dimanche 15 avril 2018 à 15h
Attention: ceci est la manifestation du 15 avril.
Pour la manifestation du 19 avril, suivre ce lien:
https://paris.demosphere.net/rv/61031
Manifestation contre la loi asile / immigration
https://paris.demosphere.net/rv/61221
Trajet : Assemblée Nationale (Pl. E. Herriot) - Sénat
Le Bureau d'accueil et d'accompagnement des migrants - BAAM - appelle toutes les personnes avec ou sans papiers, les collectifs, les associations, les syndicats et les partis politiques à se mobiliser contre la loi asile/immigration !
L'heure est à l'action, à la lutte contre ce projet de loi, elle doit avoir lieu ici et maintenant.
Voici quelques exemples des articles les plus dangereux de ce projet de loi :
- Ainsi l'article 5 de cette future loi, abaisse le délai de 120 jours à 90 jours pour présenter une demande d'asile en procédure normale, permet à l'OFPRA (Office Français de Protection des Réfugiés et Apatrides) d'imposer la langue dans laquelle le demandeur d'asile sera entendu et pire encore, permet la convocation des migrantEs par tous moyens (téléphone, mail, texto).
- L'article 8, en rendant non suspensif les recours devant la Cour nationale du droit d'asile (CNDA) pour les personnes ressortissantes des pays sûrs, met en danger, par exemple, les migrantEs LGBTI originaire de ces pays. En effet, ceux ci pourront être expulsés vers des états menant des politiques LGBT-phobe (peine de mort, prison, torture ...).
- L'article 6, en réduisant le délai de recours de 1 mois à 15 jours, va considérablement limiter l'accès aux droits des demandeurs d'asile.
- L'article 16, relatif à la rétention administrative, à projet d'augmenter de la durée maximum d'enfermement en centre de rétention administrative (CRA) pour passer de 45 jours à 135 jours.
- L'article 19 prévoit d'aligner le régime de retenue administrative (16h) sur le régime de la garde à vue (24h). Cette augmentation du délai de rétention posera davantage de problèmes aux migrantEs malades et ayant besoin de prendre un traitement, en plus de les criminaliser.
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- Parce que nous refusons le système de FRONTEX, EURODAC et Dublin.
- Parce que nous refusons les violences quotidiennes a l'encontre des migrantEs dans le calaisis, à Paris et dans le sud de la France.
- Parce que nous refusons la mise en concurrence des demandeurs d'asile et des sans papiers.
- Parce que nous refusons d'être les témoins passifs d'une politique gouvernementale attentatoire aux libertés des migrantEs.
- Parce que nous refusons cette pratique politique qui consiste à diviser les combats politiques afin de mieux les affaiblir.
- Parce que nous sommes beaucoup plus fort par notre nombre et nos volontés réunies.
Nous, pour qui la solidarité n'est pas un vain mot mais un principe, nous vous appelons à une grande manifestation le 15 avril à 15h, veille du passage du texte à l'Assemblée Nationale, au départ de l'assemblée nationale jusqu'au Sénat.
Seule notre détermination collective fera reculer le gouvernement.
Si vous souhaitez signer l'appel, vous pouvez nous envoyer un mail à baam .asso@gm ail.com ou par message sur notre page Facebook.
Si vous souhaitez vous mobiliser dans votre région et vos villes, n'hésitez pas à vous coordonner et vous rapprocher de nous.
Appel à manifester soutenu par :
Encrages, Bus des femmes, Inter-LGBT, Solidarité Migrants Wilson, Mouvement ECOLO, CLAQ, LDH Paris 18, RESF 75, Acceptess-T, association Mahassine, Pride De Nuit, Actup Paris, L'Afro, Générations Immigration Île de France, UNEF, La cuisine des migrants, AIDES, Collectif Quartiers Libres, collectif P'tit dej' à Flandres, United Migrants, FUMIGÈNE, Stalingrad Connection, inFLEchir, SNMD-CGT de la Cité Nationale de l'Histoire de l'Immigration, Sœurs de la Perpétuelle Indulgence - Couvent de Paname, Thot, association Polyvalence, Witch Bloc Paris, Gras Politique, collectif des travailleurs-euses de l'asile, Ardhis, Welcome 2 Nanterre, Quartiers Solidaires, Potere al Popolo Paris, FièrEs, Collectif d'Entraide et d'Echanges Linguistiques, FASTI, L'auberge des migrants, STRASS, Shams France, Le Vestiaire des Migrants Paris, OUTrans, collectif ŒIL, Action Antifasciste Paris Banlieue, Les méduses de Lyon, NRJKIR Paris 8, LDH Paris 10-11, collectif Quid'autre, collectif Sorbonne sans frontière, GISTI, Intersyndicale de la CNDA syndicat indépendant du personnel du Conseil d'Etat et le la Cour Nationale du Droit d'Asile (SIPCE)FO et Cgt, Act Up Sud-Ouest, Europe Écologie Les Verts, Paris d'exil, ANT...
