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lundi 25 septembre 2017 à 18h

2 parties : 1 2

Rassemblement « N'enterrez pas nos libertés ! »

Contre l'instauration d'un état d'urgence permanent !

Pour nos droits et nos libértes !

Rassemblement lors du passage du texte de loi à l'Assemblée.

L'état d'urgence a été renouvelé jusqu'à début novembre par le parlement. Or il a largement démontré son inefficacité contre les attentats. Il a été dévoyé contre les mouvements sociaux et les militant.e.s, contre les musulman.e.s ou supposés l'être, contre les migrant.e.s et leurs soutiens, contre les habitant.e.s des quartiers populaires, contre les mineur.e.s et les jeunes majeur.e.s. Des centaines d'interdictions de manifester ont été délivrées. Les discriminations et contrôles au faciès se sont multipliés et avec eux, des violences policières. La France est le seul pays d'Europe à avoir instauré l'état d'urgence en réponse aux attentats.

Au prétexte d'y mettre fin, le gouvernement Macron présente un projet de loi reprenant dans la loi commune les principales mesures de l'état d'urgence. Il instaurerait ainsi un état d'urgence permanent :

  • Le préfet pourrait créer des périmètres de « protection » dans la rue, dont l'étendue et la durée, fixée à un mois renouvelable, seraient laissées à son libre arbitre. Ils donneraient lieu à des fouilles de véhicules, de bagages et à des palpations par la police municipale ou des agents de sécurité privés. Ce nouveau quadrillage de l'espace public imposerait une limitation dangereuse de l'expression culturelle, sociale et politique dans notre pays. Cela viserait à bâillonner le mouvement social qui s'annonce face aux attaques contre la protection sociale, les droits des salarié.e.s, les services publics, les APL, et les manifestations de solidarité internationale…
  • Le projet de loi introduit dans le droit commun les assignations à résidence et bracelets électroniques, les perquisitions 24h sur 24, les perquisitions informatiques, à l'initiative du préfet ou du ministre de l'Intérieur sur des critères vagues et des éléments provenant des services de renseignements tels que les notes blanches anonymes.
  • Les contrôles dans les gares et les zones frontalières seraient renforcés ciblant essentiellement les migrant.e.s et les stigmatisant encore davantage.
  • Sur simple suspicion, les fermetures de certains lieux de culte seraient facilitées

Le projet de loi est examiné en procédure accélérée, il a été discuté le 18 et le 19 juillet au Sénat et passera à partir du 25 septembre à l'Assemblée.

  • N'acceptons pas la mise à mal des garanties judiciaires !
  • Non à la rupture avec l'état de droit et la séparation des pouvoirs !
  • Ne tolérons pas la bascule dans l'arbitraire et la restriction de nos et collectives !
  • Contre l'instauration d'un état d'urgence permanent !

A l'appel de (1ers signataires) :

