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samedi 5 juillet 2008 à 16h

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Action festive « sous les velib’, la pub’ »

A l’appel de Résistance à l’agression publicitaire, la Vélorution, la Brigade activiste des clowns, les Déboulonneurs, SUD-Solidaires, « Relocaliser et désinformatiser »

Venez nombreux à l’action festive

Samedi 5 juillet 2008 à 16 heures
A la station vélib’ de la place Edmond Michelet à côté du centre Georges Pompidou (4e)
Métro : station Châtelet ou Rambuteau

Des vélos oui, mais sans les afficheurs et leurs publicités ! N’y a-t-il pas contradiction totale à financer un projet de promotion de vélos par un secteur qui fait l’apologie de la voiture ? Les vélib’ ne sont pas gratuits et encore moins payés par les publicitaires, c’est le consommateur qui, par le biais de ses achats, paye les vélib’.

Le vélib’ est le cheval de Troie de la publicité, créé par les afficheurs pour envahir un peu plus l’espace public tout en se donnant une image de protecteur de l’environnement. A l’heure du réchauffement climatique,l’instrumentalisation d’un projet comme le vélo en libre service par les publicitaires est particulièrement grave pour la société et l’environnement.

Avec la généralisation du défilement des panneaux, vélib’ s’est traduit à Paris par un triplement de la surface publicitaire. Alors que de plus en plus de citoyens souhaitent une diminution de la pression publicitaire, il est intolérable que les vélos en libre service servent à justifier une inflation de publicités.

Des solutions alternatives existent. En conséquence, nous demandons que la mise à disposition de vélos ne soit jamais liée au marché publicitaire mais soit au contraire envisagée comme un véritable service public de promotion du vélo auprès de la population et non comme un outil au service des publicitaires.

Contact : laure@antipub.org ou 01 43 28 39 21

Source : message reçu le 18 juin 


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COMMUNIQUE DE PRESSE COMMUN :

Résistance à l’agression publicitaire, la Vélorution Ile de France, la Brigade activiste des clowns, les Déboulonneurs Ile de France, SUD-Solidaires

Faire des vélib’ un véritable service public

A Paris, le 16 juin 2008 – A l’heure du réchauffement climatique, l’instrumentalisation du système des vélos en libre service (VLS) par les afficheurs est particulièrement grave pour la société et l’environnement. On en voit aujourd’hui les effets pervers sur les salariés de la Cyclocity. En conséquence, nous souhaitons que les vélib’ ne soit plus la propriété de l’afficheur JCDecaux. Au même titre que le bus, le tramway, etc. et en solidarité avec les salariés de la Cyclocity, nous demandons à la mairie de Paris d’envisager la mise à disposition de VLS comme un véritable service public.

Il n’est donc pas question de discuter l’utilité de ce projet de VLS mais bien d’en dénoncer le mode de gestion. Aucune raison fonctionnelle ne justifie de lier vélos et panneaux publicitaires. Au contraire, la mairie de Paris gagnerait davantage notamment en termes de transparence des coûts, de souplesse de fonctionnement notamment pour l’extension du service à la banlieue et de respect de la concurrence, à dissocier le marché publicitaire du marché des VLS. Par exemple, la collusion du marché des VLS avec la publicité limite le choix des opérateurs aux spécialistes de la publicité, excluant des appels d’offre les professionnels du vélo qui ne proposent pas de gérer de l’affichage publicitaire. Or, une politique crédible en la matière mériterait qu’on la confie à des professionnels de la question. N’y a-t-il pas contradiction totale à financer un projet de promotion de vélos par un secteur qui fait l’apologie de la voiture ?

Plusieurs villes ont envisagé la mise à disposition de VLS comme un service public. Ainsi, la communauté d’agglomération du Val de Loire a offert des VLS au même coût que JCDecaux, mais sans couplage avec un marché publicitaire. Véritable autorité organisatrice de la promotion de ce service, la ville ne se trouve pas pieds et poings liés aux afficheurs. Il est important aussi de rappeler que les vélib’ ne sont pas gratuits et encore moins payés par JCDecaux, c’est le consommateur qui, par le biais de ses achats, paye les vélib’. La publicité est une sorte d’impôt indirect ! En outre, un service public de VLS rendrait les vélos accessibles à tous même aux personnes défavorisées qui n’ont pas 150 euros de caution disponible sur leur compte.

