vendredi 9 février 2018 à 14h30
Grève , rassemblement et assemblée
Pour un plan d'urgence dans les écoles du 94.
Pour le retrait du projet de carte scolaire DASEN-Ministre
- 8h45: Rassemblement devant l'inspection académique du Val-de-Marne
- À la fin du CTSD, AG unitaire départementale à la Maison des Syndicats de Créteil, 11/13 rue des Archives.
- Départ en bus au ministère
- 14h30 Manifestation Métro Solférino
https://paris.demosphere.net/rv/59954
250 collègues représentant leurs écoles à l'assemblée départementale intersyndicale unitaire du 24 janvier, avec le SNUDI-FO, le SNUipp-FSU, la CGT Educ'action et SUD Education, décident, à l'unanimité, d'appeler à la grève le 9 février avec manifestation au ministère et à l'IA.
Après avoir pris connaissance de l'ensemble des mesures d'une brutalité et d'une gravité sans précédent qui sont contenues dans le projet de carte scolaire DASEN-Ministre pour les écoles de notre département, les 250 participants ont approuvé la décision des organisation syndicales SNUDI-FO, SNUipp-FSU et CGT de refuser de participer au CTsD du 1 er février. Ce refus de siéger est motivé par l'exigence du retrait du projet de carte scolaire DASEN-Ministre et de l'ensemble de ces aspects :
- 180 fermetures de classes, dont 102 en maternelle qui subit une saignée sans précédent, alors que la dotation du département est de 176 postes.
- Suppression de la totalité des postes PDMQDC.
- Remise en cause du cadre départemental des décharges de direction pour tous les directeurs en zone banale (et la remise en cause de la comptabilisation des postes de regroupement d'adaptation dans le calcul de toutes les décharges REP REP+ et banale)
- Fusion des postes ZIL et BD et leur transformation en postes de remplaçants devant intervenir sur un large zone d'1/5 ème du département avec une gestion exclusivement par la DSDEN.
- Projet de suppression des groupes de travail de la phase d'ajustement du mouvement et de la possibilité pour les élus du personnel d'exercer un véritable contrôle.
Plusieurs collègues l'ont souligné : c'est l'ensemble des acquis obtenus depuis des décennies par la mobilisation des enseignants du département et leurs organisations syndicales qui sont aujourd'hui menacées. Ce sont toutes les garanties répondant aux réalités particulières de notre département urbain et populaire qui seraient liquidées.
Face à un tel projet de carte scolaire, un seul vote : « NON ».
La DASEN doit retirer son projet !
De plus des collègues ont apporté des témoignages poignants sur des situations inadmissibles où les responsables de l'Education Nationale du département sont dans l'incapacité d'appliquer les notifications de la MDPH faute d'AVS ou de places en classe, structure ou établissement spécialisés, et refusent de prendre en compte la plupart des situations particulières, aboutissant à "l'explosion" de nombreuses écoles.
Les participants ont décidé de poursuivre la mobilisation pour obtenir le retour à 4 jours pour tous dans le 94 en particulier en s'adressant à la DASEN dès la CAPD du 25 janvier, pour qu'elle demande aux maires de Vincennes et Maisons-Alfort de renoncer à placer les écoles de leur commune dans une situation d'exception.
Les participants ont voté à l'unanimité la décision d'appeler à la grève le 9 février pour le retrait du projet de carte scolaire DASEN-Ministre et de manifester ce jour au Ministère de l'Education nationale ainsi qu'à la DSDEN au moment où se tiendra le CTsD de repli.
L'assemblée départementale avec les syndicats SNUDI-FO, SNUipp-FSU, CGT et SUD appellent toutes et tous à établir les revendications précises dans chaque école.
Elle appelle les collègues à informer les parents des conséquences concrètes pour leurs enfants de cette carte scolaire : "Aidez-nous à sauver l'école de vos enfants !"
Elle appelle à organiser la grève totale le 9 et à fermer les écoles
Une nouvelle assemblée départementale intersyndicale rassemblant les représentants de chaque école se tiendra le 9 février en fin d'après-midi, elle fera le point sur la situation et prendra les décisions en conséquence.
Dernière minute :
en fin d'après-midi (24/1), la direction académique annonçait dans un mail « une clause de sauvegarde d'un an » pour les directeurs d'écoles en zone banale de 12 et 13 classes qui conserveraient (en 2018-2019) leur décharge complète. Le même document confirme que cette clause disparaitrait l'année suivante. Cette annonce confirme totalement la volonté de remettre en cause le cadre départemental des décharges dans le département.
Dans le même mail, nous constatons que le maintien des « taux de décharge départementaux en éducation prioritaire » n'est garanti que pour un an...
