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mardi 10 avril 2018 à 12h

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Attention: ceci est la manifestation du 10 avril

Pour la manifestation du 19 avril, suivre ce lien:
https://paris.demosphere.net/rv/61031


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Manifestation à Paris - lycées, universités

Contre la loi Vidal-ORE, Parcoursup et tous les projets de démantèlement et de marchandisation de l'éducation, de l'enseignement supérieur et de la recherche.

Trajet / parcours: Rv 12h place de la Sorbonne, départ 12h45
Place de la Sorbonne > Bd Saint-Michel > Rue des écoles > Place Jussieu

https://safe.paris.demosphere.net/safe-domain/mail-import/message/185552/view-attachment?part=p-0-1&sdsession=anon&sdtoken=d09536f8a63d96a79b8bd4b8fcbed541e53689e7c4717fc66ed9da82e4ec5049

Lien : https://paris.demosphere.net/rv/61365
Source : message reçu le 8 avril 23h


Étendre la mobilisation pour bloquer les réformes

FERC-CGT, FNEC-FP FO, FSU, SUD éducation, SUNDEP, Solidaires étudiant-e-s, Unef, UNL, UNL-SD, SGL, FIDL, ASES, SLU

Le 22 mars, la grève a été très suivie dans toute la Fonction publique. Les 3 et 4 avril, les cheminot•e•s se sont massivement mis•e•s en grève. Au même moment, les jeunes sont descendu•e•s massivement dans la rue et le nombre d'universités et d'établissements mobilisés pour le retrait de la loi VIDAL-ORE, contre la plateforme ParcourSup et la réforme du bac et du lycée n'a cessé de croître. A ce jour des

Assemblées générales sont régulièrement organisées dans plus de 26 sites universitaires et plusieurs d'entre eux sont bloqués ou occupés. Les lycéen•ne•s depuis des semaines organisent régulièrement des blocages de leurs établissements. Mais le gouvernement reste sourd face à nos revendications. Il nous faut donc encore amplifier les actions.

Les cheminot•e•s réuni•e•s par centaines dans les AG les 3 et 4 avril ont exprimé leur détermination à obtenir le retrait du rapport Spinetta et des mesures gouvernementales contre la SNCF et leur statut.

De la même manière, nous sommes résolu•e•s à obtenir le retrait de la loi ORE, Parcoursup et de la réforme du baccalauréat et du lycée. Convaincu•e•s de la nécessité de défendre nos droits, nous appelons à amplifier la mobilisation.

Et ce d'autant plus que le gouvernement souhaite continuer à remettre en cause nos établissements et notre droit à l'éducation :

  • Il souhaite modifier l'arrêté licence pour : remettre en cause les droits étudiants sur la compensation des notes, les rattrapages ; individualiser les parcours pour mettre en concurrence les étudiant-e-s et à terme remettre en cause le cadre national du diplôme, faire intervenir le monde « socio-économique » en licence afin de « professionnaliser » ce diplôme, remplacer l'évaluation des connaissances par celle des «blocs de compétences», changer l'ensemble des modalités d'évaluation ; mettre en concurrence le DUT avec les Licences pro
  • Il souhaite individualiser les rémunérations en gelant le point d'indice pour tous les agent-e-s et en augmentant les primes données à une minorité d'enseignant-e-s ;
  • Il souhaite augmenter plus encore le recours aux contractuel.le-s plus « flexibles » afin de diminuer le nombre d'agent-e-s sous statuts garants de notre indépendance, de notre qualification et du service de l'intérêt général ;
  • Les député-e-s LREM via la commission des finances de l'assemblée nationale ont commandé un rapport à la Cour des comptes en vue d'augmenter les frais d'inscription ;
  • Il annonce une réforme de la formation des enseignant-e-s - chercheur-euse-s et une réforme de la formation des enseignant-e-s et des ESPE.

Toutes les lignes rouges que nos organisations avaient déjà explicitées lors de la pseudo-concertation des mois de septembre-octobre 2017 à propos de l'accès en premier cycle sont franchies.

Les textes fixant les conditions de la réforme du bac et du lycée général et technologique confirment la volonté du gouvernement de supprimer des postes et de construire un lycée préparant la sélection dés lycéen•ne•s organisée par Parcoursup. Cette logique de tri social se retrouve dans les rapports ministériels sur l'apprentissage et la réforme à venir de la voie professionnelle.

