thème : international
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mercredi 1er octobre 2008 à 19h30

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Réunion avec «Anarchistes Contre le Mur»

Mercredi 1 Octobre 2008, 19:30

Réunion publique avec Gaï Davidi, porte-parole de l’association israélienne «Anarchistes Contre le Mur» en tournée, organisée par l’UJFP et l’OCL (Organisation communiste libertaire).

Gaï sera accompagné à la tribune par un Palestinien originaire de Cisjordanie.

Maison des Associations, 1 rue Frédérick-Lemaître, 75020 Paris (M° Jourdain).

Source : http://www.ujfp.org/modules/extcal/event.php?...


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Tournée des Anarchistes contre le Mur : Paris

mercredi 1er octobre 2008 - Paris

Paris, mercredi 1er octobre,

Gaï Davidi, documentaliste israélien et militant des Anarchistes contre le Mur, sera en tournée dans une dizaine de villes françaises du 15 septembre au 1er octobre.

Pour cette visite, les anarchistes israéliens et français se rejoignent, car la tournée se tient à l’initiative conjointe de l’OCL (Organisation communiste libertaire) et de l’UJFP. Dans certaines villes, d’autres groupes participent à l’organisation de cette tournée au niveau local, notamment la CGT, le PCF et les collectifs locaux de solidarité avec la Palestine.

Fondé en 2003, les Anarchistes contre le Mur est un groupe très actif en Israël, avec une présence forte à des points chauds au long du Mur de séparation en Cisjordanie occupée. Une des premières actions du groupe, en décembre 2003, a été de sectionner le grillage du portail principal du chantier où le Mur était érigé près du village palestinien de Masha. C’est là que, pour la toute première fois, l’armée israélienne a tiré à balles réelles contre des manifestants israéliens, blessant grièvement un des militants du groupe.

Grâce à une bonne couverture médiatique, cette action a soudé le groupe et a eu un fort impact sur l’opinion publique, à un moment où la plupart des Israéliens étaient indifférents à l’édification du Mur. Depuis, les actions des Anarchistes contre le Mur se sont multipliées, seules ou - le plus souvent - avec la participation d’autres associations anticolonialistes israéliennes et des villageois palestiniens expropriés pour sa construction.

La plupart des villages affectés se révoltèrent et se structurèrent en comités locaux de résistance. Depuis, neuf Palestiniens protestant contre le Mur ont été tués par l’armée israélienne, entre cinquante et cent ont été blessés par balles enrobées de caoutchouc et hospitalisés. Quant aux Anarchistes contre le Mur, un nombre important de leurs militants ont été arrêtés par l’armée et condamnés à des peines plus ou moins lourdes. Ce soulèvement populaire palestinien, impulsé et soutenu par les Anarchistes contre le Mur, a porté ses fruits. La construction du Mur a été ralentie dès 2004.

C’est alors que le village de Bil’in et son comité populaire de résistance ont pris la relève (ce mouvement fut surnommé « l’Intifada du Mur »). Une nouvelle étape était alors franchie et la résistance exemplaire de Bil’in devait contribuer amplement à la venue des médias, des volontaires internationaux et des militants israéliens. Le défi des Anarchistes contre le Mur est de maintenir et d’élargir à long terme leur réseau de communication et leur présence sur le terrain, en collaboration avec les divers comités populaires locaux.

Le groupe appelle également à un soutien financier dans l’objectif de recueillir les fonds nécessaires pour assurer les frais juridiques, de matériel et de transport nécessaires à ses activités, soit un budget de 36 600 € par an. Pour leur tournée en France, les Anarchistes contre le Mur seront représentés par Gaï Davidi, militant du groupe de la première heure, objecteur de conscience et réalisateur du film « In Working Progress » qui traite des conséquences du Mur sur la vie des ouvriers palestiniens du bâtiment en Cisjordanie. Gaï est actuellement en train de travailler sur un deuxième film documentaire.

Contact : Richard Wagman, ujfp.richard@amartrad.fr

Source : http://www.france-palestine.org/article9655.h...


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Tournée des Anarchistes Contre le Mur : Mont de Marsan le 22/9

Tournée des Anarchistes Contre le Mur

MONT DE MARSAN Lundi 22 Septembre 2008, 20:30
Réunion publique avec la participation de Guy Davidi (Anarchistes contre le Mur) et la projection de son film Working Progress.
Organisée par l’UJFP Aquitaine et le Comité Palestine Landes.

A la Maison des Associations de Mont-de-Marsan.

Gaï Davidi, documentaliste israélien et militant des Anarchistes contre le Mur, sera en tournée dans une dizaine de villes françaises du 15 septembre au 1er octobre. Pour cette visite, les anarchistes israéliens et français se rejoignent, car la tournée se tient à l’initiative conjointe de l’OCL (Organisation communiste libertaire) et de l’UJFP. Dans certaines villes, d’autres groupes participent à l’organisation de cette tournée au niveau local, notamment la CGT, le PCF et les collectifs locaux de solidarité avec la Palestine.

