thème : travail
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mercredi 28 mars 2018 à 19h

Débat avec des syndicalistes

Services publics en danger,

comment mener la contre offensive ?

19h-21h30

Après le 22 mars, avant le 3 avril : SNCF, Fonction publique, éducation, les services publics en danger … Comment mener la contre-offensive ?

Avec la participation de représentants syndicaux CGT, FO, Solidaires, SUD de différents secteurs en lutte

Avec la participation de Philippe Juraver, co-animateur de l'Espace des luttes de la FI et Laurent Courtois, cheminot, syndicaliste, auteur du livret Transport de l'Avenir en commun (https://avenirencommun.fr/le-livret-transport…)

Main basse sur la SNCF, privatisation des services publics

Citoyens, usagers, s'agit-il d'un réjouissant nanar ? Non, il s'agit d'une destruction en règle dans la lignée des gouvernements précédents. Après la Poste et EDF/GDF, Macron/Philippe veulent soumettre encore un peu plus le pays à l'Union européenne en achevant de démanteler un autre service public : la SNCF …

Pointer le travailleur du secteur public pour l'opposer aux autres catégories de salariés, vouloir en finir avec un prétendu « archaïsme » qui couterait trop cher à la société … il s'agit là d'une stratégie vieille comme le monde. Elle s'appelle "diviser pour régner".

où sont les privilèges archaïques ?

Trop coûteux le secteur public ? Non ! Garant de l'intérêt des citoyens et de la République. Bien trop chers, en revanche, sont les cadeaux fiscaux accordés aux grandes fortunes qui aimeraient faire main basse sur le marché juteux de la SNCF. Rien ne doit échapper à leur appétit de profit. Est-il besoin de rappeler que les services publics sont par essence incompatibles avec la sacro-sainte "compétitivité", dogme de l'UE et de ses fidèles adorateurs.

expertise ou mensonge ?

S'appuyant sur les méfaits des politiques de leurs prédécesseurs et dans une même logique libérale de destruction du service public, le gouvernement commence d'abord par commander un "rapport" à un prétendu "expert", histoire de légitimer sa contre-réforme. L'expert en question n'est autre que monsieur Spinetta, ancien PDG d'Air France, responsable de milliers de licenciements et de la privatisation de notre compagnie aérienne nationale. Le rapport pointe cyniquement une situation alarmante, un coût prétendument injustifié pour l'état et la société. Le rapport oublie d'expliquer que cette gestion calamiteuse avait été initiée par les amis de Macron, libéraux de tout poil des gouvernements précédents. En 1997 la SNCF a été cassée en deux entités. RFF pour la gestion des lignes, hérite ainsi d'une gigantesque dette (dette d'avant la nationalisation, aggravée dans les années 1980 par le choix de l'État en faveur du T.G.V.) et en 2014, c'est l'éclatement en 3 Epic, malgré une grève de 3 semaines des cheminots (Macron était alors le bras droit de Hollande).

le statut des cheminots … et l'ouverture à la concurrence

Petit rappel : en 1982 il y avait 252 000 cheminots, en 2016 ils ne sont plus que 146 000, dont 15 000 contractuels de droit privé. L'entretien des voies et de l'infrastructure se sont dégradés? Non ! Sans blague !!! Mais, avant tout, faire sauter le statut des cheminots c'est attirer les capitaux privés dans la perspective de «l'ouverture à la concurrence» …inscrite dans le marbre des traités de l'U.E. La privatisation, c'est aussi,à terme, l'augmentation des tarifs, c'est même l'organe libéral « Les Echos » qui le dit !

Lien : https://paris.demosphere.net/rv/61061
Source : https://agir.lafranceinsoumise.fr/evenements/…
Source : message reçu le 24 mars 00h