L'ensemble du cadre départemental des décharge doit être maintenu !
Le projet de carte scolaire doit être retiré !
Avec cette annonce la DASEN tente de désamorcer la mobilisation dans l'unité qui a été engagé aujourd'hui. Plus que jamais tous en grève le 9 février ! Fermons nos écoles !
Lien : https://paris.demosphere.net/rv/59954
Source : http://www.sudeducation94.org/Pour-un-plan-d-…
Source : message reçu le 3 février 15h
Retrait du projet de carte scolaire DASEN-Ministre !
Tous en grève le vendredi 9 février
CGT Educ'Action 94
Rassemblement 8h45 devant la DSDEN de Créteil et Manifestation au ministère à 14h30 M°Solférino
L'Assemblée départementale, qui a réuni 250 collègues le mercredi 24 janvier, a soutenu à l'unanimité la décision du Snudi-FO, du SNUipp-FSU et de la CGT-Educ'action de ne pas siéger au CTSD du 1er février, entraînant automatiquement son report faute de quorum. Elle a aussi décidé d'appeler à la grève le 9 février, date déjà prévue par l'administration pour un second CTSD « de repli ».
C'est un très gros mouvement de grève qui s'annonce, le plus important depuis de nombreuses années sur la carte scolaire.
De tout le département nous remontent des informations selon lesquelles de très nombreuses écoles seront fermées, ou majoritairement en grève. Rappelons que les collègues ont jusqu'à mardi minuit pour faire remonter leurs intentions de grève à leur IEN.
Cette coupe drastique découle de la décision du ministre Blanquer de mettre en oeuvre le dispositif « CP-CE1 100% réussite » en éducation prioritaire, à postes quasiment constants au niveau national.
C'est la maternelle qui paie le plus lourd tribut, mettant en péril à terme son existence même. Au vu de cette carte scolaire, on ne peut que s'inquiéter du contenu des « Assises de la maternelle » prévues au mois de mars, quand on entend la volonté réaffirmée par le ministre de généraliser les « CE1 à 12 » en REP à la rentrée 2019 alors que ce même gouvernement réaffirme simultanément sa volonté de supprimer 120 000 postes de fonctionnaires dont 50 000 dans la fonction publique d'état !
A cela s'ajoute l'attitude inacceptable de la DASEN, annonçant à certains journalistes que 7 postes PDMQDC hors REP seraient maintenus, à d'autres que les zones de remplacement ne seraient plus au nombre de 5 mais de 10, méprisant totalement les représentants des personnels et les instances.
Le 9 février, nous réaffirmerons tous ensemble que nous exigeons le retrait de ce projet de carte scolaire (annulation des fermetures, maintien intégral du cadre départemental des décharges pour les directions d'écoles, maintien des ZIL gérés par les secrétaires de circonscription, …), et l'ouverture immédiate de véritables négociations sur la base des exigences des écoles :
Des taux d'encadrement satisfaisants dans toutes les écoles du département et sur tous les niveaux : 25 par classe en maternelle et élémentaire en zone banale, 20 en maternelle et élémentaire en REP et 15 pour les PS et TPS.
L'augmentation des décharges de direction et le maintien et le renouvellement de tous les postes d'aide administrative dans les écoles ; aucun licenciement !
Le maintien de l'intégralité des postes de PDMQDC
Le rétablissement des postes d'enseignants spécialisés, notamment des maîtres E et G permettant aux élèves de bénéficier de l'aide spécialisée adaptée à leurs difficultés et la création de places en classes, structures ou établissement spécialisés afin de répondre aux notifications prononcées par la MDPH et le départ en stage CAPPEI à hauteur des besoins et dans toutes les options.
Le recrutement immédiat d'AVS ; pour la transformation des contrats précaires en postes statutaires de la Fonction publique, avec une formation, rémunérés sur la base des grilles indiciaires de la FP et sans temps partiel imposé, permettant le respect des notifications de la MDPH. Les conditions de scolarisation et d'inclusion doivent respecter le droit de tout enfant à une scolarité adaptée à son état de santé.
Le retrait du projet de l'Inspectrice d'Académie de supprimer les groupes de travail de la phase d'ajustement du mouvement dans lesquels les affectations se faisaient en présence et sous le contrôle des délégués du personnel
Le même rythme de 4 jours pour tous sur 36 semaines à la rentrée prochaine dans le département, y compris à Vincennes et Maisons-Alfort, ce qui correspond aux demandes de la quasi-totalité de leurs Conseils d'écoles.
La demande au ministère d'une dotation exceptionnelle en postes, au-delà des 176 prévus cette année, pour atteindre tous ces objectifs.
