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jeudi 3 mai 2018 à 20h15

Projection débat « Des figues en avril »

Exposition « Chibanias, nos mères-courage »

  • Film « Des Figue en avril » de N. Dendoune
  • Expo "Chibanias, nos mères-courage" de FFR - Filles et Fils de la République

Projection suivie d'une rencontre-débat avec le réalisateur : Nadir Dendoune

« Des figues en avril »

Ce film dessine le portrait drôle et bouleversant de Messaouda Dendoune, filmé par son fils Nadir. Au delà de la personnalité attachante, malicieuse, déterminée et passionnée de la vieille dame de 82 ans, on la découvre au quotidien dans son deux pièces en région parisienne, ponctué par la présence invisible de l'absent. Elle apprend désormais à vivre seule depuis que son mari Mohand, atteint de la maladie d'Alzheimer, a été placé en maison médicalisée. Messaouda, bercée par ses chanteurs kabyles emblématiques, comme Slimane Azem, raconte avec fierté, sa France des quartiers populaires et le devenir de ses 9 enfants qu'elle a élevé. Selon son fils Nadir, "des enfants heureux qui travaillent,sa plus belle fierté". A travers le portrait de cette femme, de Messaouda, c'est le portrait de toutes les mères qui est peint.

En écho à ce film, vous pourrez également découvrir l'exposition de l'association FFR de Créteil : "Chibanias, nos mères-courage" un prolongement de ce film pour rendre enfin visibles toutes ces femmes qui ont vécu la France dans l'ombre et ce depuis plusieurs décennies.

Exposition : « Chibanias, nos meres-courage »

Cette exposition réalisée par l'Association FFR, Filles et Fils de la République, constituée d'une trentaine de portraits de chibanias, « femmes ayant les cheveux blancs » a vu le jour à Créteil le 8 mars 2015, pour la journée internationale des droits des femmes.

Elle se veut un hommage à toutes les femmes, nos mères, qui durant tout leur immigration, leur exil en France sont restées dans le plus parfait anonymat, dans l'ombre, dans l'invisibilité de la société française.

Elles n'ont eu d'existence que par le biais de statistiques ou perçues trop souvent comme victimes, soumises, analphabètes ou silhouettes fugaces visualisées par « le » foulard... avec tout ce que cela entraîne comme stéréotypes....

Or, elles ont été féminines voire féministes à leur manière et sans même le savoir et sans l'exprimer. Leurs filles en témoignent par leur mise en portrait ; une manière de leur rendre hommage de ce qu'elles nous ont donné comme force et courage pour appréhender notre avenir dans notre pays et « pour que leurs larmes deviennent une légende ».

Lien : https://paris.demosphere.net/rv/61809
Source : message reçu le 24 avril 17h