mardi 3 avril 2018 à 14h
Attention: ceci est la manifestation du 3 avril
Pour la manifestation du 19 avril, suivre ce lien:
https://paris.demosphere.net/rv/61031
Grève à la SNCF et manifestation
contre la casse du service public ferroviaire
Ensemble: cheminots, soignants, fonction publique, étudiants...
https://paris.demosphere.net/rv/61066
Trajet / parcours : Rv à 14h Gare de l'Est, départ à 15h
Manifestation de la Gare de l'Est en direction de la gare Saint Lazare.
À l'arrivée, vers 17h00, prises de parole.
Rendez-vous particuliers:
- 9h30 : Assemblée générale - grévistes de l'éducation Gennevilliers
- 10h00 : Assemblée générale - université Paris-1 Tolbiac, Amphi-N
- 13h00 : Départ collectif - CGT - Rv au Tram T2 Bezons
- Bientôt, ici, sur Démosphère, d'autres rv d'organisations
Lien : https://paris.demosphere.net/rv/61066
Source : message reçu le 31 mars 13h
Journées de grève à la SNCF, les 03 et 04 avril
22 mars 2018, les cheminots mobilisés et déterminés !
CGT
Malgré un plan de transport volontairement dégradé par la direction de la SNCF, les cheminots actifs et retraités ont défilé massivement à Paris et en région.
Le cortège a été rejoint par d'importantes délégations de cheminots européens, des associations d'usagers ainsi que des collègues de la restauration ferroviaire, des entreprises ferroviaires privées, de la RATP, d'EDF/GDF, etc.
Le gouvernement et la direction qui ont tenté depuis plusieurs semaines de discréditer les cheminot-e-s, de les stigmatiser dans l'opinion publique, en sont pour leur frais.
La balle est désormais dans leur camp !
L'ampleur du rapport de force doit conduire le gouvernement à ouvrir de réelles négociations. La Fédération CGT des Cheminots a remis au Premier ministre un projet complet nommé « Ensemble pour le Fer ».
Aussi, les fédérations syndicales représentatives ont établi une plateforme commune sur les 8 points suivants : la dette et le financement du système ferroviaire, la relance du transport ferroviaire de marchandises, le statut juridique de l'entreprise, l'organisation de la production, la ré-internalisation de charges de travail, l'ouverture à la concurrence, les droits sociaux des cheminots et les garanties sociales.
La CGT a déposé ce matin à la direction 41 924 signatures de cheminots portant sur la défense et l'amélioration de nos droits ainsi que 84 cahiers revendicatifs locaux pour exiger en proximité des moyens pour le service public ferroviaire.
La mobilisation des cheminot-e-s ne doit pas faiblir et au contraire s'élargir à un maximum de cheminot-e-s quels que soient leur collège et métier.
Les 03 et 04 avril 2018 doivent être deux très fortes journées de mobilisation par la grève pour imposer l'ouverture de réelles négociations allant dans le sens d'une autre réforme du système ferroviaire.
La SNCF, certains veulent la descendre,
nous on la défend !
Manifestation contre la casse du service public ferroviaire
SUD-Rail
Cheminots, soignants, fonction publique, étudiants, public - privé ...
Toutes et tous attaqués
en grève tous ensemble !
Parcours de la manifestation :
départ Gare de l'Est à 15h en direction de gare Saint Lazare.
Source : message reçu le 31 mars 13h
Source : https://solidaires.org/Toutes-et-Tous-ensembl…
Le gouvernement persiste, alors maintenant, c'est : La grève !
La ministre confirme l'intégralité du rapport Spinetta !
SUD Rail
Ouverture sauvage à la concurrence de la grande vitesse et des TET dès 2019, sans transfert de personnels, avec à la clé une péréquation des péages et une augmentation certaine des tarifs sur les plus grosses dessertes. Pour les transports régionaux de voyageurs, la ministre confirme le calendrier et la méthode prévue par le 4 ème paquet et le rapport Spinetta. Possibilité donnée aux régions de réaliser des appels d'offres à partir de décembre 2019 et à partir de 2023 pour l'IDF. La pression des lobbys patronaux fait que l'ouverture à la concurrence se fera à la hussarde et au pas de charge !