Fondé en 2003, les Anarchistes contre le Mur est un groupe très actif en Israël, avec une présence forte à des points chauds au long du Mur de séparation en Cisjordanie occupée. Une des premières actions du groupe, en décembre 2003, a été de sectionner le grillage du portail principal du chantier où le Mur était érigé près du village palestinien de Masha. C’est là que, pour la toute première fois, l’armée israélienne a tiré à balles réelles contre des manifestants israéliens, blessant grièvement un des militants du groupe. Grâce à une bonne couverture médiatique, cette action a soudé le groupe et a eu un fort impact sur l’opinion publique, à un moment où la plupart des Israéliens étaient indifférents à l’édification du Mur. Depuis, les actions des Anarchistes contre le Mur se sont multipliées. Neuf Palestiniens protestant contre le Mur ont été tués par l’armée israélienne, entre cinquante et cent ont été blessés par balles enrobées de caoutchouc et hospitalisés. Quant aux Anarchistes contre le Mur, un nombre important de leurs militants ont été arrêtés par l’armée et condamnés à des peines plus ou moins lourdes. Ce soulèvement populaire palestinien, impulsé et soutenu par les Anarchistes contre le Mur, a porté ses fruits. La construction du Mur a été ralentie dès 2004. C’est alors que le village de Bil’in et son comité populaire de résistance ont pris la relève (ce mouvement fut surnommé « l’Intifada du Mur »). Le défi des Anarchistes contre le Mur est de maintenir et d’élargir à long terme leur réseau de communication et leur présence sur le terrain, en collaboration avec les divers comités populaires locaux. Le groupe appelle également à un soutien financier dans l’objectif de recueillir les fonds nécessaires pour assurer les frais juridiques, de matériel et de transport nécessaires à ses activités, soit un budget de 36 600 € par an.

IN WORKING PROGRESS

un film de Guy Davidi et Alexandre Goetschmann, deux militants du collectif israélien Anarchistes contre le mur, qui luttent aux côtés des Palestiniens. Ce film présente la construction de la colonie de Modi’in Illit, la plus grande de Cisjordanie, qui occupe la terre de cinq villages palestiniens, El-Midya, Nialin, Deir Qadis, Kharbata et Bil’in. À l’ouest de Ramallah, une nouvelle ville est en construction : Modi’in Illit. Les grandes entreprises en bâtiments para-gouvernementales profitent de l’occasion, protégées par l’infrastructure de sécurité israélienne pour étendre de manière illégale le chantier destiné à l’arrivée de nouveaux colons. Les ouvriers palestiniens, employés dans des conditions misérables, contribuent, paradoxalement, à la destruction de leur terre et à la construction du mur qui protègera Modi’in Illit. Guy Davidi, Israélien, est metteur en scène, enseignant de cinéma et opérateur sur divers documentaires (Les Souvenantes sur les mémoires israéliennes concernant la déportation du peuple palestinien en 1948, La Mère de Hamza tourné dans un camp de réfugiés…). D’origine suisse, spécialiste du Moyen Orient Ancien, doctorant en Mythologie et Philologie à l’Université de Tel-Aviv, Alexandre Goetschmann est documentariste et écrivain.


Anarchistes contre le mur : appel à soutient financier :

Le collectif Anarchiste contre le mur (Anarchist against the wall : AATW) a été formé durant le mois d’avril 2003, suite à un campement de résistance qui se teint aux abords du village de Masha, situé à 6 Km de la ligne verte. Sous la pression du chantier du mur confiscant et défigurant ses terres, le comité populaire local du village convoqua israéliennes et israéliens, à venir se joindre à la lutte contre le plan de ségrégation mis en force par leur propre gouvernement. En décembre 2003, à Deir Ballut, village voisin de Masha, un nouveau camp de résistance pris le jour. Une des actions que le collectif AATW coordonna fut de revenir à Masha pour intervenir directement sur l’élévation de la barrière de séparation, en y sectionnant le grillage de son portail principal. Durant cette action, l’armée israélienne utilisa pour la première fois des tirs de vraies balles à bout portant contre le groupe de manifestants. Gil Na’amati, partenaire du collectif AATW fut grièvement blessé. Couverte par la majeure partie des médias israéliens, cette action consolida la cohésion du groupe et frappa la conscience populaire israélienne indifférente jusqu’alors à la construction du mur.

2004, surnommée Intifada du mur, fut l’année de soulèvement général qui s’étendit sur toute la longueur de la Cisjordanie. La majeure partie des villages affectés par la trajectoire du mur se révolta et se structura en comités locaux de résistance : Budrus, Deir Qadis, Azawia, Kharbata, Bidu, Beit Surik, Beit Liqia etc. Chaque jour avaient lieu deux à trois manifestations. Le collectif AATW pris de court, ne pouvait ni suivre ni participé à chacune de ces actions. Les manifestations se déroulaient en semaine réduisant ainsi la présence du collectif AATW sur le terrain, alors que l’armée israélienne ne sachant comment réagir face à ce soulèvement généralisé, intervenait avec violence et brutalité. Tanks, hélicoptères, troupes d’élites pénétraient de minuscules réalités rurales comme celle de Budrus, village de 1200 habitants.