Avec les étudiant•e•s, les lycéen•ne•s, les personnels mobilisés, nous affirmons : la loi ORE, Parcoursup et la réforme du bac et du lycée instaurent la sélection à l'entrée à l'université, cassent les diplômes nationaux, creusent les inégalités sociales et territoriales. Nous exigeons leur retrait et appelons les personnels, les étudiant•e•s à développer les assemblées générales. A mettre en débat : les moyens pour bloquer les réformes destructrices du gouvernement, la construction de la grève et sa reconduction. Nous appelons à soutenir toutes les mobilisations locales et à les construire en convergence avec les autres secteurs en lutte pour la défense des services publics et de nos statuts (cheminot•e•s, hospitalier•e•s, nettoyage,...).

Nos organisations appellent à soutenir et à participer à la mobilisation du 10 avril initiée par les organisations de jeunesse. Elles déposent des préavis de grève couvrant tou•te•s les personnel•le•s.

L'interfédérale de l'éducation se donnent rendez-vous le 10 avril pour coordonner et poursuivre la mobilisation.

Source : http://sudeducation92.ouvaton.org/spip.php?ar…


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Journée nationale de mobilisation et d'actions

dans le supérieur et la recherche - 10 avril 2018

Après le succès de la journée nationale de mobilisation du 22 mars dans la fonction publique qui a réuni plus de 400 000 manifestant.e.s dans toute la France, après celles des 3 et 4 avril avec la grève des cheminots et le soutien des étudiant.e.s et de toute une partie de la population, le nombre d'universités et d'établissements mobilisés pour le retrait de la loi Vidal-ORE et contre la plate-forme Parcoursup ne cesse de croître. À ce jour, des assemblées générales sont régulièrement organisées dans au moins 25 établissements et plusieurs d'entre eux sont bloqués ou occupés. Bientôt, une centaine de départements ou UFR se seront engagés à ne pas participer au tri social des dossiers des lycéen.ne.s et à accepter tous les bachelier/ière.s. Non seulement le gouvernement reste sourd aux revendications des étudiant.e.s et des travailleur/euse.s engagé.e.s dans ces mouvements, mais il ouvre d'autres chantiers de réformes qui apparaissent comme autant de provocations :

  • les députés LREM, via la commission des finances de l'Assemblée nationale, viennent de passer commande à la Cour des comptes d'un rapport en vue d'augmenter les frais d'inscription à l'université ;
  • la ministre de l'ESRI et le gouvernement entendent modifier l'arrêté licence avec les objectifs suivants : réviser à la baisse le nombre d'heures de formation, en finir avec la compensation des notes, individualiser les parcours, permettre des inscriptions « à la carte » au détriment des progressions pédagogiques, faire intervenir le monde « socio-économique » afin de « professionnaliser » ce diplôme, doubler l'évaluation des connaissances par la certification de « blocs de compétences »… Tout cela aura pour conséquence de casser les collectifs d'apprentissage et de mettre à mal le cadre national de la licence pour assujettir l'Université aux seules finalités économiques et du marché de l'emploi ;
  • au travers des « chantiers de transformation publique » le gouvernement entend s'attaquer au statut de fonctionnaire pourtant garant de la liberté pédagogique, de l'indépendance de la recherche, de la qualification des agent.e.s et du service de l'intérêt général : il souhaite augmenter encore le recours aux contractuel.le.s, plus « flexibles », afin de diminuer le nombre d'agent.e.s sous statut et de recourir à de « nouvelles formes de contrat », ce qui pourrait bien se traduire par la mise en place du contrat de mission ; il souhaite individualiser encore plus les rémunérations en gelant le point d'indice pour tous les agent.e.s et en augmentant les primes données à une minorité ; il « offre » à celles et ceux qui refuseraient une mobilité forcée un « départ volontaire »…
  • la ministre et le gouvernement remettent en cause les organismes nationaux de recherche, au travers des restructurations imposées et des politiques de site. Cette évolution est illustrée par les récentes propositions du jury des Idex validées par le Premier ministre qui permettraient aux président.e.s d'Idex d'amender les projets de budgets des institutions fondatrices et d'exercer un droit de veto sur le recrutement des enseignant.e.s-chercheur/euse.s, enseignant.e.s et chercheur/euse.s de ces mêmes institutions : soit une véritable mise sous tutelle des Idex, des différents établissements y compris des organismes nationaux de recherche, remettant en cause leur mission nationale de service public de la recherche.

