thème : travail
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jeudi 10 juillet 2008 à 12h

Projet de loi sur le temps de travail
De Paris à Bruxelles : se mobiliser !

rassemblement le 10 juillet

Le 1 er juillet, le président de la République prenait les rênes de l’Union européenne. Cette présidence s’ouvre dans un contexte extrêmement inquiétant pour les droits des salariés et des peuples : dérèglementation sociale et durcissement de la politique d’immigration.

L’accord européen sur le temps de travail fait écho au projet de loi français appelé « rénovation de la démocratie sociale et réforme du temps de travail ».

- Le premier a été adopté, le 10 juillet, à la majorité qualifiée, entre les 27 chefs d’Etats membres de l’Union européenne. Il donne à l’entreprise la possibilité de déroger à la durée maximale hebdomadaire de 48 heures par simple négociation avec l’employeur, c’est à dire par une relation de gré à gré avec le salarié, relation qui, on s’en doute, ne peut être à l’avantage de ce dernier. Le texte permet de travailler jusqu’à 65 heures par semaine. La France, à la différence de l’Espagne, de la Belgique, de la Grèce, de la Hongrie et de Chypre a voté pour cet accord.

- Le second, actuellement en discussion à l’Assemblée nationale, qui était sensé transposer l’accord intervenu entre le patronat, la CGT et la CFDT sur la représentativité et les conditions de validité des accords, anéantit les règles sur la durée du travail qui, ces dernières années, avaient déjà été l’objet de nombreuses dérogations.

Prenant sa revanche sur les 35 heures en les agitant comme un hochet, le gouvernement veut aller bien plus loin que leur simple suppression. Il entend faire de l’entreprise le champ clos où seraient décidée, soit par accord d’entreprise, soit en tête à tête avec le salarié, la durée du travail et toutes les conditions dans lesquelles cette durée serait effectuée. L’inspection du travail n’aurait plus à être consultée en cas de dépassement du contingent d’heures supplémentaires, le repos compensateur deviendrait aléatoire, l’annualisation n’aurait plus besoin d’être ni planifiée, ni justifiée, les forfaits en jours et en heures, quant à eux, permettraient une explosion du nombre d’heures et de jours travaillés.

En France comme en Europe, les peuples doivent réagir pour s’opposer à ce déferlement de lois, de directives, de prétendues réformes indispensables.

Cet été, plusieurs projets de loi sont au programme parlementaire de la France : temps de travail, « droits et devoirs des demandeurs d’emploi », retraite. Tous constituent une volonté de faire reculer les droits des salariés, des privés d’emploi et des retraités.

Parallèlement, le pouvoir d’achat régresse avec la pression sur les salaires et l’augmentation des prix. Les attaques répétées contre la sécurité sociale compromettent de plus en plus le droit aux soins pour toute la population.

REAGISSONS !

PROJET DE LOI SUR LE TEMPS DE TRAVAIL
A L'APPEL DE L'UNION REGIONALE D'ILE DE FRANCE
RASSEMBLEMENT LE 10 JUILLET
DE 12 A 14 H DEVANT L’ASSEMBLEE NATIONALE

Source : http://www.cgtparis.fr/Actualit%E9/InfoLuttes...

Lien : https://paris.demosphere.net/rv/6242