De Fresnes à Villiers, d'Ivry à Santeny, en zone banale ou en éducation prioritaire, en maternelle comme en élémentaire, adjoints, directeurs ou remplaçants...
Tous concernés !
Tous en grève
Vendredi 9 février !
Partout, dans chaque école, établissons les revendications précises et mandatons nos représentants pour l'assemblée départementale de grève.
Organisons des assemblées pour informer les parents des conséquences concrètes pour leurs enfants de cette carte scolaire : "Aidez-nous à sauver l'école de vos enfants !"
Un plan d'urgence pour les écoles du 94
L'Etat ne nous donne plus les moyens de travailler !
SUD éducation 94
- Des classes surchargées
- Des enfants de plus en plus nombreux qui « pètent les plombs »
- Une hiérarchie qui nous laisse nous débrouiller face aux difficultés et qui nous méprise régulièrement
- De moins en moins de médecins scolaires
- Des RASED clairsemés, qui gèrent un nombre croissant d'enfants, avec de vraies pathologies mentales qui ne relèvent pas de l'école
- Une MDPH qui dysfonctionne, faute de moyens
- Un manque criant d'AVS
- La suppression des EVS
- Une politique de moins en moins nationale pour l'école....
La carte scolaire qui s'annonce va encore aggraver les difficultés. Il n'y aura déjà pas assez d'enseignant-es recruté-es pour combler la création des CP à 12 en REP ( une dotation de 176 postes alors qu'au moins 250 seront consommés par le dispositif CP CE1 "100% réussite"). Il faut un vrai plan d'urgence pour le 94, et un plan dans la durée. Il faut un recrutement massif de personnels pour les écoles.
Nous nous réjouissons de l'appel à une assemblée générale intersyndicale le 24 janvier.
Nous savons par ailleurs qu'un appel à la grève les seuls jours de CTSD ne sert à rien si le combat ne s'inscrit pas dans une lutte collective à l'échelle du département. Cette stratégie est contre-productive et ne sert qu'à récolter des miettes. Elle est un obstacle à la lutte collective.
Nous devons regrouper tous les besoins des écoles dans le 94, chiffrés, et aller défendre tout-es ensemble ces besoins.
Plutôt que des jours de grève disséminés dans la durée, engageons-nous dans une grève reconductible. Il y a eu 11 jours dispersés de grève contre la loi travail. Si le pays avait été bloqué 11 jours, le résultat n'aurait certainement pas été le même.
Sud Education 94 appelle à construire une grève reconductible avant la fin de l'année pour obtenir un vrai plan de recrutement et les moyens nécessaires pour que les écoles fonctionnent. Nous devons travailler avec les parents de nos élèves, les partenaires de l'école (mairies, animateurs-trices, personnels communaux et territoriaux, non enseignant-es,...) pour, ensemble, exiger que le 94 redonne la priorité à l'école, pour toutes les écoles. Pour impliquer les parents et leur donner leur place légitime dans la lutte, nous devons envisager avec eux des occupations d'écoles, des nuits des écoles, des actions marquantes dans nos communes,...
Nous n'obtiendrons rien sans une lutte massive et durable.
Refusons la logique de notre hiérarchie qui individualise la lutte et s'honore de redonner quelques postes (qui sont déjà prévus !), au nom du « dialogue social », véritable fumisterie. Sud Education 94 propose au minimum que les délégations demandant à être reçues à l'IA 94 soient des délégations unitaires de ville (PE, parents, élu.e.s, personnels,...).
Exigeons le POSSIBLE :
une école qui a les moyens de faire son travail !
Nous ne l'obtiendrons pas sans une lutte collective unitaire, parents-enseignant-es, collectivités, partenaires de l'éducation.
Appel a la greve le 9 fevrier
- Contre la carte scolaire catastrophique qui se prépare
- Contre l'autoritarisme de la DASEN
- Contre le mépris envers les syndicats, les personnels et les parents,
Sud Éducation 94 appelle à la grève, avec les autres organisations syndicales du département (Snuipp, Snudi-Fo et Cgt éduc'action), le vendredi 9février.
Dans un département où la situation est déjà dramatique depuis des années, la carte scolaire annoncée impactera toutes les écoles du département. La réponse doit être collective, générale et très forte. Toutes et tous ensemble, construisons la riposte pour obtenir les moyens humains et matériels nécessaires.
C'est par l'action conjointe et déterminée de toutes les écoles que nous pourrons gagner un véritable plan d'urgence. Le premier février ne devrait être que la première étape.
Construisons ensemble la suite, que chaque école discute de la grève reconductible, du meilleur calendrier pour la faire et de sa coordination sur le département.
AG départementale fin d'après midi du 9 février
Maison des syndicats de Créteil modalité et horaire à préciser