vendredi 11 mai 2018 à 18h
Manifestation McDo à Paris
- 18h : Maxi Best-Of Rassemblement devant le McDo Gare du Nord (gratuit + remise de 100% si carte Imagin'R)
- 18h45 : Départ collectif pour aller au McDo Opéra (avec beaucoup d'autres McDo sur le parcours, vont-ils tous fermer ?)
https://paris.demosphere.net/rv/62105
Le collectif de soutien aux salariés de la restauration rapide, la CGT et SUD organisent une manifestation vendredi 11 mai à 18h, du Mc Do gare du Nord jusqu'à Opéra pour
- l'arrêt de la franchisation
- la fin de l'évasion fiscale
- un salaire horaire à 13 euros
Départ du restaurant situé au 25 rue de Dunkerque (M° Gare du Nord)
La fête à Mcdo : mobilisation
Le vendredi 11 mai verra émerger une marée syndicale chez McDonald's contre les multiples abus subis au sein de l'enseigne.
A l'initiative de : CGT McDonald's Paris Ile-de-France, SNHR Sud Solidaires, syndicats de salariés de Marseille, et bien d'autres Indignés.
Ni pot au feu, ni hamburger, seulement des McDo en grève...
1) Les salariés sont victimes de discrimination sociale
Vous pouvez vous dire en entrant dans un McDo qu'il n'est finalement pas si différent de celui situé 100 mètres plus loin. Pourtant, si le salarié n'a pas visé juste au moment d'envoyer son CV, il pourra toucher des primes et un 13è mois dans un resto, et rien dans l'autre ! Il aura des chèques vacances, un CE dans le même resto, et aucune représentation syndicale dans l'autre, rendant impossible la négociation d'accord d'entreprise pour avoir de nouveaux droits !
Cette mise en concurrence des salariés vers le bas est aggravée par l'enseigne qui dispose de moyens pour éliminer une représentation syndicale dérangeante. A Marseille, près de 400 salariés sont dans l'incertitude, l'enseigne organisant la revente de leurs restaurants pour casser des droits et l'unité syndicale.
Les Marseillais seront présents en nombre à cette fête !
2) McDo délocalise ses profits vers des paradis fiscaux
Sur une journée complète, le chiffre d'affaires réalisé à partir de 18h dans chaque McDo est transféré vers des paradis fiscaux. Cette prouesse est rendue possible par des tours de passe-passe financiers consistant à faire payer des loyer à chaque restaurant à des prix exorbitants, de sorte que les bénéfices réalisés s'envolent systématiquement vers d'autres sociétés. Et ces charges représentent 1/4 du chiffre d'affaire des établissements !
3) Nous lutterons jusqu'aux 13 euros/heure
Aux Etats-Unis, la campagne Fight For 15 a permis aux salariés de la restauration rapide de passer d'un salaire de 7 à 15 dollars/heure, après une longue lutte qui par une mobilisation élargie a pu trouver le chemin de la victoire. Si eux y sont arrivés, alors nous pouvons renverser le modèle précaire que représentent les emplois "Mc Job" et faire en sorte que nous soyons rémunérés au moins 13 euros/heure.
Et oui ça se passe comme ça chez McDonald's !
Le menu du vendredi 11 mai :
- 18h : Maxi Best-Of Rassemblement devant le McDo Gare du Nord (gratuit + remise de 100% si carte Imagin'R)
- 18h45 : Départ collectif pour aller au McDo Opéra (avec beaucoup d'autres McDo sur le parcours, vont-ils tous fermer ?)
Venez nombreux ! Venez comme vous êtes !
Lien : https://paris.demosphere.net/rv/62105
Source : https://fr-fr.facebook.com/notes/les-indignés…
Le 11 mai, c'est la fête à McDo !
Les salarié.e.s sous-payé.e.s manifestent contre le « système McDo »Les salarié.e.s sous-payé.e.s manifestent contre le « système McDo »
Vendredi 11 mai, à 18h, les salarié.e.s de la multinationale, de plusieurs villes de France et soutenu.e.s par des militant.e.s, vont manifester sur un parcours de sept restaurants franchisés McDonald's à Paris. Un cortège allant de Gare du Nord jusqu'à Opéra, qui dénonce les bas salaires, l'évasion fiscale de la multinationale vers le Luxembourg et la discrimination syndicale dont sont victimes les salarié.es.
