samedi 14 octobre 2017 à 16h
Rassemblement
APL : pas d'économies sur le dos des locataires !
https://paris.demosphere.net/rv/56912
Appel commun
Le gouvernement a annoncé son intention de retirer 5 euros par mois sur les allocations logements (APL-AL) par ménage à partir du 1er octobre, soit 400 millions d'euros par an. Cette mesure est injuste car elle touche uniquement les plus modestes d'entre nous, celles et ceux qui ont des difficultés à boucler leurs fins de mois.
Malgré le tollé général, le gouvernement persiste à vouloir réaliser en 2018 des économies, encore plus drastiques sur le budget des APL dans le parc social, à hauteur de 2 milliards d'euros. Prenant ainsi le risque de mettre en grandes difficultés des centaines de milliers de locataires, pauvres ou modestes, qui n'auront jamais les capacités de se reloger par eux-mêmes.
En effet, depuis vingt ans, les loyers et les charges ont progressé bien plus rapidement que les allocations et ressources des ménages à bas revenus. La moindre baisse des APL peut donc entraîner une hausse des impayés de loyers et des expulsions locatives.
Nous, associations de mal-logés, de locataires, d'étudiants, de résidents, de jeunes, de consommateurs, de personnes âgées, d'aide aux personnes défavorisées, de citoyens, syndicats, organisations de bailleurs sociaux avons donc décidé de nous unir contre ces décisions injustes, mais aussi inefficaces au niveau budgétaire à moyen terme, car une personne expulsée ou à la rue devra être prise en charge à un coût parfois bien plus élevé, au plan de l'hébergement d'urgence, de la santé…
Nous demandons solennellement et d'une seule voix au gouvernement de :
- revenir sur sa décision de ponctionner 5 euros des allocations logement et sur ses projets de coupes budgétaires en 2018 sur les bailleurs sociaux
- appliquer l'encadrement des loyers en vue d'alléger la charge des locataires, comme le prévoit la loi dans les zones tendues
- préserver l'équilibre économique à long terme des bailleurs sociaux afin qu'ils poursuivent leur mission sociale, entretiennent correctement leur patrimoine, accroissent leur production de logements sociaux et très sociaux, en particulier dans les communes qui en manquent, afin de reloger des ménages précaires dans de bonnes conditions et de continuer à répondre à l'ensemble des besoins sociaux.
Nous invitons largement à des initiatives communes dans les prochaines semaines :
- Jeudi 21 septembre à partir de 9h lors de la consultation du Conseil national d'habitat (CNH) sur le projet de décret retirant 5 euros à chaque allocataire, au pied de la tour Séquoïa à la Défense
- Samedi 14 octobre, mobilisations dans toute la France.
Premiers signataires :
ACDL, AFOC, AFVS, AITEC, ATD Quart Monde, Attac, CFDT, CGL, CGT CLCV, CNAFAL, Coop' HLM, COPAF, Collectif Logement Paris 14, Compagnons Bâtisseurs, Coop' HLM, CSF, DAL, Emmaüs France, Emmaüs Solidarité, FAGE, Fédération nationale des Associations régionales de l'USH, Fondation Abbé Pierre, Fondation Armée du Salut, FAPIL, Fédération des Acteurs de la Solidarité, FEP, FNASAT Gens du Voyage, FSU, Habitat et Humanisme, Indecosa-CGT, Ligue des Droits de l'Homme, Petits Frères des Pauvres, RESEL Ile-de-France, Secours Catholique - Caritas France, SNL, SoliHa, Union syndicale Solidaires, UNCLLAJ, UNEF, UNAFO, UNIOPSS, USH, USP…
Collectif Vive l'APL ! / cont act@vive lapl.org
Lien : https://paris.demosphere.net/rv/56912
Source : message reçu le 10 octobre 14h
Source : https://solidaires.org/APL-pas-d-economies-su...
Source : https://www.droitaulogement.org/2017/09/aplap...
Ensemble pour sauver le logement social !
CFDT, CFTC, CFE-CGC, CGT, FO, SNUP, Solidaires, UNSA
Rendez-vous devant les mairies à 14h et l'Hôtel de Ville de Paris à 16h
La situation du logement social devient catastrophique, pour les locataires, les salariés, les bailleurs sociaux.
