samedi 28 juin 2008 à 14h
La Marche des Fiertés LGBT 2008 - "Gay Pride"
https://paris.demosphere.net/rv/6003
La prochaine Marche des Fiertés LGBT aura lieu le samedi 28 juin 2008.
Thème de la marche 2008 - Pour une école sans AUCUNE discrimination
trajet / parcours:
Le cortège partira dès 14h de la place Denfert-Rochereau, puis rejoindra la place de la Bastille, en passant par l’avenue Denfert-Rochereau, l’avenue de l’Observatoire, les boulevards St-Michel et St-Germain, le pont de Sully, et le boulevard Henri IV.
Les inscriptions pour être intégré au cortège en tant qu’organisme sont closes depuis le 2 juin 2008.
A toute fin utile, précisons que le public ne sera pas cantonné derrière des barrières. Toute personne à pied est autorisée - et même vivement encouragée - à se joindre au cortège à la suite des chars !
Source : http://marche.inter-lgbt.org
Source : http://marche.inter-lgbt.org/spip.php?article...
Pour une école sans AUCUNE discrimination
Le thème choisi par les associations cette année est l’éducation, et le mot d’ordre :
« Pour une école sans AUCUNE discrimination ! »
Marche des fiertés LGBT- 28 juin 2008 à Paris
Act Up-Paris et AIDES défileront ensemble
pour appeler les gays à sortir le sida du placard
Événement incontournable de visibilité des communautés Lesbiennes Gais Bis et Trans (LGBT), la marche des fiertés LGBT est aussi un rendez-vous essentiel de la lutte contre le sida. Face à une situation où l'épidémie se poursuit de façon inquiétante, Act Up-Paris et AIDES, deux des principales associations françaises de lutte contre le sida, défileront pour la première fois ensemble, derrière le mot d'ordre : sortons le sida du placard.
La communauté gay vit plus que jamais avec le VIH.
Le recours au dépistage y est beaucoup plus développé que dans n'importe quel autre groupe de la population générale. Quant à la protection systématique des relations sexuelles, elle concerne près de deux tiers des gays, soit une part beaucoup plus importante que chez les hétérosexuels. Malgré cela, les contaminations par le VIH parmi les gays se maintiennent à un niveau anormalement élevé, toutes tranches d'âges confondues : en 2006, elles représentaient près de 30 % des nouvelles découvertes de séropositivité. Aujourd'hui, en France, 1 gay sur 5 est séropositif.
Dans nos vies sociales, affectives et sexuelles, nous sommes tous touchés de très près par le VIH. Il n'y a jamais eu autant de séropositifs parmi les gays, pourtant, l'invisibilité de l'épidémie s'est installée dans la communauté : on n'y parle plus que marginalement du sida, qui pourtant structure une partie des relations entre les individus, on n'y dévoile que trop peu son propre statut sérologique, de peur d'y être stigmatisé ou mis à l'écart, on n'y semble plus solidaire avec les conditions de vie des séropositifs.
Contre la mise au placard de l'épidémie.
Face à cette situation, Act Up-Paris et AIDES défileront ensemble pour alerter sur la situation préoccupante de l'épidémie aujourd'hui et porter publiquement la nécessité d'une remobilisation collective des gays. Et ce d'autant plus que l'Etat est particulièrement défaillant, tant en matière de prévention qu'en matière de reconnaissance de cette communauté. La communauté gay a été la première à s'organiser pour faire face à l'épidémie du sida : avec des parcours, des modalités et une relation à la communauté très différents, nos deux associations incarnent, avec d'autres, cette mobilisation. Cette réponse communautaire a besoin aujourd'hui de trouver un nouveau souffle.
De points de vue différents, et au-delà de nos divergences, nous appelons les gays à une remobilisation massive. Nous voulons rappeler que le sida n'est pas une fatalité et que chacun peut et doit faire barrière à la propagation de l'épidémie. Nous voulons rappeler que pour lutter contre le sida, il faut remettre la parole et le débat au coeur de nos relations : parler de son statut sérologique et celui des autres, parler de sa sexualité et de ses pratiques de prévention.
Aujourd'hui, il est plus que jamais nécessaire de retrouver l'engagement individuel et la capacité collective à endiguer l'épidémie. Et de faire front commun.
Source : message reçu le 19 juin