En conséquence de ces interventions militaires d’urgences, neuf palestiniens furent tués durant les manifestations contre l’élévation du mur et chaque jour, cinquante à cent palestiniens furent blessés par balles en caoutchouc et hospitalisés. Cette même année, l’armée cessa de construire le mur sur toute sa longueur, afin de se concentrer particulièrement sur certains tronçons stratégiques et d’en assurer la finition. En contrepartie du résultat obtenu par le soulèvement populaire palestinien : ralentissement de la construction du mur, la répression violente de l’armée en affaiblit la motivation et la persévérance. C’est au creux de cette vague qu’un nouveau village prit la relève : Bil’in.

En février 2005 Bil’in réuni par son comité populaire local débuta sa lutte de résistance contre la construction du mur. Bil’in marqua un point de transformation dans la planification et l’organisation des manifestations contre le mur. Les manifestations organisées en fin de semaine, favorisant ainsi la recrudescence de la présence du collectif AATW ainsi que d’autres mouvements israéliens solidaires de la cause palestinienne, prirent un pli d’ordre symbolique plus que d’action de confrontation directe, jouant ainsi sur le pouvoir de communication des médias. Malgré la permanence de la violence militaire, la présence des médias, d’internationaux et d’israéliens en contenait la profusion telle qu’elle fut vécue l’année précédente. La résistance contre la construction du mur pouvait ainsi se déployer à long terme. Chaque vendredi, depuis deux ans et demi, Bil’in tient tête à l’armée israélienne. La relance de Bil’in engagea de nouveaux villages, situés principalement aux abords de Jérusalem et au sud de Bethlehem à prendre action à la lutte : Abud, Beit Sira, Umm Salamuna, El Wallaja etc.

À l’instar de Budrus, le cas Bil’in révéla le mensonge du plan de sécurité du gouvernement israélien. Le mur ne sert pas à protéger la population civile israélienne, mais sert de rempart à l’acquisition illégale de nouveaux terrains en vue d’élargir et d’agrandir les colonies aux seins des territoires occupés. Alors que le tribunal international de la Hague condamna l’entreprise du gouvernement israélien, ce dernier poursuit sans égard son plan d’apartheid contre la population palestinienne qui consiste à diviser la Cisjordanie en cinq enclaves principales. Morcelant ainsi la Cisjordanie et par l’agrandissement de ses colonies existantes dont le mur n’est qu’une façade, le gouvernement israélien tente d’effacer de son panorama la réalité palestinienne et d’englober la Cisjordanie à son patrimoine national.

Conquête d’un territoire par disparition de sa population locale.

Le mur n’est que l’un des éléments d’une machine d’apartheid beaucoup plus complexe et subtile faisant intervenir côte à côte le système judiciaire et militaire.

La construction du mur touche à son terme. À l’intérieur de la Cisjordanie, si l’on considère une même parcelle de terrain, l’entité palestinienne est totalement retranchée de son propre territoire par l’imperméabilité du réseau des colonies et de son réseau de routes agencé. Joindre le mouvement de soulèvement populaire palestinien devient une entreprise de plus en plus difficile, alors que nous sommes à l’orée d’une période de calme, annoncée par une série de nouvelles négociations, cachant cependant une prochaine révolte.

Le défi des Anarchistes contre le mur est de maintenir et d’élargir à long terme son réseau de communication et de présence sur le terrain en collaboration avec les divers comités populaires locaux.

Les Anarchistes contre le mur perpétuent la visite de nouveaux villages susceptibles de participer à la lutte, maintiennent leur présence durant les diverses manifestations organisées par les comités populaires locaux, programment de nouvelles actions directes visant à enrayer le mécanisme du mur. En effet, le mur est une machine qui nécessite une surveillance ainsi qu’un entretien permanent. À grande échelle et long terme, les coûts excessifs de réparation d’entretien et de surveillance pourraient rendre inefficace le projet du mur.

Afin de rendre efficace son action, le collectif Anarchistes contre le mur appelle à un soutient financier afin de pourvoir principalement :
Aux coûts de représentation légale qui s’élèvent à 30’000 euros par an.
Aux coûts de transport qui s’élèvent à 3’600 euros par an.
Aux coûts de matériel qui s’élèvent à 3’000 euros par an.


MONT DE MARSAN Lundi 22 Septembre 2008, 20:30

Réunion publique avec la participation de Guy Davidi (Anarchistes contre le Mur) et la projection de son film Working Progress.
Organisée par l’UJFP Aquitaine et le Comité Palestine Landes.

A la Maison des Associations de Mont-de-Marsan.


LYON Mercredi 24 Septembre 2008, 20:00

Maison des Passages, 44 rue Sainte-Georges, 69005 Lyon.


GRENOBLE Vendredi 26 Septembre 2008, 19:00

Salle Millet, 11 rue Millet, 38000 Grenoble.


PARIS : Mercredi 1er octobre à 19h30 à la Maison des Associations, 1 rue Frédérick-Lemaître, 75020 Paris.

Source : http://bellaciao.org/fr/spip.php?article71453

Lien : https://paris.demosphere.net/rv/6308