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jeudi 14 décembre 2017 à 11h30

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Grève et manifestation

pour un plan d'urgence dans l'éducation dans le 93

Trajet / parcours : départ a 11h30 de Saint-Michel en direction du ministère

Tout ce que ce gouvernement sait faire, c'est geler le point d'indice, rétablir le jour de carence et poursuivre les « réformes » contre nos droits : inacceptable !
C'est pourquoi les syndicats 93, SNES-FSU - SNEP-FSU - SNFOLC - SNETAA FO - CGT Educ'action - SUD Education, appellent les personnels à se mobiliser pour un plan d'urgence pour le 93, contre les réformes annoncées du lycée, du Baccalauréat et de la sélection à l'entrée à l'université, et pour le maintien et le développement de la voie professionnelle du lycée sous statut scolaire, au ministère le jour du CSE (Conseil Supérieur de l'Education).
Ces réformes vont d'abord pénaliser les élèves des classes populaires, les élèves de notre département.
Notre département a besoin d'un plan d'urgence pour l'éducation, de plus de moyens pour permettre la réussite de tous et toutes !

Tou-tes en grève le jeudi 14 décembre 2017

  • pour un plan de développement du système éducatif en Seine-Saint-Denis :
  • pour les moyens dont les écoles du 93 ont besoin !
  • Pour le respect des droits des personnels !

En 1998, la mobilisation du département nous a permis d'obtenir la création de 3000 postes dans un « plan de rattrapage » pour l'Education nationale.

Mais avec plus de 20 000 élèves de plus en 10 ans, les suppressions de postes du quinquennat Sarkozy entre 2007 et 2012, et l'insuffisance des créations sous Hollande, l'école s'est à nouveau retrouvée asphyxiée.

En 2014, la rentrée était tellement catastrophique, qu'elle a obligé la DSDEN à recruter en urgence des centaines d'enseignant-es contractuel-les pour mettre des adultes devant toutes les classes.

Face à cette situation, le Ministère a été contraint de mettre en place un concours supplémentaire et de recruter 1 000 enseignant-es titulaires sur deux ans. Les mobilisations des personnels, des parents d'élèves et des organisations syndicales du département ont permis d'obtenir ces recrutements, la création de 1240 postes en 3 ans, et de créer par exemple 40 postes de RASED à cette rentrée.

Mais la hausse démographique se poursuit : sans une dotation en postes importante pour la prochaine rentrée, les écoles connaîtront à nouveau une dégradation rapide des conditions d'enseignement.

Déjà la mise en place des « CP à effectifs réduits » en REP+ dans la précipitation et sans moyens supplémentaires, met à mal les capacités de remplacement et le dispositif PDMQDC, alors que les enseignants et les équipes devraient pouvoir s'organiser librement. Qu'en sera-t-il avec l'extension du dispositif aux écoles classées REP et aux CE1 à la rentrée prochaine ?

Nous sommes en pleine période de débat budgétaire. L'intersyndicale SNUipp-FSU, SNUDI-FO, CGT Educ'action, SUD-Education et CNT Education appelle tou-tes les collègues à la grève le 14 décembre, pour exiger :

