Sud Santé Sociaux

La loi Bachelot de 2009 a donné les clefs de l'hôpital à des directeurs et des managers avec pour seule ambition l'équilibre financier. Depuis, celle-ci n'a entrainé que souffrance, incompréhension et une prise en charge du patient dégradée. Les praticiens hospitaliers sont victimes d'une véritable maltraitance institutionnelle. Le harcèlement est utilisé, consciemment ou non, comme technique de management, conséquence de règles instaurées dans la foulée de la tarification à l'acte. En effet, le financement des établissements de santé dépend d'une enveloppe budgétaire qui est accordée en fonction du nombre de séjours enregistrés et des actes pratiqués par les médecins. Il s'agit de la tarification à l'activité ou « T2A ». Cette méthode de gestion correspondait à la volonté de développer « l'hôpital-entreprise ». Ce qui a engendré une course à l'activité amenant certains établissements à réaliser des actes médicaux qui ne sont pas des missions de service publique, tout en gardant les malades le moins longtemps possibles. Quant à certaines spécialités, considérées comme non-rentables (diabétologie, pédiatrie…), leur moyens budgétaires et en personnels sont réduits chaque année. Certains médecins et personnels de santé démissionnent, d'autres sont en arrêt de travail ou se suicident…

Autre aspect : les hôpitaux ont recourent de plus en plus à l'externalisation de certaines tâches, ce qui n'est pas sans poser de gros problèmes de sécurité.

Quant à la prise en charge des patients, elle ne cesse de se dégrader : suppressions de lits, retards de prise en charge, embouteillages aux urgences, confrontation au stress d'un personnel surchargé qui ne peux plus s'en occuper correctement…

Face à cette situation, que propose le gouvernement ? Un plan assez flou, en quelques grands points : limiter la tarification à l'activité, faire la chasse aux actes inutiles, un virage « ambulatoire » (soin sans hospitalisation) avec suivi par SMS ! et un « virage numérique » (télémédecine), regroupement d'hôpitaux, réflexion sur la formation des futurs soignants. Et encore et toujours des économies. On parle de 1,2 milliards ! Qu'en sera-t-il exactement ?

En espérant vous voir nombreux ... ATTAC a besoin de vous... Vous avez besoin d'ATTAC !

Le comité Attac Paris Nord-ouest

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Lien : https://paris.demosphere.net/rv/63758
Source : https://www.facebook.com/events/6553279948382…
Source : message reçu le 30 août 11h