démosphèreagenda alternatif
de la région parisienne

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NOUS NE VOULONS PAS TRAVAILLER PLUS !

NOUS VOULONS TRAVAILLER MIEUX !

NOUS SOUHAITONS LA REUSSITE SCOLAIRE DE TOUS !

« Il n’y a pas de raison chiffrée, objective à ces manifestations »

X. Darcos, ministre de l’Education Nationale, 1er avril 2008

Où va l’école publique ?

Une « réforme » globale de l’école publique, qui se traduit essentiellement par des vagues de suppressions massives d’emplois, est entamée depuis plusieurs années. Elle s’accélère brutalement aujourd’hui, en dehors de toute considération pédagogique.

Le bilan et les projections à l’échelle nationale sont éloquents :

• Entre 2003 et 2008, 30 000 emplois d'enseignants ont été supprimés
• A la rentrée 2008, 8 800 seront supprimés dans le second degré
• 80 000 emplois pourraient être supprimés d’ici 2012 dans le cadre de la Révision Générale des Politiques Publiques.

Le gouvernement entend réaliser des économies budgétaires, sous prétexte de réforme qualitative de l’enseignement. Il justifie la suppression des postes par un argument démographique (moins 150 000 élèves à la rentrée 2008) qui ne tient pas :

•  A court terme, cette baisse démographique ne justifie que 20% des suppressions annoncées par le gouvernement.
•  A moyen terme, que deviendront les 256 900 collégiens attendus entre les rentrées 2009 et 2015, sachant que la formation des enseignants nécessite du temps ?

Et si, pour une fois, gouverner c’était prévoir ?

Quelles conséquences ?

Dans la pratique, ces mesures ne permettront plus un fonctionnement normal des établissements et auront des conséquences lourdes sur la qualité de l’enseignement : une dégradation de l’offre de formation, des conditions de travail et des conditions d’étude :

• surcharge des classes
• disparitions de dédoublements et d’enseignements optionnels

• incertitudes sur la pérennité des filières
• sabotage du diplôme BEP et appauvrissement de l’offre de formation professionnelle
• une situation de sous-effectif enseignant (déjà patente) qui rend les remplacements de plus en plus aléatoires et le recrutement des remplaçants de plus en plus hasardeux.

Une telle politique conduira inévitablement à l’exclusion des élèves les plus en difficulté !

Qu’adviendra-t-il si les établissements ne trouvent pas assez de professeurs volontaires pour absorber l’augmentation massive des heures supplémentaires (3500 postes transformés en 63 000 heures supplémentaires) ? On peut craindre que les enseignements définis par les instructions officielles ne soient pas assurés. Les enseignants ne désirent pas nécessairement « travailler plus » : ils veulent « travailler mieux ». Augmenter leur charge de travail -déjà grande-, alors même que leurs conditions d’exercice se détériorent, c’ est prendre un risque insensé sur la qualité de l’enseignement dispensé aux élèves.

L’enseignement n’est pas le seul touché, ces réductions s'appliquent aussi à tous les niveaux d'encadrement dans les établissements. Nous avons pourtant grand besoin d’éducateurs nombreux et compétents pour assurer la réussite scolaire de tous : CPE, surveillants, conseillers d’orientation, médecins scolaires et assistants sociaux, mais aussi agents de service et d’administration.

Il faut une vraie politique éducative, pas une politique d’économies sur le dos de l’éducation !

Les enseignants, les élèves et les parents mobilisés

de Levallois VOUS INVITENT A PARTICIPER A UNE JOURNEE

ECOLE MORTE LE JEUDI 15 MAI

N’ENVOYEZ PAS VOS ENFANTS A L’ECOLE !

MANIFESTONS TOUS ENSEMBLE DANS LEVALLOIS !

(rendez-vous à 10h devant le lycée Léonard De Vinci)

Les personnels éducatifs (SNES, SGEN , Sud, non syndiqués), parents (FCPE) et élèves mobilisés du lycée Léonard De Vinci et du collège Danton

Source : liste AG-IdF, reçu le 13 mai 23:38

Lien : https://paris.demosphere.net/rv/5751