samedi 7 avril 2018 à 10h
Front Social
Construisons notre mai 2018 !
https://paris.demosphere.net/rv/60286
De 10 h à 17 h
Le Front Social organise une rencontre nationale samedi 7 avril 2018, ouverte à tou.tes (citoyens, militants, syndicats, organisations, associations…) pour donner écho aux luttes et construire dès maintenant un événement en mai 2018.
Au monde du travail avec ou sans emploi, salarié.es du public ou du privé qui manifestent, luttent ou font grève pour défendre les services publics, de meilleures conditions de travail, défendre l'emploi, les salaires et les pensions, la jeunesse qui se bat contre la loi Vidal et son monde, à ceux et celles qui refusent les grands projets inutiles, qui refusent la destruction de l'environnement, qui réclament justice face au racisme et aux violences policières de l'Etat, qui résistent à la répression, qui dénoncent les violences faites aux femmes et défendent l'égalité, qui luttent pour le respect de la sexualité de chacun, qui se battent pour faire respecter le droit d'asile et la liberté de circulation…
Que l'on soit organisé ou pas, que l'on soit dans un syndicat, un parti ou une association ou bien juste en colère contre leur politique pour les riches… votre place est à la rencontre que nous organisons à Paris le 7 avril.
Il est urgent d'arrêter de subir, de lutter séparément et il est temps d'être tous ensemble. Nous proposons de nous rencontrer, de nous regrouper, de nous unir pour faire de mai 2018, notre joli mois de mai.
Un événement à ne pas manquer qui se tiendra à la Bourse du travail de Paris, 29 Boulevard du Temple, Salle Eugène-Henaff.
Lien : https://paris.demosphere.net/rv/60286
Source : http://www.anti-k.org/agenda/construisons-mai…
Source : https://www.facebook.com/events/1482568225118…
15 mars, 22 mars, c'est bien, on y sera de toutes nos forces...
... et après, on fait quoi ?
Construisons collectivement le "tous ensemble" rendez-vous le 7 avril pour le mettre en oeuvre
Nous le savons bien, le problème va bien au delà du piétinement du statut des cheminots ou du blocage de l'indice du point. Nous sommes toutes et tous touchés par la politique de Macron, la plus violente et la plus répressive jamais mise en oeuvre depuis des décennies.
Des hôpitaux aux ehpad, des écoles aux universités, du blocage des salaires aux licenciements en masse, du droit aux soins au droit à la retraite, du droit à l'éducation ou à la protection contre le chômage, du droit au travail comme au logement, le massacre libéral n'épargne personne.
Et pourtant en 2010 sur les retraites, en 2016 et 2017 contre la destruction du Code du Travail, en 2018 encore nous étions et nous sommes majoritaires, dans la rue et dans l'opinion. Ce sont nos ennemis qui sont minoritaires, ces 40 milliardaires qui dictent sa conduite à un pantin le plus mal élu de la Ve République.
Et cependant nous perdons.
Qu'est-ce qui ne va pas ?
Nous sommes plus forts quand nous sommes rassembléEs dans une même action, pour un même but, au même moment.
Pourtant la machine à perdre est de nouveau en marche si nous nous contentons de journées d'actions réduites à des manifestations divisées et fragmentées dans le temps et sur le territoire.
Nous produisons tout, faisons tout, nous sommes les plus nombreux, les grèves et les luttes abondantes témoignent d'une combativité forte mais nous n'arrivons pas à nous unir.
Regardons les choses en face
Nous sentons bien que nous sommes à un tournant. Si nous continuons à déléguer nos responsabilités à la machine à perdre, nous allons à une défaite aux longues conséquences.
Nous avons, toutes et tous, une part de responsabilité dans la construction de l'union pour gagner ensemble. Exerçons cette responsabilité !
S'unir pour ne plus subir, c'est un objectif concret, immédiat, possible.
Adoptons ensemble notre feuille de route pour gagner
Pourquoi le 7 avril ? Il s'agit d'établir une feuille de route vers la victoire. Voilà l'objectif de l'Assemblée des assemblées, l'AG des AG, organisée par le Front Social, avec tous ceux qui ne veulent pas subir sans réagir et qui veulent mettre toute leur intelligence et leurs forces à le construire.
Pour que Mai 2018 soit le printemps de nos luttes, réussissons le 7 avril.
Le 7 avril, réunissons-nous, adoptons ensemble notre feuille de route pour gagner
Source : message reçu le 8 mars 11h
La grève des postiers du 92 s'étend
Le DRH du Groupe La Poste refuse de recevoir Gaël Quirante
Les postiers du 92 en grève depuis lundi 26 mars 2018 ont étendu leur mobilisation : le taux de grève reste majoritaire et augmente même à Boulogne, Levallois, Asnières et Neuilly.
Fontenay-aux-Roses a rejoint la mobilisation en grève majoritaire, mobilisation qui touche les centres d'Issy, Malakoff-Vanves, le CTED de Colombes, Courbevoie et Châtillon.
Les grévistes du 92 ont adopté en Assemblée Générale un appel commun avec les postiers en grève du 33 et du 35. Les grévistes des 3 départements appellent les postiers de tout le pays à se saisir de la date du 3 avril pour une mobilisation nationale. Ils appellent également à participer à la réunion du 7 avril du Front Social afin de coordonner les luttes des postiers sur le plan national.
Les grévistes des Hauts de Seine se sont rendus après leur AG au Siège de La Poste pour accompagner une délégation de SUD-PTT qui devait être reçue par le DRH du Groupe La Poste concernant la question de la répression anti-syndicale. La Poste a scandaleusement refusé la présence de Gaël Quirante dans cette délégation et a accueilli les postiers avec des grilles fermées et des policiers postés devant l'entrée. Au moment où une porte d'accès au bâtiment s'est ouverte, les forces de police ont d'ailleurs perdu leur sang-froid et ont aspergé les postiers présents de gaz lacrymogène : tout un symbole de l'absence de volonté de dialogue de la part de La Poste.
La direction du 92 de La Poste n'est pas en reste. À la demande envoyé mardi par les grévistes d'être reçus en audience de négociation, elle a répondu en proposant un RDV... mardi 3 avril prochain !
La détermination des grévistes du 92 n'est pas entamé par cette nouvelle preuve du refus de tout compromis de la part de La Poste : ils ont reconduit la grève à demain et continuent leur mobilisation.