Evasion fiscale : "McDo passe à la caisse !"
Grâce à un système permettant de délocaliser ses profits au Luxembourg, la multinationale ne paie quasiment aucun impôt en France. Au lieu de se voir appliquer un taux d'impôt sur les bénéfices de 29%, comme toute entreprise "luxembourgeoise" McDonald's n'a payé qu'1% en 2014 et 0,7% en 2015. En lien avec la campagne mondiale Fight for 15, les salariés se mobilisent depuis 2016 pour un salaire à 13 euros de l'heure.
Les actions seront cette fois-ci ciblées sur les restaurants d'un franchisé qui fait figure de bon élève dans le système McDonald's : Michel Parmentier propriétaire d'une grande partie des McDonald's parisiens dont celui de la Gare du Nord. Si ce franchisé paye correctement ses dus aux succursales financières de McDonald's, il ne déclare pas ses comptes annuels et les conditions de travail sont inacceptables pour les salariés : pas de 13ème mois, droit de la représentation du personnel détourné, pas de primes de participation...
Alors que la direction de McDonald's refuse de payer correctement ses impôts, elle impose aussi un régime sec à ses salariés en refusant de redistribuer ses profits.
Selon le rapport Système McDo, produit en 2017 par ATTAC, la CGT et le ReAct, l'enseigne McDonald's et ses franchises emploient actuellement 73.000 personnes en France dont la plupart travaillent à temps partiel, payés au SMIC horaire (9,67 euros brut de l'heure) et sans aucune majoration de salaire pour les heures travaillées de nuit ou le dimanche. Les salariés ne touchent même pas leurs primes d'intéressement car les profits sont déclarés hors de France dans des succursales de McDonald's. C'est la raison pour laquelle, ce vendredi, l'une des principales revendications des salariés sera la meilleure répartition des profits pour des salaires plus élevés. Les salariés demandent l'augmentation de leur salaire à 13 euros brut de l'heure.
Une honteuse stratégie antisyndicale
Mc Donald's utilise également le système de franchises pour maximiser ses profits et empêcher l'accès des syndicats aux comités d'entreprises, en divisant ses restaurants. En parallèle, les syndicalistes deviennent la cible de pratiques éhontées cherchant à les isoler et les faire taire, comme récemment Massamba Dramé, délégué Sud Solidaires qui dénonçait la mise sous franchise du Mc Do des champs Elysées. L'inspection du travail a d'ailleurs reconnue le 22 décembre 2017 que McDonald's visait à entraver l'implantation de son syndicat.
Et ce procédé est aussi à l'œuvre à Marseille. Pour Kamel Guemari, « à Marseille, alors que nous avons obtenu le 13 e mois et les primes trimestrielles, grâce à des syndicats combattifs, la direction de McDonald's veut nous éliminer car nous résistons. Mais cela ira devant la justice pénale».
Les salariés demandent la relocalisation des profits pour l'augmentation des salaires et la fin des discriminations syndicales.
"McDo se reverse un loyer à lui-même, mais au Luxembourg. Ils disent que ça relève de l'optimisation fiscale. Pour nous, c'est illégal. Nous, salariés, n'avons pas de prime de participation, parce que les bénéfices sont minorés. Ça fait dix ans que je travaille chez Mc Do, pendant des années, nous n'avons jamais touché un centime de participation sur les bénéfices.»
explique Gilles Bombard, salarié de McDonald's, syndicaliste à la CGT .
"Aujourd'hui, pour tous les salariés, la revendication est simple, nous voulons 13€ de l'heure, le fruit de notre travail » Gilles Bombard, CGT McDonald's Paris-IDF
« 25 ans que je travaille chez McDonald's, 25 ans que je ne vois pas de trace de leurs bénéfices. On nous refuse le 13 e mois, les augmentations salariales. On augmente les cadences avec les nouvelles bornes et le service à table sans recruter, faut que cela change... »
Source : https://solidaires.org/Le-11-mai-c-est-la-fet…
Source : https://solidaires.org/Manifestation-McDo-a-P…