samedi 5 mai 2018 à 10h
Rassemblement de salariés du Monoprix Gambetta Issy
Fin des pratiques de management
https://paris.demosphere.net/rv/62017
C'est à une forte mobilisation des personnels soutenus par la CGT et les usagers que la direction a du faire face ce vendredi 09 mars.
Ce sont plus d'une centaine de personnes en colère qui ont protesté ce jour là et ont ensuite investi le magasin afin de demander des comptes à la direction sur son refus de faire emmener à l'hôpital une collègue blessée, celle-ci devant attendre un bon moment avant d'être prise en charge.
C'est, en fait, l'accumulation d'incidents qui a fait débordé le vase !
Suite a ce mouvement, les délégué.es CGT ont été reçu.es par la direction régionale.
Nous lui avons rappelé notre revendication sur ce sujet : des sanctions s'impose a l'encontre de la direction. Depuis nous attendons toujours... Dans ce domaine comme dans d'autres, deux poids deux mesures !
Alors pour sortir de ce blocage nous demandons :
- Augmentation des salaires 150 EUROS NET
- Amélioration des conditions de travail / Moins de charge de travail;
- Des vrais évolutions des carrières EX : Un salarié toujours au même niveau 2.1 depuis plus de 5 ans
- Des CDI à temps pleins ( passage en CDI a temps complets des temps partiels )
- Embauche des personnels en CDI des personnels en CDD
- Le respect des contrats de travail ( 35h pas 50h c'est le cas de certains salariés et de plus non payés)
- Fin des pratiques de management de la direction ( dialogue social rompu avec les élus cgt, non respect des instances représentatives( chsct, ce, dp, irresponsabilités face aux dangers imminent, au cours d'année 2017 jusqu'à présent, rien n' a changé sur son comportement, il nous a bien fait comprendre qu'il était juste responsable du C.A et de l'image du magasin) Respect des salarié.es et de leurs représentants.
- Une collation matinale
- La prise des pauses soit payée par l'employeur
- Non à la répression syndicale et discrimination syndicale
- Une sanction soit prise concernant cet te direction, suite à plusieurs faits dramatiques produits à l'intérieur du magasin qui n'a pas respecté ses devoirs.
Les initiatives convergentes existent et ne demandent qu'à se généraliser
Tous devant le Monoprix Gambetta le Samedi 5 Mai 2018 a partir de 10H
Tous ensemble !
Dès la promulgation de la Loi Travail XXL et la ratification des ordonnances Macron, les patrons des multinationales du CAC40 n'ont pas tardé à s'en servir pour maintenir ou augmenter leurs profits, remplir les poches des actionnaires, détruisant au passage des milliers d'emplois et la vie des salarié.es.
Le secteur du Commerce et de la grande distribution n'y échappe pas et en profite pour restructurer et maintenir ses profits. Après Auchan en 2017, c'est le groupe Carrefour qui lance la grande offensive.
Ce sont 2400 suppressions d'emplois et 273 magasins menacés de fermeture.
Le groupe carrefour se porte très bien :
Pourtant le groupe Carrefour a réalisé 1 milliard d'euros de bénéfices sur 5 ans. Il a touché 2 milliards d'euros d'exonération de cotisations sociales et a versé 2 milliards d'euros de dividendes aux actionnaires.
Tout cela avec l'aide du gouvernement qui continue à suivre la feuille de route du MEDEF, en votant des lois régressives exploitant encore plus les travailleurs.
Le groupe Monoprix aussi se porte bien :
monoprix en chiffres :
- 477 millions d'euros de dividendes versés aux actionnaires en 2017
- Allégements de cotisations sociales de l'UES 2017 : 36 235 000 euros
- résultats 2017 en hausse: 1er trimestre 2017: +2.9%; 2ème trimestre :+3.6%; 3ème trimestre: 3.1%
Pendant que les actionnaires se gavent sur notre dos et grâce à notre travail fourni au quotidien qui fait que le groupe se porte très bien mais malheureusement la participation distribué aux salariés connait des fortes baisses chaque années :
- 2015 : 54% d'un salaire
- 2016 : 44% d'un salaire
- 2017 : 22% d'un salaire
Cela dure depuis le rachat de monoprix par le groupe casino en 2012 alors qu'avant cela, nous faisions parti du groupe Galeries Lafayette et que cette participation était souvent au minimum égale à 1 mois de salaire et voir plus.
Tout cela avec l'aide du gouvernement qui continue à suivre la feuille de route du MEDEF, en votant des lois régressives exploitant encore plus les travailleurs.
Une telle régression sociale est insupportable pour nous les salariés qui trinquent à la sueur de notre front, nous exigeons le partage des richesses .
Lien : https://paris.demosphere.net/rv/62017
Source : message reçu le 3 mai 08h