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jeudi 9 novembre 2017 à 11h45

Rassemblement pour un « monde sans mur »

Attention : Changement d'horaire.
Le rassemblement aura lieu de 11h45 à 12h45
( et non pas de 12h30 à 14h00, initialement annoncé)

Un rassemblement dans le cadre de la journée mondiale pour un Monde Sans Mur présentée ici aura lieu à Paris le 9 novembre de 11h45 à 12h45 sur l'Esplanade du 9 novembre 1989, sur le terre-plein central de la place de la Porte de Versailles (15ème arrondissement, M° Porte de Versailles).

Des militant-e-s de diverses associations, dont l'UJFP, et de syndicats, interviendront à ce rassemblement.

Soyons le plus nombreux possible.

Lien : https://paris.demosphere.net/rv/58099
Source : message reçu le 7 novembre 19h
Source : http://www.ujfp.org/spip.php?article5955


Du Mur d'apartheid d'Israël sur les terres palestiniennes au Mur de la honte étatsunien sur les terres indigènes à la frontière avec le Mexique, les murs sont des monuments d'expulsion, d'exclusion, d'oppression, de discrimination et d'exploitation. En tant que peuples affectés par ces murs et en tant que mouvements qui considèrent la justice, la liberté et l'égalité comme moyens pour résoudre les problèmes de cette planète, nous nous joignons à l'appel du 9 Novembre, Journée Mondiale d'Action pour un Monde Sans Mur.

Il n'existe pas de mot pour mur dans notre langue. Nous avons demandé à nos aînés. Nous avons fait des recherches. Il n'existe pas de mot pour mur car il ne devrait pas y avoir de mur. »

Verlon M. Jose, vice président de la tribu de Tohono O'odham. Les terres du peuple Tohono O'odham sont divisées par la frontière États-Unis/Mexique.

Du Mur l'apartheid israélien sur les terres palestiniennes au Mur de la honte étatsunien sur les terres indigènes à la frontière avec le Mexique, près de 70 murs à travers tous les continents déchirent aujourd'hui la vie des gens et les terres alors qu'ils renforcent des frontières ou des restrictions de contrôle étatique souvent définies unilatéralement. Ils causent des milliers de morts chaque année et détruisent le gagne-pain ainsi que l'espoir de beaucoup d'autres. Ils sont des monuments d'expulsion, d'exclusion, d'oppression, de discrimination et d'exploitation.

Il y a 15 ans Israël commençait à construire son Mur, haut de 8 mètres et long de plus de 700km, sur les terres palestiniennes occupées. Ce mur fait partie intégrante du projet israélien de confisquer plus de 60% de la Cisjordanie et d'emprisonner le peuple palestinien sur à peine 13% de sa patrie historique. A ceci s'ajoute le mur israélien encerclant et isolant complètement la Bande de Gaza palestinienne depuis 1994. Les Palestiniens n'ont jamais cessé de résister à ces Murs illégaux et à l'expulsion continue de leurs terres ; ils appelèrent en 2003 à faire du 9 Novembre - jour de la chute du Mur de Berlin - la Journée Internationale contre le Mur d'apartheid israélien.

Aujourd'hui c'est le moment de s'unir contre la multiplication des murs à travers le monde - nous appelons à faire du 9 Novembre la Journée Mondiale d'Action pour un Monde Sans Mur.

Israël joue un rôle central dans la promotion de cette nouvelle ère mondiale des murs et les États-Unis le soutiennent : en Inde, en Arabie Saoudite, en Turquie, au Sahara Occidental et en Europe, aujourd'hui, le nombre de murs conçus pour définir et sceller de force les frontières a presque triplé ces deux dernières décennies. Ces murs entravent la liberté de mouvement et d'auto-détermination. Ils sont devenus la pierre angulaire d'un monde où les guerres, la militarisation et l'exclusion remplacent la justice, la liberté et l'égalité.

Les murs ne sont pas seulement construits pour renforcer les frontières du pouvoir étatique mais aussi pour marquer les limites entre les riches, puissants et socialement acceptables et "l'autre". Ils dominent de plus en plus nos villes et nos sociétés. Des dizaines de milliers de personnes croupissent en tant que prisonniers de conscience ou dans des conditions illégales et inhumaines derrière des murs de prisons. Ces murs visibles et invisibles, comme c'est le cas du blocus de Cuba, ont pour objectif de nous empêcher d'atteindre la justice économique, politique, sociale et environnementale.

Là où ils ne font pas la promotion directe de ces murs, les gouvernements acceptent de facto leur existence, alors qu'une véritable industrie des murs s'enrichit de tout cela. En vendant leur idéologie, les sociétés de technologie et de méthodologie collaborent à travers les salons d'armement, les appels d'offre et les séminaires afin de tirer profit de la construction de ces murs.

En tant que personnes affectées par ces murs et en tant que mouvements considérant la justice, la liberté et l'égalité comme moyens de résoudre les problèmes de cette planète, nous nous joignons à l'appel pour que le 9 Novembre soit la Journée Mondiale d'Action pour un Monde Sans Mur.

Nous nous mobiliserons ensemble pour :

  • Sensibiliser le public sur les effets dévastateurs du développement des murs dans notre monde et dans nos vies.
  • Créer de la solidarité et des liens entre les gens affectés par les murs et les mouvements luttant contre les murs
  • Exiger la fin immédiate des murs qui expulsent, excluent, oppressent, discriminent et exploitent
  • Résister et couper les vivre à ceux qui tirent profit des murs

Source : http://www.ujfp.org/spip.php?article5950