mardi 23 septembre 2008 à 13h30
Par une grève massive disons NON à la privatisation !
https://paris.demosphere.net/rv/6343
Toutes et tous à la manifestation unitaire IDF à Paris !
Rendez-vous Métro Rue de Bac (ligne 12) à 13h30, à proximité de l’Assemblée Nationale.
Trajet / Parcours : rue du Bac - Siège de La Poste Bd de Vaugirard
Mardi 23 septembre SUD, CGT, CFDT et CFTC appellent ensemble à la grève.
Fermeture des bureaux, abandon des missions de services public , exclusion des populations les plus modestes, la privatisation de La Poste suscite l’inquiétude dans l’opinion publique.
Un collectif de syndicats de postiers, d’associations, de partis politiques s’est constitué pour mener campagne contre la privatisation au niveau des usagers et de l’opinion publique. Il soutient la grève du 23 septembre.
Les citoyens sont propriétaires de La Poste.
C’est à eux de décider, pas à quelques dirigeants. Avec les usagers, les populations, les élu-es, nous pouvons gagner !
Toutes et tous à la manifestation unitaire !
RDV mardi 23 septembre à 13h30 Mo rue du Bac en direction du Siège de La Poste Bd de Vaugirard dans le 15ème.
Le tract de la fédération SUD-PTT
La Poste n'est pas à vendre !
Après une première réunion unitaire début juillet répondant à l’annonce d’ouverture du capital de La Poste, les fédérations syndicales SUD, CGT, CFDT, FO, CFTC, CGC avaient décidé de se revoir le mercredi 2 septembre pour décider, ensemble, de la réaction unitaire nécessaire. Ces discussions ont abouti et se concrétisent par un appel unitaire à la grève le mardi 23 septembre contre le projet de privatisation.
Ils veulent faire vite…
Le matraquage de l’entreprise en termes de communication (un nouveau numéro spécial de “FORUM” intitulé “La Poste demande à l’Etat de devenir une S.A.” bientôt dans nos boîtes) pourrait laisser croire que les échéances de privatisation sont relativement éloignés. Il n’en est rien puisque la direction de La Poste souhaite qu’une loi passe au parlement dès le premier semestre 2009 (c’est demain !), pour un changement de statut de l’entreprise au 1er janvier 2010 et une ouverture du capital au cours de l’année 2010. Cette précipitation, orchestrée par le gouvernement, cache la pauvreté des arguments avancés. Unanimement les organisations syndicales se sont prononcées pour un appel unitaire à la grève le 23 septembre et la mise en place un cadre commun d’intervention et d’initiatives auprès des usagers et des élus. Cela se concrétise par un communiqué commun (voir au verso). L’objectif est clair : faire échec à la privatisation ! D’autre part, l’intersyndicale appelle les structures locales à organiser, le 23 septembre, des manifestations d’ampleur.
… nous allons réagir fort !
L’intersyndicale appelle également à l’organisation d’un débat national. En effet, la privatisation d’un service public comme La Poste aurait des conséquences désastreuses pour l’ensemble de la population et du territoire. Le service public postal appartient à la collectivité. Le gouvernement et la direction de La Poste ne peuvent donc séquestrer le débat et décider seuls de l’avenir et des orientations d’un tel service public. Le débat public doit être organisé, traverser l’ensemble de la société et prendre la portée politique centrale qu’il nécessite.
L’ensemble du personnel doit prendre conscience de l’effet dévastateur d’une privatisation sur ses conditions de travail et sur les massives suppressions d’emplois qu’elle engendrerait pour grossir les dividendes des futurs actionnaires.
C’est dès maintenant qu’il faut agir !
Ensemble, nous gagnerons !
Toutes et tous en grève le 23 septembre contre la privatisation !