Nous voulons le Retrait des « ordonnances ferroviaire »
Hold up de l'ouverture à la concurrence, statut de l'entreprise et des cheminots, transfert obligatoire des contrats de travail, filialisation du Fret, pérennité du système ferroviaire et des garanties sociales des cheminots, la ministre ne change rien, le gouvernement et la direction SNCF contournent les OS et se fixent une feuille de route intégrant une partie du rapport Spinetta. Au global c'est un projet industriel qui enfonce le clou de la fin de l'entreprise publique et de l'unicité de l'entreprise !
Entre le 9 et le 12 avril le gouvernement veut passer en force le cadre et les têtes de chapitre du futur pacte ferroviaire et propose aux organisations syndicales de venir ensuite discuter des conséquences d'un cadre qui nous verra contraint de ne plus discuter sur le fond mais sur les conséquences de ce qu'ils auront cassé !
Tous unis dans l'action…Notre responsabilité
La démocratie dans les AG, la clé de la victoire
Les cheminots, toutes o.s. confondues, adhérents ou pas doivent être les seuls décideurs !
Ouvrons les débats et discutons ensemble pour sauver notre avenir !
Massivement en grève et dans les assemblées générales des le 3 avril !
4 jours pour en finir avec 80 ans d'existence !
Tous aux AG pour une autre réforme ferroviaire !
SUD Rail
Le gouvernement confirme que le projet de loi ferroviaire sera examiné lors de la session parlementaire prévue entre le 9 et 12 avril au cours des 7 séances qui ont été programmées. Au fur et à mesure des rencontres « de concertation », la vision libérale du système ferroviaire de demain se confirme et les effets d'annonce sur le maintien des petites lignes, la réunification opérationnelle de la SNCF, les garanties statutaires, s'envolent.
Tout est écrit par avance et sans un rapport de force obligeant au retrait des ordonnances, le pacte ferroviaire scellera la fin du transport public et placera les cheminots dans les griffes du libéralisme.
Une pièce en 3 actes !
Le gouvernement annonce qu'il va intégrer dans la loi : les conditions de transfert, les garanties transposées et les conséquences d'un refus. Les autres négociations portant sur les métiers et la réglementation, seront renvoyées à l'évolution de l'accord de branche et à un accord d'entreprise après le débat parlementaire.
Acte 1 : le cadre de la future loi sera défini au plus tard le 12 avril, même si sa ratification est programmée en juin.
Le gouvernement, dans le cadre de la session parlementaire du 9 au 12 avril, n'entend revenir sur aucun des 8 articles fixant le cadre de la réforme ferroviaire baptisée « pacte social », qui en finit avec les droits exclusifs de la SNCF, modifie le statut de l'entreprise et des cheminots, et fixera aussi les conditions de transfert des cheminots dans le cadre de l'ouverture à la concurrence.
Les garanties transposées sont déjà écrites !!
Au bout de 15 mois, les cheminots transférés auront tout perdu !
- Le maintien de la rémunération des 12 derniers mois. En gros, le gouvernement supprime le système de rémunération des cheminots transférés (déroulement de carrière et l'ancienneté ainsi que les EVS, allocations, indemnités, etc…).
- Une garantie de l'emploi au-delà des 15 mois de transfert. Le gouvernement annonce clairement la couleur. Pas de retour possible à la SNCF, un transfert aux nouveaux opérateurs remportant l'appel d'offres et dans ces conditions, il veut faire croire qu'une garantie du maintien de l'emploi serait possible au-delà de 15 mois.
- Le maintien des Facilités de circulation. Une attaque de plus où ne serait maintenu les FC que pour le seul cheminot, le gouvernement met aussi en avant que cela serait dans le cadre de ses déplacements professionnels.
- Le système actuel de retraite. Celui-ci faisant l'objet d'un traitement spécifique en fin d'année, il n'y a pas lieu d'y toucher de suite…
Acte 2 : le moins-disant social pour tous les travailleurs du rail !
Négociations au niveau de la branche sur les métiers dans le but d'harmoniser la formation et la rémunération de base. L'objectif est de mettre en place un système permettant de classer les cheminots selon les critères employés par d'autres entreprises. Il s'agit clairement de définir les conditions sociales des travailleurs du rail, y compris des cheminots transférés.
2014, 2016, nous nous sommes battus pour un même statut pour tous les travailleurs du rail, celui des cheminots. Aujourd'hui, le gouvernement et le patronat veulent imposer le moins-disant social à tous les travailleurs du rail !
Acte 3 : ils veulent dilapider la SNCF et dépecer les cheminots !
Mise en place d'un accord d'entreprise dont le but est clairement de définir une nouvelle réglementation du travail, de prendre comme prétexte que la concurrence oblige les cheminots à abandonner leurs acquis au risque de perdre tous les appels d'offres à venir.
