mercredi 30 mai 2018 à 14h
Fête de l'Introspection des luttes
Du 30 mai au 3 juin à Ivry et alentours
https://paris.demosphere.net/rv/62160
Les ateliers, les soirées et la bouffe sont à prix libre mais pas gratuit : cet argent nous permettra de payer le trajet des intervenants et les frais de communication.
Mercredi 30 mai
La Pagaille, 15 rue Ernest Renan, Ivry-sur-Seine
-
14h-17h : Atelier
Horizontalité, verticalité et profondeur : fabrication d'une cartographie en 3D de nos pouvoirs depuis nos expériences, animé par Le Nousistan -
17h-19h : Ateliers
Théâtre de l'opprimé : Se raconter des situations d'oppressions, les jouer et trouver ensemble des pistes pour en trouver des issues.
ou
Arpentage de Micropolitiques des groupes de David Vercauteren - 19h : Repas : Bo-bun
-
20h : Jeux & Discussion
Qu'est-ce qui nous met en mouvement ? Qu'est ce qui nous amène (ou pas) à suspendre notre quotidien pour plonger dans la ferveur révolutionnaire?
Jeudi 31 mai
Vaydom - CSA, 37 rue Marceau, Ivry-sur-Seine
Quels outils pour que l'horizontalité ne soit pas qu'un lointain horizon?
- À partir de 19 h : Repas / Galettes de sarrasin
-
20 h : Discussion
Quels outils pour que l'horizontalité ne soit pas qu'un lointain horizon?
Intervention de Manon, doctorante en sociolinguistique : la gestion des rapports de pouvoir en AG anti-autoritaire.
Récits d'expériences avec Langues de fronde, Le Nousistan, et des meufs de l'IFCD.
Vendredi 1er juin
Au « Massicot », 25 sentier des Malicots, Ivry-sur-Seine
Concert & ciné plein air
- A partir de 19h
- Concert de Glossolalie : Trio clarinette violoncelle batterie dyslexique à tendance contemporaine noise tribal. Persuadé de faire du rock.
- Lecture à haute voix d'extraits du livre « Rêver l'obscur » de Starhawk, féministe et sorcière néo-païenne, qui nous invite à relier le spirituel et le politique.
- Pizzazik : Pizza fabriquées et cuites au feu de bois par les Dépavées et chanté par le Râle des foules - À la tombée de la nuit : Projections en plein air
- 21h30 : Courts métrages tout public
-
22h : Film Pied de biche de Mathieu Quillet
Y'a des lieux squattés et autogérés, avec des personnes qui rendent possible ces espaces d'utopies joyeuses et rigoureuse.
Samedi 2 juin
Cantine de rue & Ivry-port Boyard
- À partir de 13h : Cantine de rue
- A 15h pétante : Ivry Port Boyard
Petits et grands, venez participer à un grand jeu dans la ville pour élire le projet urbain le plus pourri d'Ivry !
Dimanche 3 juin
Fête de l'introspection des luttes
-
14h-16h : Atelier animé par Le Nousistan
Comment décharger nos colères, nos peurs et nos tristesses ?
La co-écoute : un outil pour nous accompagner collectivement vers nos libérations. -
16h : Discussion
Présentation du « Petit manuel de discussions politiques » par ses auteurs Cédric Leterme et Thierry Müller.
Ce livre propose des pistes concrètes pour (ré)apprendre à discuter ensemble, et à faire ainsi du groupe où l'on s'engage un champ d'intelligence partagée. - 19h30 : Repas : Tiep bou dienn
-
20h30 : Spectacle politique : Des lueurs pour les yeux de Marie Carrere et Myriam Cheklab
Du savoir chaud et froid pour réfléchir ensemble à comment se construit un imaginaire raciste, sexiste, homophobe… et comment on essaye de s'en dépatouiller.
Qu'est-ce que le FIL ?
Une Fête de l'Introspection des Luttes, en voilà une drôle d'idée nous ont dit celles et ceux à qui l'on parlait de ce que l'on comptait faire! Vous n'avez pas peur que personne ne vienne à votre « truc » ? Vous avez maintenant décidé de vous regarder le nombril au lieu d'aller en manif ? Pourquoi vous faites ça ?
- Parce que ça fait quelques années, à Ivry et Vitry, qu'on s'organise pour ouvrir des maisons, récupérer de la bouffe et la distribuer, créer des lieux de solidarité, préparer des banderoles pour les manifestations, organiser des événements sur des luttes que nous soutenons, et que ça nous pose pleins de questions.
- Parce qu'on pense qu'on est nombreu.ses, dans les associations et collectifs, à avoir besoin d'espaces pour questionner nos manières de s'organiser et de lutter mais que ça passe souvent à la trappe face à l'urgence de l'action.
- Parce que les dominations racistes, sexistes, de classe, homophobes et transphobes que l'on combat, on les vit aussi dans nos réunions, amitiés, lieux de vie, et qu'on galère à les affronter.
- Parce qu'on croit que parler de ce qui se passe à l'intérieur de nous est politique.
- Parce que nos combats sont tellement vastes qu'on a parfois du mal à trouver du sens à ce qu'on fait.
- Parce qu'on s'est souvent enflammé.e, perdu.e, épuisé.e dans des collectifs ou des mobilisations qui ne duraient que le temps d'un mouvement social.
- Parce qu'on a pas envie de devoir choisir entre agir vite ou réfléchir longtemps.
- Parce qu'on délègue trop souvent ces « parce que » à l'informel.
- Et parce qu'on a envie que ces fils à retordre deviennent des fils conducteurs de nos luttes!
Lien : https://paris.demosphere.net/rv/62160
Source : message reçu le 8 mai 13h