La CGT a décidé de s'engager auprès du collectif « Vive l'APL » qui regroupe 60 organisations associatives, syndicales, de défense de consommateurs, de bailleurs sociaux,... pour défendre le droit au logement social.
6,5 millions de locataires vont perdre 5 € dès octobre ... Et ce n'est qu'un début car en 2018, le gouvernement compte retirer 60 € de plus à chaque locataire HLM qui perçoit l'APL en faisant reporter la compensation sur les organismes HLM. Faisant ainsi, le gouvernement menace le bon entretien des logements, la réhabilitation thermique, la production de nouveaux HLM, l'encadrement humain et les missions sociales des HLM. Le projet de loi de finances 2018 et la nouvelle loi logement en gestation sans réelle concertation, à ce jour, prévoient :
- 1,7 milliards de suppression de crédits pour l'APL
- La suppression de l'APL pour les accédants à la propriété mettant à mal l'accession sociale,
- La création d'un nouveau bail de très courte durée pendant la précarisation des salariés, et des étudiants induite par la loi « travail » XXL
- la « mobilité » imposée pour les résidents du parc HLM
Alors que le droit à un toit est un droit essentiel à tous, le budget du ministère de la cohésion des territoires, qui contient principalement le budget dédié au logement (dont 82% est consacré à l'accès au logement, soit 13,556 milliards), figure parmi les plus importantes baisses pour 2018.
Pour se défausser de tout effort budgétaire en faveur du logement social, le gouvernement veut imposer à ACTION LOGEMENT (ex 1% logement), dans le cadre de la future convention quinquennale, le rachat du patrimoine HLM mis en vente par les organismes afin que ces derniers disposent de ressources compensatrices à la baisse des APL.
Autant de ressources en moins également pour Action Logement qui devra gérer des parcs immobiliers qui, pour beaucoup, ne trouvent pas preneur en raison de leur vétusté ou de leur inadéquation aux besoins locaux. Ce seront autant de moyens de constructions et d'actions en moins en direction des salariés.
Alors que Macron fait les poches du logement social et des locataires les plus modestes, le budget de l'Etat 2018 prévoit 7 milliards de cadeaux au titre de l'allègement de l'ISF et de la réforme de la taxation des revenus mobiliers qui ne bénéficieraient qu'à une poignée de foyers les plus riches !
Trop, c'est trop !
La CGT appelle ses syndicats et les salariés à prendre part samedi 14 octobre aux
manifestations qui seront organisées par le mouvement « Vive l'APL » sur l'ensemble du territoire.
Source : http://www.cgt94.fr/spip.php?article1708
Source : http://www.csd93.fr/?p=1831
Attaque historique
Contre les locataires, le logement social et les mal logés
Le ministère du Logement vient d'annoncer quelques une des mesures déjà programmées dans la loi de finance et dans un futur projet de loi logement. Elles constituent une attaque historique contre les locataires et le logement social, en faveur des nantis et des spéculateurs.
Les temps à venir s'annoncent difficiles particulièrement pour les locataires modestes qui touchent l'APL ou/et qui vivent en logement social mais aussi pour les jeunes dans le parc privé :
Une ponction durable de 5 euros voire plus :
Tout d'abord la ponction de 5 euros est confirmée sur tout les allocataires, sans compensation : elle sera prolongée en 2018, et pourra encore augmenter au fil des mois, par simple arrêté interministériel. Un 1er rassemblement se tient demain matin , à la Défense, à l'occasion de l'examen du décret au CNH (RV à la défense à partir de 9h devant la tour Sequoia, au nord de la grande arche ).
Appauvrir les locataires et les organismes HLM, 40 à 60 euros par allocataire :
La razzia de 50 à 60 euros par locataires HLM percevant l'APL, ne garantira plus, entre autres, des conditions de logements décentes (entretien, réhabilitations thermiques, production nouvelle..) , conséquence inéluctable de la baisse des revenus locatifs des bailleurs HLM. Il s'agit là d'une régression conservatrice de grande ampleur, qui menace l'équilibre économique HLM en France, de surcroit au détriment des bailleurs les plus pauvres, mais aussi des mal logés.
