thème : travail
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jeudi 1er février 2018 à 12h30

2 parties : 1 2

Rassemblement du personnel de la BNF site Richelieu

Intersyndicale CGT - FSU - SUD Culture de la BnF

Richelieu : apres le succes de la petition, place a l'action !

Toutes et tous au ministère le 1er février.

RDV jeudi à 12 h 30 dans la Cour d'honneur du site Richelieu pour un départ groupé vers les Colonnes de Buren !

Sous la pression des personnels et du succès de la pétition « Pour Richelieu, ses collections, ses lecteurs, ses personnel », trois avancées ont pu être obtenues : ne pas redémarrer l'activité sans avoir testé suffisamment en amont équipements et installations (la date de réouverture est désormais 2021 au lieu de 2020), l'engagement à accélérer la résolution de ces multiples dysfonctionnements, et enfin, l'association plus étroite des personnels au projet Richelieu et à l'implantation des espaces.

Même si elles tardent à être suivies d'effet sur le terrain, ces avancées sont la preuve que le projet Richelieu n'est pas définitivement ficelé et que par notre mobilisation, il est encore possible de faire évoluer favorablement la situation actuelle et à venir sur le site Richelieu.

Mais pour obtenir satisfaction sur l' ensemble de nos revendications, en particulier sur la revendication centrale du desserrement des espaces à la cible, s'en tenir à la pétition ne suffira pas. Il nous faut désormais prendre appui sur son succès, pour élever de plusieurs crans le rapport de force. C'est sur cet objectif que lors des AG du 19 décembre et du 25 janvier, personnels et syndicats ont décidé d'organiser un rassemblement au ministère de la Culture le 1er février

Manifester au minsitère de la Culture pour obtenir des avancées concernant les dysfontionnements et les implantations futurs :

1. Parce que le resserrement des locaux dédiés aux personnels, aux documents et aux lecteurs ne dépend pas uniquement de la BnF. Comme l'intersyndale CGT-FSU-SUD Culture l'a indiqué dans un courrier adressé à la Ministre de la Culture : « Ces resserrements sont le résultat de la politique immobilière du Ministère de la Culture. Pour mémoire, la BnF doit se séparer de ses bureaux situés au 61 rue de Richelieu, de ses 2 immeubles de la rue Colbert (l'hôtel de Nevers : 640 m2 et la maison de l'Abbé Barthélémy : 357m2) et de celui accueillant le département de la Musique, square Louvois, avec ses 4 700 m² et ses 2 millions de documents. »

2. De plus, le ministère en tant que tutelle doit interpeler l'OPPIC (l'opérateur qui pilote les travaux) afin d'accélérer le règlement des dysfonctionnements. Il y a urgence en la matière : la situation sur le site Richelieu n'est plus tolérable, en particulier aux Manuscrits, où la dégradation des conditions de travail est telle que les agents ne peuvent parfois même plus travailler dans leurs bureaux, en raison d'inondations à répétition, d'odeurs nauséabondes et du chauffage en panne !!

Pour mettre la pression sur le ministère et arriver en position de force au rendez-vous que l'intersyndicale a sollicité auprès de la Ministre de la Culture, il est nécessaire que notre action soit la plus efficace et la plus visible possible.

Nous avons été plus de 200 à signer à la pétition « Pour Richelieu » : sur cette base, il est donc possible d'organiser un rassemblement d'envergure le 1er février pour défendre les revendications portées par cette pétition et exiger :

  • Une accélération du traitement des malfaçons dans la partie livrée par l'OPPIC il y a un an ;
  • La conservation d'un ou plusieurs des bâtiments attenants au site Richelieu et leur remise en état si nécessaire afin de desserrer les espaces, ce qui permettra des conditions de travail dignes et de sauvegarder des salles de lecture.

RDV le 1er février à 12 h 30 dans la Cour d'honneur du site Richelieu pour un départ groupé vers les Colonnes de Buren

Vous disposez donc d'une autorisation d'absence d'une heure sur votre temps de travail pour vous rendre à ce rassemblement - décret du 28 mai 1982

Courrier intersyndical envoyé au Ministère de la Culture :

Intersyndicale BnF : CGT-BnF, FSU, SUD Culture
Paris le 19/01/2018

Objet : Projet Richelieu - Bibliothèque nationale de France

Madame la Conseillère sociale,

Après 8 ans de chantier, de retard dans les travaux et de conditions de travail dégradées, la persistance depuis un an de multiples dysfonctionnements et malfaçons dans la partie rénovée est devenue intolérable pour les personnels de Richelieu.

Depuis décembre 2016 les problèmes se succèdent et se répètent : chauffage et climatisation aléatoire, ascenseurs et monte-charges en panne, isolation thermique et phonique défaillante, fuites et infiltrations d'eau nombreuses, sécurité des locaux incertaine…

Au-delà de ces difficultés récurrentes, les perspectives d'avenir du site de Richelieu sont particulièrement inquiétantes.