Source : http://www.sudposte75.fr/spip.php?article812
Source : http://www.lcr-rouge.org/spip.php?article2310
Appel à la grève le 23 septembre contre la "privatisation" de La Poste
- Appel à la grève le 23 septembre contre la "privatisation" de La Poste
PARIS, 2 septembre 2008 (AFP) - Les fédérations syndicales de la Poste ont appelé mardi les postiers à la grève et à des manifestations le 23 septembre contre la transformation de l’établissement public en société anonyme, synonyme pour eux de "privatisation", a-t-on appris de sources syndicales.
Les fédération CGT, Sud-PTT, CFDT, FO, CFTC et CGC "ont décidé d’appeler l’ensemble des postières et des postiers à la grève nationale et unitaire avec manifestations le 23 septembre 2008", indique leur déclaration commune lue par la secrétaire générale de la CGT-Poste, Colette Duynslaeger, à l’issue d’une réunion intersyndicale au siège de la fédération à Montreuil.
"L’unité des organisations syndicales contre ce projet isole la Poste et le gouvernement", ajoutent les syndicats, pour qui "l’ampleur de l’action le 23 septembre sera une étape importante pour mettre en échec la privatisation", et estiment que "chaque gréviste va compter". Pour que les manifestations "soient le plus massives possible, nous souhaitons qu’elles soient décentralisées", a précisé Mme Duynslaeger. Les syndicats refusent le projet présenté jeudi dernier par le président de La Poste, Jean-Paul Bailly, lors d’un conseil d’administration : l’entreprise publique devrait devenir une société anonyme dès janvier 2010 avec ouverture de son capital au privé un an plus tard. Leurs principales craintes portent sur l’emploi des 280.000 postiers - dont 60% de fonctionnaires, les autres relevant du droit privé - et la qualité du service public.
Pour les syndicats, ce projet est synonyme de "privatisation", même si M. Bailly juge ce terme inexact, rappelant que l’"Etat restera très largement majoritaire", et que la mission de service public de La Poste empêche selon lui l’Etat de descendre en dessous de 50% du capital. "On est d’accord sur le fait que La Poste a un avenir, qu’il faut aller chercher de l’argent. Ce qu’on conteste c’est la façon dont on va le chercher", a expliqué Nadine Capdeboscq (CFDT).
Alain Courteaudon (CGC) a salué "l’unité syndicale", tout comme Jean-François Dannelly (CGT) : "le message aujourd’hui c’est que le syndicalisme est uni. On ne veut pas de privatisation, on veut un autre avenir pour le service postal et en terme de garantie pour l’emploi des postiers".
Les syndicats ont réitéré "leur exigence d’un débat public national", et ont proposé aux usagers de signer une pétition "pour appuyer l’action des postiers et s’opposer au projet". Ils ont également convenu "de s’adresser ensemble à tous les élus et partis politiques".
"Les partis politiques quels qu’ils soient, doivent prendre positions", a jugé Daniel Rodriguez (CFTC), tandis qu’un responsable de Sud-PTT a souhaité un débat public "le plus large possible. Tous les acteurs concernés doivent pouvoir donner leur avis : postiers, politiques, associations et usagers".
La CGT, première organisation de l’entreprise, qui a lancé début juillet une pétition baptisée "Touche pas à ma Poste", affirme avoir déjà recueilli à ce jour plus de 84.280 signatures.
La CFTC et FO-Communication ont pour leur part demandé individuellement au gouvernement d’organiser un référendum sur le sujet, tandis que le secrétaire général de la CFDT, François Chérèque, a souhaité dimanche un "débat public".