Vente de 40 000 HLM par an :
Il s'agit bien sur d'imposer la vente de HLM, pour préparer une nouvelle attaque sur le financement du logement social et de l'APL, afin de payer la baisse de l'ISF et soutenir les actionnaires. Un démantèlement à terme du logement social menace.
Le bail mobilité - précarisation des locataires privés :
Le projet de bail mobilité, destiné aux jeunes, menace aussi de bouleverser les rapports locatifs au profits des bailleurs privés et des agents immobiliers, qui devraient s'en emparer pour alterner avec les locations Airbnb et les contrats de 3 à 4 mois pour les étudiants et les galériens du logement. Facilitant les expulsions, le bail temporaire ouvre une brèche dans le droit au logement stable, et devrait à terme précariser massivement les locataires, malgré les gardes fous annoncés.
Le conte de fée du choc de l'offre (pour faire baisser les loyers ):
Cette théorie fumeuse laisse entendre que les loyers et les prix de l'immobilier baisseront "spontanément", lorsque l'offre deviendra pléthorique. Or, on observe que les prix baissent en cas d'encadrement des loyers, ou de crise immobilière lorsque les prix sont trop élevés Dans ce cas, comme lors de la crise de 1991 en France, de la crise des subprime en 2007 ou de la crise des hypothèques en Espagne, le marché s'effondre après une surchauffe des prix et de la production, nourrie par l'appât de profits juteux et rapides. Cette théorie sert surtout à justifier la spéculation et la construction frénétique de logements de rapport dans les quartiers et les villes populaires.
Les riches et les spéculateurs choyés et satisfaits :
Amortissement PINEL et PTZ maintenus, taxe sur les profits tirés de la spéculation foncière à court terme allégée (encourageant les ventes en cascade). Les promoteurs, les agents immobiliers, les bailleurs privés et les groupes financiers sont épargnés, mail les locataires sont sacrifiés au nom de la rigueur budgétaire.
Le DAL dénonce cette politique du logement visant à faire des économie sur les classes populaires, pour financer la baisse de l'ISF et octroyer des profits supplémentaires aux nantis et aux spéculateurs !
Face à la violence de l'attaque contre les locataires et contre le logement social :
Mobilisations avec les forces sociales qui se rassemblent autour d'une déclaration commune (ici)
Création de comités "vive l'APL" dans toutes les villes :
Locataires, mal logés, salariés, étudiants, chômeurs …
Tous ensemble dans la rue massivement le 14 octobre, et dans toute la France !
- Pour défendre les APL et le logement social
- Pour l'encadrement (à la baisse) des loyers
- Pour la réalisation massive de logements sociaux
- Pour la taxation des profits spéculatifs
- Pour le droit à un logement décent pour tous
Manifestation contre la baisse des APL
Contre le logement cher
COPAF
Mobilisons-nous contre la baisse de l'APL :
d'abord 5 € de baisse par mois, elle sera prolongée en 2018 et pourra encore augmenter par simple décision ministérielle.
La réduction des APL va se ressentir durement dans les foyers. Les résidents âgés, malades ou handicapés vivent souvent sur les minima sociaux et sont fortement soutenus par les APL. Les redevances sont élevées dans les nouvelles « résidences sociales », les retards et impayés se multiplient et cette baisse va encore les faire augmenter. Les gestionnaires multiplient les expulsions et pour garantir leur rentabilité, vont diminuer la qualité de l'entretien et des réparations (moins de nettoyage, des travaux retardés, des ascenseurs toujours en panne…). Ils vont tenter de faire payer les résidents par tous les moyens (hausse injustifiée des prestations, faire payer le remplacement du mobilier déjà payé dans les amortissements, etc.) Sur ce point, les gestionnaires ont de l'imagination et sont peu soucieux du respect de la réglementation.
L'État ne s'attaque pas qu'aux APL. Depuis plusieurs années, il cherche à faire rentrer de l'argent en taxant (rackettant ?) les travailleurs immigrés des foyers :
- les CAF contrôlent les passeports des retraités pour vérifier le temps passé hors de France. Si un retraité qui passe plus de 4 mois auprès de sa famille au pays d'origine devient un fraudeur et il va devoir rembourser l'APL touchée sur plusieurs années ; même chose pour l'ASPA, l'AAH…
- le fisc taxe les immigrés mariés sous le régime de la séparation des biens (régime matrimonial général dans de nombreux pays comme le Mali) comme célibataires sans charges, même si le soutien de leur famille est la raison même de leur émigration. Là aussi, le fisc demande souvent des « rectifications » sur trois ans. Ce reclassement autoritaire peut coûter des milliers d'euros et ruiner définitivement de nombreux travailleurs.