Toutes les lignes rouges que nos organisations avaient déjà explicitées lors de la pseudo-concertation des mois de septembre-octobre 2017 à propos de l'accès en premier cycle sont franchies et ce gouvernement, comme les précédents, refuse d'investir en proportion de l'augmentation, dont chacun devrait pourtant se féliciter, des effectifs dans l'ESR. Dans ce contexte, toutes ces réformes visent à casser la démocratisation en affaiblissant le service public, les statuts des fonctionnaires, et à ouvrir les missions de l'enseignement supérieur à un marché concurrentiel qui doit mener à une privatisation rampante. Elles conduisent à abandonner toute politique nationale de recherche. Les étudiant.e.s, les lycéen.ne.s et les personnels de l'enseignement supérieur et de la recherche s'opposent à ces réformes et demandent au gouvernement de répondre à leurs revendications.

Les organisations soussignées exigent :

  • une augmentation des salaires ;
  • l'abrogation du jour de carence ;
  • la défense et la pérennisation du système de retraites par répartition et des régimes particuliers ;
  • un plan pluriannuel de création d'emplois de fonctionnaires, enseignant.e.s-chercheur/euse.s, chercheur/euse.s, ingénieur.e.s, technicien.ne.s, personnels de bibliothèques et administratifs, à hauteur de 6 000 créations par an pendant dix ans ; et dès à présent, le dégel de tous les emplois vacants ;
  • la fin de la politique de précarisation et la mise en place d'un plan de titularisation des contractuel.le.s et vacataires de l'ESR ;
  • une réelle augmentation du financement public de l'ESR : 3 milliards d'euros par an pendant dix ans pour atteindre l'objectif de 1 % du PIB pour la recherche publique et de 2 % du PIB pour l'enseignement supérieur ;
  • la préservation et la consolidation du statut général de la fonction publique ;
  • un moratoire sur tous les processus d'expérimentation, de restructuration et de fusion d'établissements et organismes ;
  • le maintien du baccalauréat comme diplôme national et premier grade universitaire, garantissant l'accès de toutes et tous les bachelier/ière.s sur tout le territoire aux filières post-bac et aux établissements de leur choix ;
  • l'abandon de l'instauration de blocs de compétences en lieu et place des diplômes et des qualifications ;
  • l'abandon du projet de loi sur le premier cycle post-bac, l'ouverture de places supplémentaires et le refus de toute sélection à l'entrée à l'université.

Aussi nos organisations appellent-elles :

  • à organiser des assemblées générales dans tous les établissements afin de débattre des modalités d'actions locales et des suites à donner ;
  • à construire en convergence avec les autres secteurs en lutte des actions dans la durée pour la défense des services publics et de nos statuts ;
  • à définir les modalités d'action pour lutter contre toutes les formes de restructurations actuellement en cours dans l'enseignement supérieur et la recherche publics ;
  • à organiser une journée nationale d'action et de manifestation, le mardi 10 avril 2018, contre la loi Vidal-ORE, sa plate-forme Parcoursup et contre tous les projets de démantèlement et de marchandisation de l'éducation, de l'enseignement supérieur et de la recherche.

Appel de :

CGT FERC-SUP, SNTRS-CGT, CGT-INRA, SNASUB-FSU, SNCS-FSU, SNESUP-FSU, SNEP-FSU, SNETAP-FSU, SLU, SOLIDAIRES ÉTUDIANT.E.S, SUD ÉDUCATION, SUD RECHERCHE EPST, UNEF, FIDL, SGL, UNL

Source : http://www.sauvonsluniversite.com/spip.php?ar…


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Appel de la coordination nationale étudiante de Nanterre

Nous, étudiant· e· s de 35 établissements d'enseignement supérieur réuni· e· s en Coordination Nationale Étudiante à Nanterre les 7 et 8 avril 2018, réaffirmons notre volonté et notre détermination à lutter contre le gouvernement Macron et ses réformes antisociales.