C'est clairement une mise en concurrence entre les cheminots qui seront de force transférés chez les opérateurs qui auront remportés les appels d'offres (y compris les filiales SNCF) et ceux qui resteraient dans la nouvelle société !
Ne laissons pas cette pièce se jouer !
Le 3 Avril, on démarre une grève cruciale pour notre avenir !
La fédération SUD Rail appelle tous les cheminots à se mettre en grève et à participer aux assemblées générales !
3 mois de lutte pour gagner !
CGT énergie
Le 28 mars, la FNME-CGT a réuni les secrétaires généraux des syndicats afin de décider de sa stratégie politique et revendicative pour les trois prochains mois.
A partir du 3 avril, La FNME-CGT et ses syndicats vont rassembler les salariés pour construire la mobilisation et travailler à la convergence des luttes.
La FNME-CGT et ses syndicats participeront à la mobilisation interprofessionnelle prévue le 19 avril prochain avec l'objectif d'inscrire la mobilisation dans la durée et ce, jusqu'au 28 juin ou à l'obtention de nos revendications.
Il ne s'agit pas de construire une mobilisation de solidarité mais bien pour gagner sur nos revendications :
- Le bilan de la déréglementation du secteur de l'énergie et la fin de la libéralisation du marché de l'électricité et du gaz ;
- La structuration de chaque filière énergétique ;
- L'organisation d'un nouveau service public de l'électricité et du gaz qui réponde à l'intérêt général ;
- Un statut de l'énergéticien pour l'ensemble des salariés qui travaillent dans le secteur énergétique (avec des salaires, des pensions, des droits syndicaux, des garanties collectives et une protection sociale de haut niveau. Ainsi que des moyens nécessaires pour le bon fonctionnement des activités sociales).
Un nouveau service public de l'électricité et du gaz attaché au statut de l'énergéticien, au moment où s'ouvre un débat public national sur la Programmation Pluriannuelle de l'Énergie prévu jusqu'à fin juin, c'est possible !
La FNME-CGT organisera une conférence de presse le 18 avril pour présenter son projet travaillé avec les salariés.
Le cadencement de la stratégie revendicative :
Mobilisations et grèves du 3 avril jusqu'au 28 juin avec des temps forts interprofessionnels, tel le 19 avril ainsi que les journées de convergence avec les cheminots et d'autres professions.
Il sera travaillé la reconduction de la grève ou des formes d'actions permettant de peser sur l'économie de nos entreprises et du pays et pour s'inscrire dans la durée.
Après le 19 avril, la FNME-CGT mobilisera les salariés chaque semaine en conjuguant des journées de grève et des interventions sur l'outil de travail.
Le 3 avril inversons la vapeur !
Construisons les convergences
Solidaires Fonction publique
En ce printemps 2018, la défense des services publics et de la fonction publique sont un enjeu central contre les volontés destructrices de ce gouvernement. L'abandon des missions de services publics couplé à la casse des statuts, marquera profondément la population et son niveau de vie. Le développement de la sélection sociale dans l'orientation et les études de la jeunesse scolarisée fait l'objet de mobilisations croissantes, en particulier pour répondre aux agressions fascisantes sur plusieurs campus. Dans le même temps les attaques contre le pouvoir d'achat, en particulier avec la hausse de la CSG ont montré que les retraité.es ne vont pas se laisser faire.
Après le succès de la journée de mobilisation et de grève du 22 mars, marquée par une présence importante de salarié-es d'autres secteurs mais aussi à différents endroits de lycéen.nes, d'étudiant.es et de retraité.es, le mardi 3 avril sera le jour de lancement de la grève reconductible à la SNCF. Le gouvernement Macron en fait un symbole fort de son aptitude à continuer à casser les protections collectives comme avec les ordonnances et un service public, écologique, présent sur tout le territoire et dont les avancées technologiques ont servi la mobilité de chacune et chacun.
Le 3 avril et les jours et semaines suivantes, Solidaires appelle à construire et multiplier localement des initiatives de convergences devant des services publics (gares, hôpitaux, centres des finances, bureaux de postes, pôles emplois, écoles, ehpad…) qui pourront prendre des formes différentes : rassemblements, actions, assemblée générale, grèves, diffusion de tracts, manifestations...
Solidaires Fonction Publique a déposé un préavis de grève illimitée pour l'ensemble de la Fonction publique à partir du 3 avril pour couvrir toutes les initiatives de convergences et de grèves.
