thème : éducation
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mercredi 14 février 2018 à 19h

Rencontre publique

Parcoursup, réforme du bac

derrière les beaux discours, la sélection et la ségrégation généralisées

19h - 21h

Un débat pour penser, un débat pour l'action - organisé par des groupes d'action FI de Paris et de l'Est parisien

Avec

  • Annabelle Allouch maitre de conférence en sociologie université de Picardie Jules Verne,
  • Alexis Corbière, député de la France insoumise,
  • Richard Galera, enseignant du second degré, syndicaliste SNES (Lycée Jean Jaurès, Montreuil) et
  • Paul Vannier, orateur national de la France insoumise

Habitant-e-s de l'Est parisien, lycéen-ne-s, étudiant-e-s ou parents d'élèves, nous connaissons bien les inégalités sociales à l'école pour y être directement confronté-e-s. De réductions en contractions budgétaires successives, nous subissons depuis de nombreuses années un système scolaire en crise.

Vingt ans après l'appel à dégraisser le mammouth, Blanquer et Mathiot dignes continuateurs d'Allègre dénoncent la «monstruosité organisationnelle» de la seule institution encore valide entretenant l'idéal d'égalité : le BAC national, premier diplôme universitaire.

De lois de refondation (qui ne refondent rien) en transformation de l'éducation prioritaire qui entérine la ségrégation dont elle est victime, l'héritage du quinquennat précédent n'était donc pas encore suffisamment lourd !

Voici le vent libéral qui souffle à nouveau sur l'Éducation qui n'aura bientôt plus rien de «nationale» à force d'autonomisation des lycées, de mise en concurrence des établissements, de pénurie d'offre scolaire publique pour mieux favoriser l'essor du privé également dans le supérieur où il scolarise déjà un tiers des étudiants.

Comprendre que la suppression du Bac national et l'instauration de la sélection sont les pierres angulaires de ces projets ne suffit pas. Il faut bien mesurer les conséquences pour nos enfants issus des classes populaires et des classes moyennes : aujourd'hui obligés de travailler pour étudier, bientôt relégués dans des établissements de seconde et troisième zones pour les plus jeunes d'entre eux, contraints à de lourds emprunts étudiants pour les plus chanceux.

Comment agir et nous coordonner pour mettre un coup d'arrêt à cette véritable contre révolution qui sévit ? C'est aussi pour en débattre qu'on vous invite, citoyen-ne-s de l'Est parisien, mercredi 14 février à Montreuil.

Lien : https://paris.demosphere.net/rv/59935
Source : https://groupedhistoiresociale.files.wordpres…
Source : message reçu le 4 février 17h