samedi 31 mai 2008 à 13h30
Distribution de repas
https://paris.demosphere.net/rv/5923
Une nouvelle distribution de repas aura lieu le dimanche 15 juin 2008 devant l'entrée de la gare du Nord.
La veille, le samedi 14 juin, nous ferons une récupération de fruits et légumes sur un marché puis nous ferons la cuisine.
Pour nous rejoindre à la récupération, à la cuisine, à la distribution, etc. contactez-nous : foodnotbombsparis(a)lists.riseup.net.
Food Not Bombs
« De la bouffe pas des bombes »
FNB est un collectif de bouffe de rue : végan et autogéré.
Le principe est simple : distribuer des repas végétaliens dans la rue à partir de produits récupérés.
D’où ça vient les FNB ?
Le premier collectif Food Not Bombs apparaît à Boston en 1981 au sein des grandes mobilisations antinucléaires du début des années 80 aux USA. Le mouvement fait vite des petits un peu partout aux USA puis s’exporte. Aujourd’hui, il existe des centaines de collectifs de par le monde sur tous les continents.
Si nous avons repris ce nom, c’est au départ parce que nous partageons les valeurs des Food Not Bombs. Mais aussi pour se relier à un mouvement international.
Pourquoi Food Not Bombs ?
Parce que vivre et bouffer nous paraît plus important que tuer et fabriquer des bombes. Parce que manger ne devrait pas être source de profit, et que c’est la même logique qui traverse les marchands d’armes.
En France, le budget de l’armée pour 2007 s’élève à 47 milliards d’euros.
En 2006, l’armée française compte plus de 350.000 hommes (dont 100.000 gendarmes).
Comptons aussi 17.000 flics municipaux et 162.000 nationaux. La France est le pays le plus fliqué d’Europe !
L’armée française est (avec l’armée britannique) l’une des plus dotées financièrement en Europe.
Sur Quelles bases ?
1. L’autogestion - l’auto-organisation :
On fait avec les gens, pour les gens.
Le but étant à terme d’être juste un moteur de l’auto-organisation des gens.
Chez nous, il n’y a pas de chef : chacun est l’égal des autres.
2. Le véganisme :
Manger végan (végétalien en français), c’est manger sans animaux, ni produits animaux (produits laitiers, œufs…). Parce que les premières victimes du capitalisme sont les animaux.
Nous sommes pour la libération de tous : les animaux aussi !
Du point de vue des animaux :
Le profit des gros lobbies vendeurs de cadavres se multiplie sur la souffrance des animaux. Avec les végétaux que l’on produit pour nourrir les animaux emprisonnés, on pourrait nourrir les gens qui meurent de faim. Il faut 14 kg de végétaux pour produire 1 kg de viande : soit 13 kg de nourriture gaspillée !
Du point de vue écologique :
50 % de la déforestation est issue de la production de viande (pâturages, cultures…).
Il faut 100.000 litres d’eau pour produire 1 kg de viande contre 900 litres d’eau pour 1 kg de blé !
Actuellement, le principal débouché des OGM : c’est l’alimentation des animaux…
De notre point de vue :
La nourriture végane, c’est un choix qu’on n’impose pas. On décide de pousser notre logique anticapitaliste en essayant de manger éthique.
En montrant qu’une alimentation végétalienne réfléchie est excellente pour la santé !
En plus, tout le monde peut manger végan quels que soient ses interdits alimentaires.
3. La gratuité :
On récupère sur les marchés ce qui serait jeté, ce qu’on nous donne aussi. On récupère les surplus du système marchand. On fait appel à la solidarité des petits épiciers de quartier pour les denrées non périssables (huile, lentilles, riz, épices…).
On récupère, on transforme en repas équilibrés, on redistribue. Et on aimerait que les gens se réapproprient cette idée de s’organiser ensemble pour se serrer les coudes.
4. Zone d’autonomie temporaire :
On ne demande l’autorisation à personne. Nous ne reconnaissons pas l’état, ni les lois qu’il a produites comme légitimes. On s’installe où on veut, quand on veut, et on distribue à bouffer dans l’esprit d’une réappropriation du monde et de nos vies.