Nous savons que pour gagner, il faut ancrer et renforcer chaque mobilisation pour les rendre les plus massives et visibles. Il faut aussi créer des passerelles entre les salarié.es et les usager.es. De même que ce sont les assemblées générales de grévistes qui doivent décider des modalités d'actions et de la reconduction des grèves, nous devons associer l'ensemble de la population à la défense et à l'amélioration des services publics, nos biens communs.
L'unité est essentielle pour faire face à un gouvernement qui cherche à réduire les droits collectifs, opposer et diviser la population en pensant pouvoir cacher qu'il est au service des plus riches. C'est dans les villes, les lieus de travail, services, établissements et entreprises, que nous devons la construire.
Dans un pays où la fraude fiscale, l'optimisation fiscale, les profits des entreprises du CAC 40 et de quelques capitalistes coûtent à la collectivité des dizaines de milliards d'euros, il est temps d'imposer un autre partage des richesses qui profite à l'ensemble de la population par une augmentation des pensions, des indemnisations chômage, des salaires, et qui permette de financer les services publics à la hauteur des besoins de tous et toutes.
Tou-te-s ensemble, à partir du 3 avril, construisons les conditions d'un vaste mouvement en faisant converger nos gréves, nos manifestations. Ensemble gagnons sur les revendications spécifiques de chaque secteur, pour nos biens communs.
Grève
Agents public-privé de la collecte et du traitement de déchets
Unis pour ne pas perdre sa vie à la gagner et faire reconnaître notre pénibilité
CGT
Après la loi El Khomri et les ordonnances Macron, tout est mis en place pour nous imposer toujours plus de flexibilité et d'impunité à nos patrons et donneurs d'ordres.
Notre travail quotidien est vital pour les populations, car nous sommes les garants de la salubrité publique, mais il est également mortifère pour ceux qui le pratiquent.
Dix-sept ans d'espérance de vie en moins que la moyenne générale, sans parler de notre espérance de vie en bonne santé et, aujourd'hui, que ce soit dans le privé ou le public, tout est fait pour qu'il n'y ait aucune réparation, ni prévention (suppression des CHSCT).
Une mortalité des plus importantes
Malheureusement, nos missions sont des plus dangereuses, de par l'environnement urbain et routier, mais également avec l'utilisation quotidienne de nos engins de travail.
Malgré nos nombreuses demandes, aucun chiffre ne nous a été communiqué sur ce sujet.
Mais nous ne sommes pas dupes !
Nombreux sont les cas autour de nous et nous pouvons donner comme exemple les 3 morts par an à Véolia Ile-de-France.
Une réelle reconnaissance de la pénibilité de nos missions
Parce que nos missions et notre pénibilité et insalubrité sont identiques, que l'on soit dans le public ou dans le privé, nous revendiquons la création d'un Statut Unique Public du travailleur de la filière déchets.
Ce statut aura pour but d'élargir à l'ensemble de la filière l'inscription dans la catégorie active permettant un départ anticipé et d'inscrire dans la catégorie active insalubre tous les agents dont les missions sont les plus pénibles.
Pour que ces départs anticipés se fassent à taux plein, nous revendiquons également les bonifications nécessaires pour garantir une pension de retraite décente.
Qui dit carrière plus courte dit nécessairement accélérateur de carrière pour arriver en fin de carrière au même niveau salarial qu'une fin de carrière normale.
En finir avec le dumping social dans le privé
Les missions de collecte et de traitement des déchets sont déléguées au secteur privé bien trop souvent au moindre coût et au moins-disant social. La CGT est contre le dumping social auquel se livrent les entreprises privées pour décrocher des marchés, car in fine ce sont essentiellement les salariés et la qualité du service aux populations qui servent de variable d'ajustement : les salariés perdent acquis, pouvoir d'achat, et subissent des dégradations importantes de leurs conditions de travail lors des transferts d'une entreprise à l'autre et les populations, elles, subissent des dégradations du service rendu et le surcoût qu'entraine obligatoirement une délégation de service public. D'un côté les entreprises ne respectent pas l'annexe 5 de la Convention Collective des Activités du Déchet et imposent baisses de salaires et pertes des acquis, de l'autre côté les autorités organisatrices et donneuses d'ordres ne respectent pas les cahiers de clauses techniques particulières pourtant obligatoires lors des appels d'offres de marchés publics et qui imposent la prise en compte des critères sociaux et environnementaux.