  • une dotation en postes à la hauteur des besoins : c'est maintenant que cela se décide !
    Baisse des effectifs dans toutes les classes, RASED, remplaçant-es, « plus de maîtres que de classes », maintien des décharges de direction 93, mais aussi postes de formateurs-trices, de référent-es et conseiller-es à la scolarisation des enfants handicapés, médecine scolaire, etc... gagnons maintenant les postes nécessaires dans notre département.
  • le maintien, la formation et la titularisation des personnels aujourd'hui en CUI exerçant des missions d'aide à la direction d'école, et le recrutement de tous les AVS nécessaires pour l'accompagnement des enfants handicapés dans les classes. Très peu de CUI ont été recrutés depuis le 1 er septembre dans notre département. Des AESH sont recrutés, mais en nombre totalement insuffisant, et pendant ce temps, des collègues CUI expérimenté-es sont renvoyé-es au chômage !
  • la prise en compte de toutes les situations d'écoles dans les discussions qui s'ouvrent sur la nouvelle carte de l'Education prioritaire pour septembre 2019, quel que soit le classement du collège de réseau. En attendant, les écoles en NEP doivent garder les normes Education prioritaire pour la 4 ème année consécutive avant la nouvelle carte, de même que les collègues qui bénéficiaient de la clause de sauvegarde de l'indemnité REP !
  • Enfin, à côté des postes à créer, il faut aussi recruter des enseignant-es pour les affecter sur ces postes. La reconduction du concours supplémentaire doit permettre un recrutement massif d'enseignant-es fonctionnaires d'Etat.
  • Collègues stagiaires : pour des conditions de travail et de formations décentes ! Halte à la pression !
  • Pour enrayer la « crise » du recrutement, il faut une véritable amélioration des conditions de travail et de vie des enseignant-es.

La dérèglementation des droits des personnels doit cesser : même des collègues reconnu-es travailleurs-euses handicapé-es n'obtiennent pas les allègements de service dont ils et elles ont besoin. Mutations, temps partiels, détachements, droit au logement... : Tou-tes ensemble, exigeons le respect des droits des enseignant-es de Seine-Saint-Denis !

Les écoles de Seine-Saint-Denis peuvent se faire entendre :

A l'appel de l'intersyndicale de Seine-Saint-Denis,

TOU-TES en GREVE le jeudi 14 décembre !

TOU-TES à la manifestation à Paris à 11h30 (lieu de rendez-vous à préciser)

Nous invitons tou-tes nos collègues à se rassembler, à échanger dans leur école, à lister et préciser les revendications en décidant la mobilisation le 14 décembre, y compris en débattant des suites à donner.

Lien : https://paris.demosphere.net/rv/58790
Source : http://93.cgteduccreteil.org/Jeudi-14-decembr...


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Appel à la grève jeudi 14 décembre

Le tract de l'intersyndicale 2nd degré départementale.

Attaques contre le bac national et la voie professionnelle :
Les mesures du ministère vont encore aggraver la situation de nos élèves !

Tou-te-s en grève et en manifestation le jeudi 14 décembre !

Pour un plan de développement de l'éducation en Seine-Saint-Denis !
Pour les moyens dont les collèges et les lycées ont besoin !
Contre les réformes annoncées du lycée, du Baccalauréat et de la sélection à l'entrée à l'université !
Pour le maintien et le développement de la voie professionnelle du lycée sous statut
scolaire !

Depuis l'obtention des 3 000 postes supplémentaires en 1998, le nombre d'élèves n'a cessé d'augmenter. Depuis 2007, ce sont ainsi 6 000 élèves de plus qui sont arrivés dans les collèges du département. En parallèle, le gouvernement a sabré dans les postes, en collège comme en lycée, entre 2007 et 2012, puis n'a ouvert que des
postes permettant de maintenir la situation de 2012.

Or, la hausse démographique se poursuit ! À la rentrée 2017, les collèges ont encore accueilli 1 200 élèves supplémentaires. Les lycées affrontent aujourd'hui une situation très difficile : la plupart sont saturés et dans plusieurs d'entre eux, les collègues se sont massivement mobilisés dès la rentrée pour exiger les moyens urgents
nécessaires pour améliorer les conditions de travail.

Le rectorat a refusé de répondre aux revendications. Quant aux classements des lycées dans l'éducation prioritaire, aucune nouvelle pour l'instant ! De son côté, la région traîne à mettre en place un plan d'investissement qui permettrait d'accueillir élèves et personnels de lycées dans de bonnes conditions.