Lien : https://paris.demosphere.net/rv/61221
Source : http://baamasso.org/fr/manifestation-2-contre…
Source : message reçu sur la liste RESF-75 le 27 mars 21h
Source : http://www.cip-idf.org/
Source : https://www.facebook.com/events/1558960784225…
Source : message reçu le 13 avril 18h
Nouvelle loi Asile-Immigration :
Ne laissons pas passer cette loi raciste ! Vive la solidarité !
SUD éducation 93
G.Collomb, le ministre de l'Intérieur du gouvernement Macron, a présenté le 21 février 2018 au conseil des Ministres le projet de loi « Asile-Immigration ». Ce projet de loi décrit un très net recul des droits et va, s'il est adopté, dégrader la situation d'un très grand nombre de personnes étrangères. Il s'inscrit dans un contexte ultra-répressif de chasse aux sans-papier-e-s, y compris des mineur-e-s, où la solidarité est devenu un délit !
Que dit le texte du projet de loi ?
- La volonté de restreindre les délais et les possibilités de faire des recours
- La réduction du délai de recours de 30 à 15 jours
- La réduction du délai pour déposer une demande d'asile, de 120 jours à 90 jours après l'entrée en France
- La restriction du recours au droit au séjour pour soins : une personne dont la demande d'asile a été rejetée ne pourra plus solliciter un titre de séjour pour soins alors que 39 % des personnes détentrices d'un titre de séjour pour soins avaient précédemment vu leur demande d'asile rejetée.
- La criminalisation des migrant-e-s
- L'allongement de la durée de la rétention administrative jusqu'à 135 jours
- Le bannissement des personnes étrangères et la systématisation des interdictions de retour sur le territoire français
- L'allongement de 16h à 24h de la durée de la retenue administrative pour vérifier le droit au séjour : c'est « une forme de garde à vue pour étranger-e-s »
- L'instauration d'un délit de franchissement des frontières va être créé entraînant une peine d'un an d'emprisonnement et une amende de 3.750 euros.
Nous sommes tous et toutes concerné-e-s par ce projet de loi qui dégradent les droits de nos élèves, de leur famille, de nos collègues.
S'attaquer aux migrant-e-s, c'est s'attaquer aux droits de tous et toutes !
Manifestons notre opposition à ce projet de loi la veille du passage du texte à l'Assemblée Nationale.
Manifestation dimanche 15 avril à 15h, au départ de l'Assemblée Nationale.
Dans l'Éducation Nationale, cette loi aggravera la situation existante et Sud Éducation 93 en demande le retrait
Les élèves nouvellement arrivé-e-s en France sont largement discriminé-e-s dans l'institution scolaire : l'État refuse de mettre en œuvre les moyens nécessaires à leur scolarisation et la transformation des Classes d'Accueil en dispositif UPE2A avec un volume horaire moindre. Il y a urgence à scolariser dans de bonnes conditions tou-te-s les élèves.
Sud Éducation 93 revendique :
- La scolarisation et le droit à la poursuite d'études des élèves majeur-e-s isolé-e-s
- Des procédures d'affectation rapides, transparentes et efficaces pour les jeunes qui viennent d'arriver en France
- Des dispositifs CLA (Classe d'accueil pour élèves primo-arrivant-e-s, et non-francophones) à 26h en collège et 32h en lycée, avec les moyens indispensable pour assurer les apprentissages
- Une intégration dans les classes banales correspondant au parcours individuel de l'élève
- Des ouvertures de classes d'accueil pour répondre aux besoins.
Une autre politique d'accueil (logement - travail - formation) est nécessaire pour nos élèves mais aussi pour nos collègues. En effet, parce qu'ils et elles viennent de territoires extra-européens, certains de nos collègues ne peuvent passer les concours de la Fonction Publique et exercent le même métier que leurs collègues fonctionnaires sans bénéficier pour autant des mêmes droits.
Ces personnels subissent à la fois un statut plus défavorable, celui de contractuel, et des conditions de vie plus précaires puisque les personnes disposant d'un titre de séjour ont plus de difficultés à se loger et à bénéficier des aides sociales qui devraient pourtant bénéficier à tous. Sud Éducation 93 a dénoncé à plusieurs reprise une pratique illégale, celle de l'alignement de la durée du contrat sur celle du titre de séjour de l'agent-e.
L'institution profite de la vulnérabilité de ces personnels et n'hésite pas à les utiliser comme une main d'œuvred'oeuvre corvéable. Sud Éducation 93 dénonce les pratiques discriminantes à l'égard de ces personnels.
Sud Éducation 93 combat la hiérarchie entre les statuts et revendique la titularisation sans condition de concours ni de nationalité de tous les personnels qui exercent de manière contractuelle :
À travail égal, statut égal ! Refusons toutes les lois racistes ! Obtenons des droits pour nos élèves et pour les personnels ! Français-es, Immigré-es, égalité des droits !