Pour contrer ce phénomène, nous revendiquons donc la création d'un Service public pational pour la filière collecte et traitement des déchets, son développement pour assumer la gestion intégrale de l'ensemble des déchets produits en France et le développement de la recherche nécessaire pour les traiter proprement et dignement en France. À la clé : de très nombreuses créations d'emplois.
[...]
Dans le prolongement du mécontentement général exprimé le 22 mars, pour nos revendications, à partir du 3 avril prochain, privé-public, tous ensemble, bloquons nos dépôts, nos services, nos usines, nos machines, jusqu'à l'obtention de nos revendications légitimes.
Source : https://www.cgtservicespublics.fr/spip.php?ar…
Source : https://tendanceclaire.org/breve.php?id=27529
Construire le rapport de forces dès maintenant
SUD éducation
motion d'actualité du 8e congrès de la fédération des syndicats SUD éducation
La fédération des syndicats SUD éducation s'est positionnée pour un appel à la grève reconductible à partir du 3 avril partout où cela est possible.
La mise en œuvre de cette décision exige que concrètement des initiatives soient prises dès maintenant :
Être à l'initiative d'assemblées générales dans nos établissements et dans nos secteurs sur le thème de la défense du service public et de l'importance de la convergence des luttes. En effet pour discuter et mobiliser nos collègues, il est nécessaire de faire le lien entre les attaques qui les concernent directement (réforme du bac, sélection à la fac, manque de moyens, suprressions de postes, menaces contre notre statut...) et celles qui concernent toute la fonction publique puisque la logique est partout la même. Et aussi faire le lien avec les attaques contre les cheminot.e.s, les autres services publics (santé, EHPAD, finances publiques, justice, énergie...) et avec celles touchant le secteur privé, comme par exemple les transports aériens, la collecte et le traitement des déchets, la grande distribution, qui sont déjà en lutte ou qui s'apprêtent à y entrer ces jours prochains.
Participer, et s'il n'y en a pas, appeler à des rassemblements ou des manifestations dès le 3 avril rassemblant public/privé, salarié.s/usagers afin de rendre visible un début de convergence des luttes.
Regrouper les équipes mobilisées et/ou en grève de différents secteurs pour aller à la rencontre d'autres salariés et étendre la mobilisation.
Participer à toutes les formes de ripostes à la répression qu'elle soit gouvernementale ou patronale.
Œuvrer à la mobilisation contre toutes les attaques de l'extrême droite, en particulier celles visant physiquement les étudiant.e.s mobilisé.e.s (Montpellier, Lille, ...)
S'appuyer sur toutes les journées de grèves intersyndicales, sectorielles ou interprofessionnelles pour populariser la nécessité de la grève générale public/privé et le blocage de l'économie.
Pour la première fois depuis des mois d'offensive généralisée de ce gouvernement au service des classes dominantes, la possibilité d'un mouvement d'ensemble se fait jour.
C'est d'ailleurs ce qu'expriment l'Union syndicale Solidaires ainsi que d'autres organisations. Notre fédération prendra donc toute sa place dans la construction du rapport de forces permettant enfin de faire échec aux projets des capitalistes.
Et maintenant, le 3 avril !
Grosse manifestation nationale des cheminots et cheminotes ce 22 mars à Paris. Et encore, beaucoup ont manifesté dans leurs régions, avec la Fonction publique et divers autres secteurs. C'est un point d'appui important. Mais plus significatif encore est le nombre de grévistes :
nous étions très nombreuses et nombreux en grève … alors même qu'il n'y avait pas eu de véritable appel national à la grève, comme lorsque les fédérations décident de le faire.
Les collectifs syndicaux qui ont poussé en ce sens ont eu raison. Mais ce sont les cheminots et les cheminotes qui ont décidé. Et c'est ce qu'il faut renouveler pour le 3 avril.
Ne nous laissons dicter les modalités de notre grève. C'est à nous d'en décider ! Pour cela, il faut organiser des piquets de grève et surtout des assemblées générales massives dans le maximum de sites ferroviaires ; pour discuter et décider ensemble, entre collègues, entre grévistes, à la base.
La grève reconductible à partir du 3 avril est le plus efficace pour gagner. Préparons-là !
C'est l'heure de la riposte !