Depuis près de 20 ans, les anciens FTM, foyers de travailleurs migrants (que l'État, les propriétaires et les gestionnaires ont mal entretenu et laissé se dégrader fortement) sont remplacés par des résidences sociales mixtes (uniquement de très pauvres) pour loger tous les publics qui n'ont pas les revenus pour intégrer les HLM. Les travailleurs immigrés sont restés des décennies entassés dans ces foyers sans confort. Ils se sont alors organisés solidairement en mutualisant certains services comme la restauration collective. Ils ont pris en charge le développement de leurs villages d'origine en créant des centaines d'associations qui se réunissent dans lesdits foyers. Ils ont fait connaître ainsi un visage d'une Afrique solidaire et entreprenante.
Aujourd'hui, on les oblige à intégrer ces résidences sociales avec des règlements intérieurs de type carcéral, sans droit à la vie privée, où toute vie collective est bannie ou régie sous la coupe du gestionnaire, le tout pour des redevances de plus en plus élevées. Quant aux plus jeunes qui n'ont pas de logement et sont hébergés par leurs anciens, c'est « rien n'est prévu pour vous ; débrouillez-vous !». Et, le racisme aidant, s'ils ne trouvent rien, ceux qui les hébergent sont expulsés - sans solution de relogement !!!
Résistons ! Mobilisons-nous !
NON à la baisse des APL et à la fragilisation du logement social
POUR des résidences sociales adaptées à un mode de vie collectif et solidaire
Copaf, Collectif pour l'avenir des foyers
copa f@copaf. ouvaton. org
www.copaf.ouvaton.org
https://www.facebook.com/foyers.de.travailleu…
06 87 61 29 77 ou 06 75 01 30 49
Source : message reçu sur infos foyers le 10 octobre 18h
« Avec la CNL, j'aime les HLM ».
Dès l'annonce de la baisse de cinq euros par mois des aides personnelles au logement, l'ensemble des acteurs du monde du logement s'empressait de réagir, la CNL en tête. Nous mettions alors en place une pétition contre cette mesure injuste et proposions aux locataires d'inonder la boite aux lettres de l'Elysée avec nos billets revendicatifs de cinq euros. Nous exprimions également notre colère, aussi bien dans la rue lors des manifestations du 31 août et du 12 septembre, que lors de nos entretiens avec Julien Denormandie.
Nous savons maintenant que ce que manigançait le Gouvernement était en réalité bien pire. En concentrant l'attention de l'opinion publique sur cette baisse de cinq euros, le ministre du Logement avait tout le loisir de préparer sereinement la réorganisation en profondeur du logement social : faire du modèle HLM un modèle résiduel, c'est-à-dire réservé aux plus pauvres. Il s'agit pour le Gouvernement de pousser les locataires les moins pauvres vers le parc privé, mettant ainsi fin à la mixité sociale tellement chère à notre pays.
Les HLM sont les gardiens du modèle de vivre ensemble français dans lequel différentes classes sociales peuvent vivre ensemble au quotidien. La CNL dit non à la ghettoïsation de nos quartiers.
Face à cette politique injuste dans laquelle aucun effort n'est demandé au secteur privé, dans laquelle le désengagement de l'Etat est acté et dans laquelle les locataires seront, comme toujours, les premières victimes, la CNL lance une campagne nationale de mobilisation sous le cri de ralliement « Avec la CNL, j'aime les HLM ».
Contrairement au Gouvernement, qui souhaite opposer les gens entre eux, la CNL invite tous les locataires, du privé comme du social, à se rassembler pour lutter, ensemble, contre la destruction du modèle HLM.
Nous appelons tous les locataires à rejoindre les cortèges CNL qui participeront, partout en France, à la manifestation unitaire, samedi 14 octobre.
Le Gouvernement aurait-il oublié que le logement, avant d'être un marché, est un droit ?