mardi 10 juin 2008 à 19h
Projection débat sur "L'affaire Nueva Linda" - "Km 207. Au bord de la route"
https://paris.demosphere.net/rv/6055
Amnesty International et Collectif Guatemala vous invitent le mardi 10 juin 2008 à partir de 19h00
Au siège d'Amnesty International
76, boulevard de la Villette - 75019 Paris (M° Belleville ou Colonel Fabien)
A une soirée projection/débat sur :
L'affaire Nueva Linda
Avec la présence exceptionnelle de :
- Betty Reyes - Fille d'Hector Reyes, victime de disparition forcée
- Rodolfo Lopez - Paysan de la finca Nueva Linda et mari de Betty
- Mauro Vay Gonon - Membre du Comité de développement paysan en soutien au groupe Nueva Linda
Et la projection du film documentaire retraçant leur lutte pour la justice :
Km 207. Au bord de la route (42')
En présence du réalisateur Gregory Lassalle
Renseignements pratiques
Pour s'inscrire, s'adresser à la coordination du Collectif Guatemala : collectifguatemala1@libertysurf.fr / 01 43 73 49 60
Afin de prévoir le nombre de personnes, nous vous remercions par avance de vous inscrire
Début de la soirée à partir de 19h00 - La projection-débat débutera au plus tard à 19h30
Amnesty International / 76, boulevard de la Villette - 75019 Paris (M° Belleville ou Colonel Fabien)
Historique de la lutte du Groupe Nueva Linda
Disparition forcée d’Héctor Reyes - Le 5 septembre 2003 des agents de sécurité de la finca Nueva Linda, sur ordre du patron, ont enlevé et fait disparaître Héctor Reyes. Héctor était ce que l’on appelle un “bon leader paysan”, qui avait organisé les revendications des travailleurs agricoles au sein du syndicat Mayas sin Tierra ; il avait aussi mis en cause certaines pratiques douteuses (trafic de drogues) du propriétaire. La famille d’Héctor a immédiatement dénoncé cette disparition à la Police nationale civile et au Ministère public. Pourtant, après bientôt cinq ans, le système judiciaire guatémaltèque n’a en rien fait avancer l’enquête.
Massacre du 31 août 2004 - Devant le déni de justice, les compagnons, parents et amis d’Héctor Reyes, se sont organisés. En 2004, avec l’appui de 800 familles, ils ont occupé pacifiquement la finca. Mais le gouvernement a ordonné leur expulsion par les forces de l’ordre de l’Etat et tout l’appareil de sécurité privé des propriétaires terriens de la région. Le 31 août, un massacre eut lieu, dans lequel furent blessés de nombreux paysans, les journalistes présents agressés, et où furent assassinés neuf paysans et trois policiers. Malgré des rapports du bureau du Procureur des droits de l’homme au Guatemala et de la Commission des droits du Congrès de la République, qui pointèrent du doigt les abus commis par la force publique, et la présence de groupes armés non identifiés n’appartenant pas à la communauté, jusqu’à aujourd’hui, aucune enquête sur les victimes n’a été menée par les autorités judiciaires compétentes.
Survie au bord de la route - Depuis ce jour, le groupe est installé en face de l’entrée de la finca pour continuer d’exiger la réapparition d’Héctor et la justice pour l’expulsion violente de 2004. Au bord de la route, ils vivent dans des conditions de grande précarité –dans des cahutes en bois et en plastique. Les autorités ne les considèrent pas comme des victimes, et les qualifient officiellement et ouvertement de criminels. De 2004 à aujourd’hui, ils ont subi de nombreuses menaces et tentatives d’enlèvement de leurs membres, qui n’ont pas fait l’objet d’une enquête non plus.
Venez nombreux, et n'hésitez pas à diffuser dans vos différents réseaux !
Collectif Guatemala
21ter rue Voltaire- 75011 Paris
Tel/Fax : 00.33.(0)1.43.73.49.60
Mél : collectifguatemala1@libertysurf.fr
Site : www.collectif-guatemala.org
Source : message reçu le 10 jun