Depuis plusieurs semaines, nous sommes activement mobilisé· e· s contre les attaques qui pleuvent sur les universités et les lycées.Le gouvernement a décidé de détruire l'ensemble de nos conquis sociaux et notre droit à une éducation publique, gratuite et ouverte à tou· te· s. En effet, la loi Orientation et Réussite des Étudiants vise à fermer les portes de l'université à tou•te•s celleux issu•e•s des milieux les plus précaires, institutionnalisant une véritable sélection en fonction de notre origine sociale - réelle ou supposée - et les moyens de nos parents. Dans le même temps, le gouvernement instaure la fin du bac national et prévoit une réforme des lycées qui s'inscrit dans la même logique que le Plan Étudiants. Celui-ci prévoit, outre la sélection sociale, de supprimer la compensation, les rattrapages et le redoublement afin d'adapter nos universités aux besoins du marché et de mettre en place des facs toujours plus concurrentielles et réservées aux élites. Les projets de fusion et autres grands établissements vont dans le même sens.

Le 22 mars, qui a vu 500 000 personnes de différents secteurs descendre dans la rue, a été un moment de cristallisation et d'amplification de la mobilisation dans les universités. Un nouveau cap a été franchi à la suite de cette journée de grève. Nombre de facs ont connu de grosses assemblées générales : 1000 personnes à Paris 1, plus de 2 000 à Toulouse et Montpellier, plus de 600 à Nancy ou Nantes… Face à cette mobilisation, le gouvernement a préféré condamner les blocages et les occupations plutôt que les groupes d'extrême-droite qui ont tabassé des étudiant•e•s mobilisé•e•s dans les amphithéâtres comme à Montpellier, Lille ou Strasbourg. Il a même envoyé des policiers dans nos universités pour déloger manu militari des étudiant•e•s qui se les étaient réappropriées. Ces violences sont inacceptables et nous les condamnons très fermement. C'est par la force du nombre que nous lutterons contre ces attaques, de l'extrême-droite comme du gouvernement.

Mais aujourd'hui, ce ne sont pas que les lycéen•ne•s et les étudiant•e•s qui subissent la politique pro-patronale et antisociale du gouvernement. Celui-ci attaque sur tous les fronts : en facilitant les licenciements collectifs dans le privé (comme à Carrefour), en s'attaquant aux cheminot•e•s et à l'ensemble de la fonction publique (remise en cause de la garantie de l'emploi, des conditions de travail et de l'accès aux services publics à la SNCF ou dans les hôpitaux). Il a en outre comme projet une réforme des retraites et une autre visant à restreindre l'accès au chômage.

En réponse, de nombreux secteurs sont entrés en lutte ces dernières semaines, au delà des rangs de la jeunesse : les cheminot•e•s, les personnels hospitaliers, les intérimaires sans papiers, les employé•e•s de la fonction publique, des EHPAD, d'Air France, de Pimkie, de Ford-Blanquefort, des déchetteries… Nous soutenons également les personnels du CROUS et tous autres personnels d'universités en lutte. C'est aujourd'hui une bataille globale contre la politique de ce gouvernement au service du patronat qui s'ouvre. La journée du 22 mars, mais aussi celle du 3 avril, ont posé les premiers jalons d'une convergence des luttes qui apparaît plus que jamais nécessaire face à l'offensive du gouvernement. Le gouvernement condamne constamment les « privilégié•e•s » de fonctionnaires, les « fainéant•e•s » de chômeurs et essaie de nous faire croire qu'il y aurait des bon•n•e•s et des mauvais•e•s, migrant•e•s. Nous devons nous opposer à ce discours. Nous condamnons la misère, la précarité et le rejet de celles et ceux dans l'urgence. Nous ne pouvons pas rester isolé•e•s, chacun•e dans notre coin. Le gouvernement nous attaque tou•te•s et ce n'est que tou•te•s ensemble en grève et dans la rue que nous pourrons imposer nos revendications. Notre réponse doit être à la hauteur des attaques : c'est par la grève générale reconductible, par le blocage total de l'économie, que nous ferons reculer Macron et le patronat. Ainsi, nous appelons à cesser toute tentative de dialogue social avec ce gouvernement qui n'entend que le rapport de force. En ce sens nous appelons à amplifier encore d'avantage la mobilisation et à faire le lien avec l'ensemble des secteurs, notamment ceux en pointe de la mobilisation, comme les cheminot•e•s, en nous joignant à leurs initiatives. C'est pourquoi la journée de grève du 9 avril à la SNCF doit s'inscrire dans cette dynamique de convergence des luttes.

Parce que le mouvement doit se doter d'une stratégie gagnante, nous appelons les AGs à réfléchir aux suites à donner, notamment concernant les mobilisations du 1er, du 3 , et du 5 mai qui devront être tranchées à la prochaine CNE.