Les locaux dédiés aux personnels, aux documents et aux lecteurs ne cessent de se réduire, plusieurs salles de lecture vont disparaitre et plus de 40% des collections seront délocalisées hors de Paris privant les usagers d'un accès direct aux documents.

Ces resserrements sont le résultat de la politique immobilière du Ministère de la Culture. Pour mémoire, la BnF doit se séparer de ses bureaux situés au 61 rue de Richelieu, de ses 2 immeubles de la rue Colbert (l'hôtel de Nevers : 640 m2 et la maison de l'Abbé Barthélémy : 357m2) et de celui accueillant le département de la Musique, square Louvois, avec ses 4 700 m² et ses 2 millions de documents. Les personnels s'y trouvant et une partie des collections devraient ainsi rejoindre le quadrilatère Richelieu, où l'on a également intégré, il y a peu, des locaux de l'Ecole nationale des Chartes. Enfin, la BnF a dû abandonner ces dernières années le 12 rue Colbert et le 65 rue Richelieu.

Les personnels mobilisés avec leurs organisations syndicales CGT BnF, FSU et SUD Culture réclament donc :

  • Une accélération du traitement des malfaçons dans la partie livrée par l'OPPIC il y a un an ;
  • La conservation d'un ou plusieurs des bâtiments attenants au site Richelieu et leur remise en état si nécessaire (le bâtiment Louvois accueillant le département de la Musique, les bureaux du 61 rue Richelieu, la maison de l'Abbé Barthélémy…) afin de desserrer les espaces, ce qui permettra des conditions de travail dignes et de sauvegarder des salles de lecture.

Dans ce contexte particulièrement tendu et d'exaspération des personnels, nous sollicitons de votre part un rendez-vous rapide.

Veuillez agréer Madame, nos sincères salutations,

L'intersyndicale BnF : CGT, FSU, SUD Culture

Lien : https://paris.demosphere.net/rv/59679
Source : https://sudculturebnf.wordpress.com/2018/01/3…


BNF site Richelieu :

personnel en colère, toutes et tous au ministère !

Intersyndicale CGT - FSU - SUD Culture de la Bibliothèque nationale de France

Alors que les réunions de présentation des espaces à la cible dans les départements se succèdent, les réponses apportées aux nombreux problèmes soulevés restent largement insuffisantes.

Sous la pression des personnels, la direction de la BNF a été cependant amenée à satisfaire certaines revendications :

  • Ne ne pas redémarrer l'activité sans avoir testé suffisamment en amont équipements et installations et se contenter de résoudre au fil de l'eau et sur la durée les multiples problèmes techniques. La date retenue est désormais 2021 au lieu de 2020.
  • Associer plus étroitement les personnels au projet scientifique et culturel et à la programmation des espaces
  • Accélérer les interventions techniques visant à régler les dysfonctionnements.

Pour autant, il n'y a eu aucune avancée sur les problèmes d'exiguïté des locaux dédiés aux personnels, aux documents et aux matériels et aux mauvaises conditions de travail qui vont en résulter.

De même, si la directrice générale a annoncé « qu'une réunion de travail spécifique (serait) programmée en janvier avec la direction générale de l'OPPIC pour dresser l'état des lieux des dysfonctionnements persistants en zone 1 afin de prendre les dispositions techniques et juridiques de nature à les réduire dans les meilleurs délais », rien ne semble évoluer de ce côté.

Enfin, mardi 16 janvier, la direction a informé les personnels des départements de la Musique et des Manuscrits de la mutualisation de leurs salles de lecture en 2021 et ce, en dépit des nombreux problèmes d'organisation qu'engendre cette décision. Décision qui n'a pas manqué de susciter un fort mécontentement et une vive inquiétude du personnel.

Non sans ironie, le « Grand prix du geste d'or » a été remis aux opérateurs de la rénovation du site Richelieu alors que plus d'un an après la réouverture de la zone 1 nombre de dysfonctionnements et malfaçons persistent!!! Pour les personnels qui en subissent les désagréments au quotidien, ce « geste d'or » ne peut être ressenti que comme un geste déplacé.

C'est désormais au Ministère de la Culture que se joue en grande partie l'avenir du site Richelieu, car lui seul a le pouvoir de décider de la conservation par la BnF des bâtiments attenants au site Richelieu, essentielle pour desserrer les espaces. De même le ministère en tant que tutelle doit interpeler l'OPPIC (l'opérateur qui pilote les travaux) afin d'accélérer le règlement des dysfonctionnements.

C'est pourquoi, nous appelons à un rassemblement sous les fenêtres du Ministère le jeudi 1er février à partir de 12h30 et, en amont, pour faire le point ensemble sur la situation dans les différents départements à une assemblée générale.

Source : https://sudculturebnf.wordpress.com/2018/01/2…