Dans un contexte social qui s'est de fait dégradé, des collèges et des lycées du département ont dernièrement fait face à des actes de violence à l'égard d'élèves mais aussi de personnels d'enseignement et d'éducation dont le nombre et la gravité sont en nette augmentation. Ces violences sont souvent la traduction dramatique d'une
souffrance chez des adolescent·e·s en situation de décrochage et d'échec que l'école n'est plus en mesure d'accompagner. Nous restons convaincu·e·s que cette situation alarmante est symptomatique d'un manque de moyens en vie scolaire et d'effectifs trop importants en classe.

C'est pour toutes ces raisons que les organisations signataires revendiquent depuis 2014 un plan de développement de l'éducation en Seine-Saint-Denis répondant aux besoins de nos élèves.

Tournant le dos aux revendications, le gouvernement vient a contrario d'annoncer :

  • une diminution des ouvertures de postes en 2018
  • une réforme du lycée qui va être dramatique pour nos élèves. La sélection à l'université, la territorialisation du baccalauréat et la mise en place d'un lycée modulaire annoncent pour nos élèves un accès plus difficile au supérieur et à la poursuite des études de leur choix. Ce sont nos élèves, issus de milieux populaires et


de plus en plus en difficulté, qui paieront le prix de ces politiques régressives.

  • une réforme de la formation professionnelle qui entend développer l'apprentissage dans la voie professionnelle du lycée. Ce développement de l'apprentissage passera par la mixité des publics (élèves et apprentis dans une même classe) qui entraînera inévitablement la casse du statut des PLP et l'annualisation du temps de travail. La voie professionnelle du lycée doit permettre insertion professionnelle et poursuite d'étude, il faut pour remplir ces objectifs lui donner plus de moyens et adapter les parcours de formation aux besoins des élèves (parcours en 3 ans, 4 ans, en fonction des élèves et des filières).

Par conséquent, nous revendiquons :

  • Une dotation en poste à la hauteur des besoins : c'est maintenant que le Parlement discute du budget ! Nous demandons le retour aux seuils historiques du 93 (25 en non-classé, 24 en éducation prioritaire, 23 en sensible), l'allègement significatif des effectifs dans les classes de lycée et de collège, la création de classes d'accueil pour élèves allophones à hauteur des besoins, des créations urgentes de postes de CPE et d'AED.
  • Une résorption réelle de la précarité : notre département a besoin d'un plan de titularisation des personnels précaires. De plus, nous ne pouvons accepter la suppression des contrats aidés qui sont nombreux dans nos établissements (Vie scolaire, secrétariat, agents d'entretien et d'accueil, assistants-documentalistes...). Nous exigeons dans l'immédiat le réemploi de tous les collègues en contrats aidés, et que tous les emplois en contrat aidé soient transformés en emploi statutaire !
  • La mise en place d'une réelle politique de pré-recrutement, en qualité de fonctionnaires stagiaires des futur-e-s enseignant-e-s. Ce n'est pas en abaissant le nombre de postes au concours qu'on suscitera des vocations, mais en offrant des conditions d'études et de préparation des concours convenables pour tou-te-s, et en revalorisant la profession.
  • La défense de la voie professionnelle du lycée sous statut scolaire ;
  • L'abandon des réformes en cours au lycée : nous exigeons l'abandon du projet de loi


instaurant la sélection à l'université et mettant en place un "lycée à la carte", un baccalauréat national, anonyme organisé autour d'épreuves terminales et premier grade universitaire, la consolidation des trois voies et des séries, des moyens supplémentaires pour affronter la grande difficulté scolaire par des petits groupes, appuyés sur les disciplines.

  • L'ouverture des CIO nécessaires dans tout le département, le recrutement de psychologues de l'Education nationale en nombre suffisant, personnels auxquels les professeur-e-s n'ont ni vocation ni capacité à se substituer.