Nous appelons ainsi tou·te·s les étudiant e s à rejoindre ou continuer la lutte et à se mettre en lien avec les autres secteurs afin de généraliser la mobilisation au-delà de l'enceinte des universités. Nous encourageons les étudiant e·s mobilisé·e·s à s'adresser aux lycéen· ne· s pour les convaincre de se mobiliser.

Pour confirmer la dynamique ascendante dans les universités, nous appelons à se mobiliser massivement le mardi 10 avril afin d'ancrer durablement la grève sur un maximum de campus. C'est le moment de durcir le ton, comme en témoignent les nombreux blocages et occupations de ces derniers jours. La date du samedi 14 avril, en lien avec la grève des cheminots, doit être l'occasion de faire des manifestations de masse pour montrer notre détermination contre le gouvernement et montrer la légitimité du mouvement. Enfin nous appelons à nous joindre à la journée nationale de grève du 19 avril qui s'inscrit dans la continuité du 22 mars.

Nous revendiquons :

  • l'abrogation de la loi ORE
  • la suppression des projets de refonte des licences, de réforme du bac, de réforme du lycée et de l'apprentissage
  • l'abandon des projets de fusion et autres grands établissements
  • des investissements à hauteur des besoins dans l'éducation, l'enseignement supérieur et l'ensemble de la fonction publique
  • un réinvestissement massif dans le service public du CROUS qui subit également des attaques libérales
  • le retrait de la réforme du rail
  • le retrait de la loi asile-immigration

Nous réaffirmons notre solidarité internationale avec l'ensemble des populations qui subissent les attaques incessantes des pays impérialistes

Nous appelons à une prochaine Coordination Nationale Etudiante les 21 et 22 avril. Celle-ci se tiendra dans la première université qui proposera de l'accueillir en Assemblée Générale.

Source : https://tendanceclaire.org/breve.php?id=27673


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Mobilisation nationale le 10 avril

Parcoursup, sélection, CAP22

SUD éducation

Sélectionner à tout prix

La loi Orientation et Réussite des Étudiants (ORE) généralise la sélection à l'entrée de toutes les filières de l'enseignement supérieur français. Le gouvernement s'est notamment arc bouté sur le refus de laisser les élèves hiérarchiser leurs vœux sur Parcoursup comme ils le faisaient sur APB, alors que ce système va créer d'énormes listes d'attentes anxiogènes et inutiles. Pourquoi ? Sur APB, dans de nombreuses formations, le nombre d'élèves qui les choisissaient en premier vœu correspondait peu ou prou au nombre de places. La non-hiérarchisation des vœux au contraire augmente mécaniquement le nombre de candidatures reçues dans de nombreuses filières, alors même que les candidat-e-s ne prendront pas les places s'ils en trouvent ailleurs. On gonfle ainsi artificiellement les demandes pour qu'elles excèdent partout les capacités d'accueil, et ainsi contraindre toutes les formations à classer, trier, sélectionner les candidatures, même dans les filières non-saturées où la sélection se trouve non seulement nier le droit à l'éducation, mais imposer aux personnels un lourd travail de classement en définitive inutile ! L'obstination du gouvernement montre bien le caractère idéologique de cette réforme : il faut à tout prix mettre les élèves en compétition partout, et rendre l'ensemble du système sélectif.

Casser la licence

La ministre de l'ESRI et le gouvernement entendent modifier l'arrêté licence avec les objectifs suivants : réviser à la baisse le nombre d'heures de formation, en finir avec la compensation des notes, individualiser les parcours, permettre des inscriptions « à la carte » au détriment des progressions pédagogiques, faire intervenir le monde « socio-économique » afin de « professionnaliser » ce diplôme, doubler l'évaluation des connaissances par la certification de « blocs de compétences »… Tout cela aura pour conséquence de casser les collectifs d'apprentissage et de mettre à mal le cadre national de la licence pour assujettir l'Université aux seules finalités économiques et du marché de l'emploi.