SUD Rail
La dernière réunion au ministère avait fait l'objet d'un tract précisant que le gouvernement, dans le cadre de la session parlementaire du 9 au 12 avril, n'entendait pas revenir sur les 8 articles fixant le cadre de la réforme ferroviaire baptisée « Pacte Social » et invitait les cheminot-e-s à se rendre massivement aux AG.
Afin que les cheminots puissent s'organiser et décider dans l'unité la plus large, la Fédération SUD-Rail entend donner toute la clarté qui s'impose et soumettra systématiquement aux AG les annonces, propositions qui émaneront du gouvernement ou de la direction.
Une véritable déclaration de guerre !
Ce jour (26 mars 2018), à l'image de son attitude vis-à-vis des étudiants et de tous ceux qui s'opposent, les représentants du ministère des Transports ont voulu envoyer un message clair en direction de tous les contradicteurs et de tous ceux qui ont manifesté le 22 mars : « la réforme, nous la ferons au pas de charge et ce ne sont pas les 30.000 cheminot-e-s dans la rue qui vont nous arrêter ».
Cheminot-e-s, étudiant-e-s, fonction publique… La stratégie de Macron semble bien celle de rassembler les mécontentements pour les affronter en bloc, faisant le pari que la population ne sera pas solidaire ; que les syndicats seront divisés sur le fond ou la forme, alors que le gouvernement adoptera une posture visant à dire « on ne retire pas leurs privilèges », tout juste ceux des futurs recrutés.
Transfert obligatoire, sinon c'est la porte !
Région par région :
- La SNCF établira, selon de nouveaux critères métier, la liste des cheminots susceptibles d'être transférés. (Commerciaux, Traction, Matériel assurant maintenance niveau 1 à 3…).
- Le cheminot sur la liste des transferts, sera considéré dès lors dans la nouvelle entreprise ; en cas de refus, il sera directement licencié par cette nouvelle entreprise ! Le statut, qui prévoyait qu'en cas de refus il serait reclassé sur un métier pouvant être différent et sur une autre zone géographique, ne s'applique pas.
- La liste des métiers sera ré-établie par un nouvel accord dans 6 mois au niveau de la branche. Le but est d'avoir une formation générique permettant aux nouvelles entreprises d'utiliser les cheminots où bon leur semble. Idem en cas de refus… c'est la porte !
- Les fonctions supports seront rassemblées dans une entité, filialisable, privatisable (Paie, Administration, SUGE, Agents du Matériel assurant la maintenance de niveau 4 et 5, etc…).
La fin du statut de l'entreprise, le statut des cheminot-e-s… les 2 faces d'une même pièce !
Ajouter en guise de micro sac à dos social :
- Que pour les cheminots transférés, c'est la fin de la grille de rémunération et des positions d'ancienneté.
- Que le dictionnaire des filières disparaît et avec lui, le maintien dans l'emploi exercé actuellement.
- Que les Facilités de Circulation feront l'objet d'un accord d'entreprise.
- Que les futurs recrutés le seront définitivement hors statut.
- Le maintien de la rémunération des 12 derniers mois.
Les cheminots ne veulent pas d'un mini sac à dos qui solde tous leurs acquis, mais que l'État joue son rôle et confie à une entreprise l'organisation du transport ferroviaire avec des salariés ayant le même statut, celui des cheminots !
Après la réussite de la manifestation,
Tous en grève reconductible jusqu'à la victoire !
Ces provocations, associées à un passage en force au parlement en 4 jours (du 9 au 12 avril), montrent aussi une fébrilité et cela renforce notre conviction que pour agréger les luttes, nous devons avoir un calendrier qui permettra le retour du bâton face à une stratégie gouvernementale qui mise tout sur le manque d'unité, d'espaces pour rassembler les luttes, privant ainsi la rue d'une autre réponse que celle qui nous est imposée.
Après le 22 mars, il n'y a pas d'autre alternative que d'organiser la grève reconductible à la SNCF dès le 3 avril, de durer et de faire rapidement la jonction avec les étudiant-e-s, la fonction publique, les salarié-e-s du privé, pour défendre l'arrêt des régressions sociales, l'augmentation du pouvoir d'achat des travailleurs, maintenir et renforcer les services publics.
Le 3 avril, les structures professionnelles de l'Union syndicale Solidaires appellent à se rassembler devant les gares, à s'exprimer en soutien des cheminots, à proposer une nouvelle manifestation interprofessionnelle… à débattre de l'élargissement de la grève, de la grève générale !!
C'EST PARTI !
Ce n'est pas à nous d'arrêter !
Ce n'est pas à nous de renoncer !