"On ne peut pas engager sans débat public une réforme aussi importante que celle de La Poste. Sinon, on ne la fera pas comprendre et accepter. Et on laissera le champ libre aux démagogues", a-t-il déclaré.
cca-caz/jba/sh
La Poste : Grève contre la privatisation
mardi 23 septembre 2008
Les fédérations CGT, Sud-PTT, CFDT, FO, CFTC et CGC ont décidé le 2 septembre d’appeler l’ensemble des postières et des postiers à la grève nationale et unitaire avec manifestations le 23 septembre 2008
"L’unité des organisations syndicales contre ce projet isole la Poste et le gouvernement", assurent les fédérations, pour qui "l’ampleur de l’action le 23 septembre sera une étape importante pour mettre en échec la privatisation", et estiment que "chaque gréviste va compter". Par ailleurs, interrogé sur BFM, Jean-Christophe Le Duigou, secrétaire confédéral de la CGT s’est déclaré "a priori" favorable à un référendum sur le prochain changement de statut de La Poste, jugeant "légitime" que les Français se prononcent sur l’avenir d’une entreprise de service public. "Nous considérons que les entreprises publiques sont la propriété collective de la nation. Ce sont les Français qui les ont construites, ce sont les Français qui les ont financées. Il serait légitime de demander l’avis de l’ensemble des Français". Précisons que l’article 11 de la Constitution permet au président de la République, sur proposition du gouvernement ou du Parlement, de soumettre à référendum un projet de loi portant "sur des réformes relatives à la politique économique, sociale ou environnementale de la Nation et aux services publics qui y concourent".
Tract - Privatiser la poste ? Faut vraiment être timbré !
En catimini, le gouvernement prépare la privatisation de La Poste. Alors qu’aux Etats-Unis, Bush est contraint de nationaliser in extremis des établissements fi nanciers en faillite, Sarkozy veut faire cadeau aux actionnaires d’une entreprise publique utile qui marche. Nationaliser les pertes, privatiser les bénéfi ces. On croit rêver ! La riposte s’organise, le PCF en est !
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Tract - Privatiser la poste ? Faut vraiment être timbré !
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Appel commun
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La Privatisation de la Poste : c’est NON
A l’horizon 2010, Nicolas Sarkozy envisage de transformer La Poste en société anonyme, de l’introduire en Bourse, de la vendre aux capitaux privés. Pour le gouvernement, cette privatisation est un prélude à l’ouverture du marché du courrier en 2011, recommandée par les directives européennes. Derrière les mots, le projet est connu : réduction du nombre de bureaux et des horaires d’ouverture, mise en cause de la péréquation et de l’égalité tarifaire, des personnels et de leur statut, augmentation du prix du timbre, abandon des missions de serv ice public de La Banque Postale, pour drainer l’épargne populaire vers la spéculation et livrer le service public de la communication au marché et à la spéculation.
La Poste, les communications : un bien commun
La communication, l’échange postal entre personnes ne sont pas des marchandises mais un droit inaliènable pour chaque personne et pour l’intérêt général. Dans les quartiers populaires, les zones rurales, partout, La Poste est un lien. Elle est utile au développement économique, notamment pour les petites entreprises les commerçants et les artisans. Les Françaises et les Français y sont attachés. Au lieu de discréditer La Poste depuis des années et de la priver des moyens d’assurer ses missions, on devrait s’attacher à répondre aux attentes des usagers. Les communistes portent des propositions pour qu’elle s’améliore et devienne un modèle de gestion moderne pour l’effi cacité sociale, la coopération, la démocratie, le fi nancement de l’économie et pour l’Europe postale (http://www.pcf.fr/spip.php ?article287). Mais pour moderniser, il faut avoir encore une Poste. Alors réunissons-nous largement et mobilisons- nous contre la menace de privatisation.
Ensemble, rassemblés, pour faire reculer le gouvernement
Cinq syndicats de La Poste (CGT, Sud, CFDT, FO et la CFTC), représentant 95% du personnel ont appelé à la grève le 23 septembre. De nombreuses organisations comprenant ses syndicats, les partis de gauche, le Collectif de défense des Services publics, des élus, de nombreuses associations regroupants des usagers lancent un appel pour un référendum permettant d’empêcher cette privatisation. La mobilisation est forte alors que le projet n’a pas encore été publié. Ensemble, dans nos villes, nos quartiers, nos villages nos entreprises menons un grand débat national pour faire reculer le gouvernement sur la privatisation, pour élaborer un service public de la communication.