jeudi 9 novembre 2017 à 14h30
Rassemblement - pouvoir d'achat des retraité-e-s
https://paris.demosphere.net/rv/57913
Après la mobilisation de près de 80 000 personnes le 28 septembre, les retraités-e-s ne lâchent rien.
Le jeudi 28 septembre, lors de manifestations sans précédent, près de 80 000 retraité-e-s ont répondu à l'appel des neuf organisations regroupant syndicats et associations (UCR-CGT, UCR- FO, UNAR-CFTC, UNIR-CFE/CGC, FSU, FGR-FP, UNIRS-SOLIDAIRES, LSR, E&S UNRPA).
La hausse brutale de la CSG qui va toucher 60% des retraité-e-s, l'annonce d'un nouveau gel des pensions pour 2018 et la baisse de l'APL qui s'ajoutent aux ponctions fiscales (CASA, suppression de la demi-part veuf/veuve, fiscalisation de la majoration familiale pour trois enfants, etc.) ont pour conséquence une baisse continue du pouvoir d'achat des retraité-e-s.
Tout ceci a contribué à mettre les retraités et les retraitées fortement en colère. Ils veulent massivement la suppression de l'augmentation de la CSG et voir leur pouvoir d'achat augmenter.
Lors de la rencontre du 28 septembre au Ministère de la Solidarité et de la Santé, les 9 organisations ont demandé la constitution de trois groupes de travail :
- Pouvoir d'achat des retraité-e-s,
- Financement des EHPAD,
- Fonctionnement du Haut Conseil de l'âge et des CDCA.
Le gouvernement n'ayant apporté aucune réponse à la colère des retraité-e-s, notamment lors de la rencontre avec Mme Buzyn le 28 septembre au Ministère de la Solidarité, le groupe des neuf organisations, tout en renouvelant sa demande d'être reçu rapidement par le Président de la République pour traiter de questions concernant la place du retraité dans la société, appelle, dans un premier temps, à une semaine d'initiatives du 6 au 11 novembre 2017 dans le cadre de la discussion des budgets au parlement (PLF et PLFSS).
Dans chaque département, les délégations iront à la rencontre des députés et sénateurs de la République pour leur rappeler ce qui constitue la colère des retraité-e-s. Ces délégations seront appuyées par des rassemblements devant les permanences locales des parlementaires.
Avec le même objectif, au niveau national les représentants des organisations de retraité-e-s rencontreront les représentants des groupes parlementaires de l'Assemblée Nationale.
Des rassemblements accompagneront les délégations.
En ile-de-france
Nous appelons les retraite-es, à un rassemblement devant l'Assemblée nationale,
Place Edouard Herriot
le jeudi 9 novembre 2017 a 14 heures 30
Lien : https://paris.demosphere.net/rv/57913
Source : message reçu le 30 octobre 11h
Le 9 novembre,
les retraité-e-s mobilisé-e-s devant l'Assemblée nationale !
CGT
Le 28 septembre : 80 000 retraités dans la rue !
Le 9 novembre : on continue !
Les retraité-es étaient plus de 10 000 dans les rues de Paris avec les responsables de 9 organisations syndicales en tête de la manifestation. C'est une vraie victoire !
Les retraité-es se sont fortement mobilisé-es dans tout le pays : 3 000 à Lyon, 4 000 à Toulouse, 3 000 à Marseille, 3 000 à Bordeaux. Des villes plus modestes ont rassemblé, elles aussi, très largement. C'est un véritable succès qui a d'ailleurs trouvé écho dans les médias et fait débat dans tout le pays. Même Le Parisien en a parlé !
La mobilisation des retraité-es a été très supérieure à ce que nous avons observé ces dernières années.
Nombreux étaient celles et ceux qui n'étaient plus venu-es manifester depuis des décennies, voire n'avaient jamais manifesté.
Leur présence est une belle victoire qui en appelle d'autres.
C'est la réponse à la politique que le président Macron et son gouvernement veulent imposer aux retraité‐es avec la hausse de la CSG et déjà l'annonce d'une année « blanche » pour l'augmentation des pensions en 2018 (la hausse de 0,8 % des pensions au 1 er octobre, pour l'année 2017, ne faisant que compenser l'inflation des 12 derniers mois).
C'est le signe d'un ras-le-bol des retraité-es maltraité-es par ces gouvernements successifs qui ont fait cadeau sur cadeau aux plus riches et considèrent que les retraité-es « doivent faire un effort pour les jeunes ».
Ce sont les mêmes, pourtant, qui plongent les jeunes dans la précarité et ignorent nos années de travail.
Quel mépris pour ceux qui ont travaillé 40 ans, parfois plus, et souvent dans des conditions difficiles pour gagner une retraite tranquille !
Pour compenser notre perte de pouvoir d'achat, le président Macron nous fait la promesse de dispenser progressivement 80 % des ménages de la taxe d'habitation. C'est d'une rare démagogie : les inégalités vont s'accroître de fait (on ne paye pas la même taxe partout), les services publics vont en pâtir (et les retraité‐es seront particulièrement touché‐es), les aides sociales seront menacées (les communes vont perdre 10 milliards de ressources). Et nous... pour commencer, on nous supprime déjà 5 € d'APL !
Baisse du pouvoir d'achat, dégradation des services publics... et la Santé, ça va ?
Comment ne pas s'inquiéter des déclarations de Madame Buzyn, Ministre de la Santé et « des Solidarités » qui affirme qu'un tiers des dépenses de santé est inutile ! Un comble quand on sait que les entreprises « oublient » de payer... 25 milliards d'€uros de cotisations sociales ! Fraude, vous avez dit fraude ? Pour mémoire, le déficit de la Sécu, c'est un peu plus de 4 milliards : la disparition de l'Impôt Sur la Fortune (ISF) nous coûtera davantage !
En ce moment, se discute à l'Assemblée le prochain budget : celui d'une société dans laquelle seuls les plus aisés s'en sortiront contre la réponse aux besoins sociaux et de développement. Ça ne peut plus durer !
RASSEMBLEMENT À L'ASSEMBLÉE NATIONALE le 9 novembre à 14 h 30 place Edouard Herriot.