Pour l'instant, ce gouvernement ne parle que de mesures régressives qui attaquent les personnels : réforme du lycée, du baccalauréat, gel du point d'indice, retour du jour de carence, maintien de la réforme du collège. C'est inacceptable ! En Seine-Saint-Denis, comme partout en France, respect des droits des personnels, respect des droits des élèves !

Il est temps pour les collèges et les lycées du département de se faire entendre !

A l'appel des organisations syndicales SNES-FSU 93, SNEP-FSU 93, SN-FO-LC 93, SNETAA-FO 93, CGT Educ'Action 93, CNT Education 93, SUD Education 93 :
TOU-TE-S EN GREVE ET EN MANIFESTATION A PARIS, en direction du ministère de l'Education nationale !

Rdv à 11h30 à Paris. Le lieu de rendez-vous de la manifestation sera communiqué ultérieurement. Nous invitons tous nos collègues à se rassembler en assemblée générale, à échanger dans leur établissement, à lister les revendications et à décider la grève le 14 décembre, y compris en débattant des suites à donner.

Source : http://www.sudeducation93.org/Appel-a-la-grev...


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Personnels de l'Education Nationale dans le 93,

exprimons notre colère dans la grève et dans la rue le 14 décembre !

SUD éducation

manifestation au départ de Saint-Michel a 11h30 vers le ministere!

La situation des écoles, collèges et lycées du 93 est inadmissible. Elle est où l'égalité de traitement sur le territoire?

Revendiquons :

  • des moyens en vie scolaire : 1 CPE pour 120 élèves et 1 AED pour 50 élèves ;
  • la baisse générale des effectifs pour toutes les classes :
    16 élèves par classe dans les écoles et les collèges d'éducation prioritaire, 20 hors éducation prioritaire, 20 en lycée pro et 25 en LGT ;
  • le réemploi sous statut non-précaire de toutes les personnes en contrat aidé dont les postes sont supprimés ;
  • le recrutement d'agent-e-s à hauteur des besoins ;
  • les ouvertures de classes d'accueil à hauteur des besoins ;
  • des RASED complets en nombre suffisant ;
  • une médecine scolaire digne de ce nom ;
  • des postes d'aide à la direction ;
  • un-e ATSEM par classe de maternelle ;
  • une formation initiale et continue à la hauteur !

Nos conditions de travail sont indignes ! Les conditions d'étude des éleves sont honteuses ! mobilisons-nous !

Des réformes alarmantes ! mobilisons-nous contre le tri social !

Le gouvernement a annoncé un plan étudiant dont la principale mesure est de permettre la sélection à l'entrée de l'université.

Sud Education 93 s'oppose à cette mesure qui remet en cause le libre accès à l'enseignement supérieur et individualise les parcours.

La réforme du Bac, c'est l'adaptation du Bac à cette université sélective : le renforcement du contrôle et réduction du contrôle terminal à 4 disciplines induit la casse du cadre national du diplôme du baccalauréat, 1er niveau de qualification ouvrant à des droits dans le monde du travail.

Est-ce qu'un bac obtenu dans le 93 vaudra autant q'un bac obtenu dans les quartiers plus favorisés? De plus le bac deviendrait modulaire et ouvrirait les portes de telle ou telle filière en fonction des modules validés alors même que tous les lycées ne proposent pas la même offre de formation !

Des attaques sans précédents contre l'enseignement professionnel !

L'enseignement professionnel est dans le viseur du gouvernement qui lance une grande réforme de la formation et de l'apprentissage dont le but est de développer l'apprentissage dans l'enseignement public en facilitant par exemple la mixité des publics (apprenti-e et lycéen-ne dans les classes). L'apprentissage, sous la coupe de l'entreprise, est une voie qui sélectionne et qui laisse trop d'élèves sur le carreaux puisqu'un-e apprenti-e sur deux abandonne sa formation avant la fin.

Voir aussi, le même jour : https://paris.demosphere.net/rv/58698

Source : http://www.sudeducation93.org/Toutes-et-tous-...