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mercredi 15 novembre 2017 à 12h30

Rassemblement contre le harcèlement anti-syndical

« Décidément IBM ne lâche rien ! Nous non plus ! »

Le prochain procès de notre camarade Christian Agon aura lieu le mercredi 15 novembre à partir de 12 heures 30 au Conseil des Prud'hommes de Paris, 27 rue Louis Blanc.

Il faut que nous soyons très nombreux à l'accompagner dans cette nouvelle démarche car son procès est véritablement emblématique de ce que les entreprises comme IBM sont capables de faire subir à leurs salariés pour les réduire à l'état d'esclavagisme !

Bien que la multinationale ait perdu les deux premières manches, elle continue à harceler notre Camarade Christian Agon, cadre commercial et délégué syndical CGT qui a juste eu la fâcheuse idée d'être en désaccord avec sa politique interne des salaires et de dénoncer ses pratiques de management manipulatrices et perverses !

Voici un petit récapitulatif des faits :

Cadre commercial et militant CGT connu comme tel par la direction depuis 2008, l'un de ses premiers combats à été de remettre en cause le système de rémunération des commerciaux tel qu'il existait car à la seule main de l'employeur avec obligation de signature d'un avenant sur la quantité de travail sinon les salariés perdaient leurs contrats !

Provoquant alors l'ire de la direction il a été licencié en Novembre 2009 malgré les protestations de la CGT !

Ce n'est qu'au terme d'une longue mobilisation de tous les militants politiques et syndicaux et en passant par la case "tribunal" que la CGT a obtenu sa réintégration par le jugement du 05 Août 2010 que la direction n'a exécuté que contrainte et forcée par signature d'un PV d'huissier de justice !

D'ailleurs depuis sa réintégration cette dernière n'a jamais voulu lui redonner un poste correspondant à ses qualifications malgré les actions répétées de la CGT.

Nous pensions qu'elle allait relâcher sa répression syndicale ce qui a été fait jusqu'à la fin 2015.

En effet à ce moment là visiblement encouragée par les régressions sociales, actées par le gvt actuel, sa hiérarchie a monté de toutes pièces un dossier contre lui, notamment une enquête interne et totalement à charge tout en lui refusant obstinément d'y avoir accès même accompagné d'un représentant du personnel !

C'est alors que le 22 Octobre il était convoqué à un entretien mené à charge par son responsable hiérarchique pour se faire accuser de harcèlement moral et suspendre de ses fonctions (la fameuse enquête interne précisait notamment qu'il aurait fait appel à "des gros bras" tel un parrain pour "tabasser" son manager ce que la police elle même n'a pas pu prendre en considération mais où elle par contre pris soin d'enregistrer une plainte pour dénonciation calomnieuse !

Choqué par cet entretien il a été arrêté par son médecin du fait d'une aggravation de sa santé. À son retour, le 16 Décembre 2015 il est convoqué par sa direction afin d'être entendu sur "des faits présumés de harcèlement".

Notre Camarade souhaitant légitimement être accompagné par un délégué syndical, la direction a finalement annulé la réunion arguant du fait que ce dernier n'était pas habilité à écouter des informations personnelles et confidentielles !
Sans nouvelle des résultats de l'enquête, Christian relance la direction début Février.

Pour seule réponse, le 17 il reçoit deux courriers : dont l'un le convoquant à un entretien préalable de licenciement complété d'une liste (à la Prévert) de griefs ne justifiant en rien la dite convocation.

Depuis tout ce temps la direction campe sur ses positions et confirme vouloir le licencier. Le 15 Mars 2016 le CE refuse unanimement son licenciement. Pour autant la direction decide de poursuivre le processus.

La prochaine étape sera l'étude de son dossier par l'inspection du travail qui refusera également son licenciement le 25 Mai 2016 le jugeant comme le CE "nul et sans objet car reposant sur des éléments prescrits ou non datés".

À peine rentré, tout juste remis de cette nouvelle épreuve syndicale, la direction décidé d'en remettre une couche et fabrique un nouveau dossier de licenciement contre notre Camarade. Il aurait insulté son chef en présence de témoins... Sauf qu'il était lui même accompagné de 4 autres personnes et que ces dernières n'ont rien vu, rien entendu !

C'est pourquoi l'inspection du travail a logiquement refusé le 28 Juillet 2016 cette deuxième demande de licenciement faite à l'encontre de notre Camarade !

Bien entendu IBM fait encore appeler c'est donc maintenant que nous devons tous nous mobiliser !
En effet, le prochain procès aura lieu le Mercredi 15 Novembre à partir de 12 heures 30 au Conseil des Prud'hommes de Paris, 27 rue Louis Blanc.

Il faut que nous soyons très nombreux à l'accompagner dans cette nouvelle démarche car son procès est véritablement emblématique de ce que les entreprises comme IBM sont capables de faire subir à leurs salariés pour les réduire à l'état d'esclavagisme !

Premiers signataires :

Les Insoumis de Paris centre, Le NPA du 11eme et l'association Archipel 92

Contact : archexipelnantexerre@gmaexil.com

Lien : https://paris.demosphere.net/rv/58011
Source : https://www.frontsocialuni.fr/actualite/lactu...