Casser la fonction publique

Au travers des « chantiers de transformation publique » le gouvernement entend s'attaquer au statut de fonctionnaire pourtant garant de la liberté pédagogique, de l'indépendance de la recherche, de la qualification des agent.e.s et du service de l'intérêt général : il souhaite augmenter encore le recours aux contractuel.le.s, plus « flexibles », afin de diminuer le nombre d'agent.e.s sous statut et de recourir à de « nouvelles formes de contrat », ce qui pourrait bien se traduire par la mise en place du contrat de mission ; il souhaite individualiser encore plus les rémunérations en gelant le point d'indice pour tous les agent.e.s et en augmentant les primes données à une minorité ; il « offre » à celles et ceux qui refuseraient une mobilité forcée un « départ volontaire »…

Construire la mobilisation

C'est maintenant près d'une trentaine d'universités qui ont rejoint la mobilisation. Blocages, occupations, assemblées générales se multiplient. Dans plusieurs universités, les personnels ont également voté la grève. SUD éducation appelle à renforcer cette mobilisation.

Refusons la marchandisation de l'éducation ! Imposons par la grève et dans la rue l'abrogation de la loi relative « à l'orientation et à la réussite des étudiants » (ORE) !

Source : http://www.sudeducation.org/Mobilisation-nati…


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Université Paris 1 en grève - AG du 9 avril 2018

Appel à la grève des personnels administratifs et enseignants de l'Université de Paris I

Depuis plusieurs semaines, les mobilisations d'étudiant.es, d'enseignant.es et de personnels administratifs contre la loi ORE prennent de l'ampleur, en particulier à Paris I où les étudiant.e.s occupent plusieurs centres tandis que d'autres sont fermés depuis plusieurs jours ou semaines. Pourtant, le gouvernement s'obstine à vouloir organiser les examens coûte que coûte tout en mettant en œuvre ParcourSup à marche forcée.

Nous condamnons fermement les attaques de milices d'extrême droite sur les campus, comme à Tolbiac dans la nuit du 6 au 7 avril.

Nous dénonçons la délocalisation précipitée des enseignements et des examens qui pourrait casser la mobilisation.

Nous rappelons que le manque chronique de moyens, consécutif aux coupes budgétaires successives dans l'ESR, nous conduit à exercer nos métiers dans des conditions inadmissibles au détriment de la réussite des étudiant.es.

Ainsi, nous personnels administratifs et enseignants mobilisé.es de l'Université Paris I, reconduisons la grève ce lundi 9 avril jusqu'à la prochaine assemblée générale, qui aura lieu le jeudi 12 avril à 9h Amphi K - PMF, et appelons la présidence de l'université à suspendre la tenue des examens.

Nous appelons l'ensemble de nos collègues à rejoindre la grève et à venir nombreux à la prochaine assemblée générale.

Nous appelons tou.te.s nos collègues à participer à la journée nationale de mobilisation et d'actions dans le supérieur et la recherche du mardi 10 avril.

Nous vous donnons rdv pour nous réunir dès midi dans la cour de la Sorbonne.

Prochaine Assemblée Générale le jeudi 12 avril à 9h Amphi K - centre PMF.

Motion spécifique sur la non tenue des examens

L'AG des personnels administratifs et enseignants réunie le lundi 9 avril au centre Panthéon dénonce les conditions imposées par la Présidence pour la tenue des examens, dont certains démarrent dès cette semaine, et en particulier :

  • Une organisation des examens dans la précipitation, sans aucune réflexion sur le plan pédagogique. Nous soulignons une rupture d'égalité entre les étudiants qui n'ont pas pu suivre la même charge de cours : certain.e.s ont pu avoir un semestre complet, d'autres six semaines.
  • Une rupture d'égalité entre les étudiant.e.s non mobilisé.e.s et celles et ceux mobilisé.e.s, notamment les jours banalisés.
  • L'organisation hasardeuse de ces examens: les convocations aux examens lancées par des canaux non réglementaires (exemple du département des langues) et des examens organisés hors délais (changement de date, de lieu et d'horaires, posant des problèmes pour les étudiant.e.s salarié.e.s et pour les enseignant.e.s).
  • Des problèmes de planning: des enseignant.e.s et des étudiant.e.s ont des examens qui s'enchainent sur des sites différents et éloignés.
  • Les conditions de reprographie et la fourniture des copies anonymes qui sont incertaines.
  • Le droit au tiers temps ainsi que les dispositifs d'aide pour les étudiant.e.s qui ne sont pas assurés.

Attachés à la réussite effective des étudiant.e.s et à une évaluation juste, nous jugeons irresponsables la tenue des examens et demandons à la Présidence de Paris I leur suspension.

Source : message reçu sur Prep.Coord.Nat le 9 avril 13h