De plus, le vélib’ est le cheval de Troie de la publicité, créé par les afficheurs pour envahir un peu plus l’espace public tout en se donnant une image de protecteur de l’environnement. C’est ce qu’on appelle de l’écoblanchiment publicitaire. Car avant d’être un projet de développement du vélo, le système des VLS est avant tout un marché publicitaire. Avec la généralisation du défilement des panneaux, vélib’ s’est traduit à Paris par un triplement de la surface publicitaire. Systèmes déroulants et le plus souvent lumineux qui décuplent leur impact sur les paysages, provoquant une gêne visuelle conséquente pour les habitants et un gaspillage énergétique inacceptable. Alors que de plus en plus de citoyens souhaitent une diminution de la pression publicitaire, il est intolérable que les VLS servent à justifier une inflation de publicités.

C’est pourquoi, nous demandons que la mise à disposition de VLS ne soit plus liée au marché publicitaire mais soit au contraire envisagée comme un service public de promotion du vélo au service de la population et non comme un outil de promotion au service des publicitaires. La mairie de Paris doit devenir l’autorité organisatrice de ce service public au lieu de continuer à en confier la responsabilité à des afficheurs privilégiant, par facilité, le choix du court terme. Si le vélib’ ne devient pas un service public, nous vous donnons rendez-vous le 5 juillet pour une grande action contre les vélib’ afin de continuer à faire pression sur la mairie de Paris (tract en pièce jointe).

Contact presse : Laure Nicolas : 02 99 97 53 23

Pour plus d’informations : http://www.antipub.org/actions/index.php?page=vls

Source : message reçu le 15 jun 14:07


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Cyclocity et JC Decaux : le vrai visage de velib’

Saviez-vous que Vélib’ emploie plus de 270 salariés actuellement à Paris ?

Saviez-vous que plus de 80% de ces employés sont payés au SMIC ?

Saviez-vous que plus de 60% de ceux qui ont été embauchés par Cyclocity (une filiale de JC Decaux) entre mai et juin 2007 ont déjà quitté l’entreprise ?

Saviez-vous que certains d’entre nous travaillent dans des caves (ou des parkings) mal éclairés, humides et sans toilettes (parfois) ?

Saviez-vous que dans certains dépôts, les mécaniciens ont réparé des vélos, sans chauffage en hiver ?

Saviez-vous que les agents chargés de réparer les Vélib’s sur la voie publique, transportent 7 heures par jour, 25 Kg de matériel (chambres à air, chaînes de vélos, pompe à vélos, pièces de rechange, outils,...) dans des sacs à dos, sur des vélos de 22 Kg (sous la pluie, avec le froid, la pollution et les risques d’accident) ?

Saviez-vous que les véhicules avec lesquels les stations sont remplies en vélos sont dangereux (remorques sans freins, ni feux de recul et invisibles pour les poids lourds lorsqu’elles sont vides) ?

Saviez-vous qu’un de ces véhicules était tombé dans la Seine et que son conducteur s’était retrouvé à l’hôpital ?

Saviez-vous que la BAC 101 avait mis en garde sur la sécurité de ces véhicules ?

Saviez-vous que la direction a réussi à faire contester par le juge de Neuilly la représentativité du premier syndicat monté par des salariés révoltés et d’autres licenciés (afin de ne négocier qu’avec l’autre syndicat ...) ?

Saviez-vous que les plus de 70 adhérents de Solidaires craignent d’être licenciés à tout moment et que certains qui ont voulus se porter candidats aux élections professionnelles sont convoqués à des entretiens préalables à licenciement ?

Saviez-vous que les agents qui travaillent sur le terrain ne sont équipés de tenues pour la pluie et le froid qu’après trois mois dans l’entreprise ?

Saviez-vous que la mairie de Paris est au courant de tout cela ?

Maintenant vous savez

Contact : soliexdaires-9ex2@wanadoexo.fr

Source : message reçu sur la liste CIP-IdF le 17 jun

Lien : https://paris.demosphere.net/rv/6113