Action Droits des musulmans (AMD), Act-Up Paris, AFD international, Agir pour le changement et la démocratie en Algérie (ACDA), Altercarto, Altertour, Assemblée Citoyenne des Originaires de Turquie (ACORT), Association Démocratique des Tunisiens en France (ADTF), Association des Marocains en France (AMF), Association des travailleurs maghrébins de France (ATMF), Association française des juristes démocrates (AFJD), Association Marocaine de Droits Humains (AMDH Paris IDF), Association Nationale d'assistance aux frontières pour les étrangers (ANAFE), ATTAC, CADTM France, Campagne BDS France, CAPJPO-EuroPalestine, Cedetim/IPAM , CGT Insertion - Probation (UFSE-CGT), Cimade, CNT, Collectif Argenteuil Solidarité Palestine, Collectif 3C, Collectif des associations citoyennes (CAC), Collectif des Universitaires contre les violences policières, Collectif Judéo Arabe et Citoyen pour la Palestine (CJACP), Collectif ni guerres ni état de guerre, Collectif pour la sortie de l'état d'urgence 5e-13e, Collectif SDF Alsace, Collectif Vérité et Justice pour Ali Ziri, Collectif Vies Volées, Comité pour le Respect des Libertés et des Droits de l'homme en Tunisie (CRLDHT), Comité Vérité et justice pour Adama, Communistes libertaires de la CGT, Compagnie Jolie Môme, Confédération Nationale du Logement (CNL), Conseil National des Associations Familiales Laïques (CNAFAL), Coordination 93 de lutte pour les sans papiers, Coordination de l'Action Non-Violente de l'Arche (CANVA), Coordination nationale Pas sans Nous, Décroissance IDF, Droit Au Logement (DAL), Droits devant !!, Dynamique Citoyenne des Tunisiens à l'Etranger (DCTE), Emancipation tendance intersyndicale, Fédération des CIRCs, Fédération des Tunisiens pour une citoyenneté des deux rives (FTCR), Fédération Nationale des Arts de la Rue, Fédération SUD Santé Sociaux, Femmes Egalité, Femmes Plurielles, Fondation Copernic, Fondation Frantz Fanon, Front Social, GENEPI, GISTI, Identité plurielle, Immigration Développement Démocratie (IDD), Justice&Liberté, Liberpensula Frakcio de SAT, La Cabane juridique, La Chapelle Debout, Montreuil Palestine, Mouvement Contre Le Racisme et pour L'Amitié Entre Les Peuples (MRAP), Mouvement de la paix, Mouvement National des Chômeurs et des Précaires (MNCP), Observatoire International des Prisons Section Francaise (OIP Section Francaise), Participation et Spiritualité Musulmane (PSM), Pride de nuit, Réseau Education Sans Frontières (RESF), Réseau Euro Maghrébin Citoyenneté et Culture (REMCC), Réseau Universitaire Sans Frontières Paris 1 (RUSF P1), Revue Inprecor, Sang pour Sans, Sciences Citoyennes, SNPES-PJJ-FSU, SNTEFP-CGT, Solidarité Laique, Sortir du colonialisme, Sortir du silence, Sud Aérien, Sud PTT, Survie, Syndicat de la Magistrature (SM), Syndicat de la Médecine Générale (SMG), Syndicat des Avocats de France (SAF), Syndicat Français des Artistes Interprètes (SFA-CGT), Syndicat National des Journalistes (SNJ), Syndicat National des Journalistes CGT (SNJ-CGT), Syndicat National Unitaire de la TERritoriale-Fédération Syndicale Unitaire (SNUTER-FSU), Une Autre Voix Juive, Union Juive Française pour la Paix (UJFP), Union
Nationale Lycéenne - Syndicale & Democratique - (UNL-SD), Union syndicale de la psychiatrie (USP), Union syndicale Solidaires...

Ainsi que AL, Ecologie Sociale, EELV, Ensemble !, NPA, PCOF, PG, PIR...

Lien : https://paris.demosphere.net/rv/56896
Source : http://www.ujfp.org/spip.php?article5865
Source : https://www.facebook.com/events/1291130044871...


Le 25 septembre :

toutes et tous mobilisé-es contre l'état d'urgence

UFSE-CGT

Toutes et tous mobilisé-es contre l'état d'urgence permanent, pour nos droits et libertés

Rassemblement le lundi 25 septembre à 18 h à Paris.
(Place Edouard Hérriot - derrière Assemblée Nationale)

Le 25 septembre 2017, l'Assemblée Nationale examinera le projet de loi de sécurité intérieure et de lutte contre le terrorisme en procédure accélérée, en dehors de tout débat public nécessaire.

Ce texte pérennise les mesures de l'état d'urgence qui dure depuis 2 ans et qui doit prendre fin au 1 er novembre 2017. Ne nous y trompons pas, le gouvernement Macron procède à un tour de passepasse en faisant croire à la fin d'un état d'exception. Or, il n'en est rien car le texte qui sera voté la semaine prochaine installe encore plus dans notre quotidien le soupçon permanent et l'état policier.

L'état d'urgence a largement été dénoncé et son inefficacité pour lutter contre le terrorisme plus que démontrée. Pire, il est dévoyé et utilisé contre les militant.e.s et manifestant.e.s.

Cet énième projet de loi de lutte contre le terrorisme ira encore plus loin dans les atteintes aux libertés fondamentales des citoyen.ne.s et dans les pratiques discriminatoires.

Alors que les mobilisations se multiplient contre les régressions sociales sauce Macron, ce projet de loi constitue un arsenal répressif contre le mouvement social intolérable !

Le gouvernement tente de duper son monde avec des termes édulcorés : « périmètres de protection », « visites » alors qu'il s'agit de véritables entraves à la liberté de manifester et de se rassembler ou encore de perquisitions !

Les « mesures individuelles de contrôle administratif et de surveillance » sont de véritables atteintes à la liberté d'aller et venir. Les assignations à résidence, bracelet électronique, interdictions de paraître dans certains lieux ... sont décidés par le ministère de l'intérieur sans aucune garantie pour celles et ceux qui sont suspecté.e.s.

Le lapsus de Gérard Collomb devant la commission des lois et hier de Macron à New-York parlant de « fin de l'état de droit » est en ce sens bien révélateur !

Les fonctionnaires et agents non titulaires sont également dans le viseur de cette future loi et la chasse aux sorcières est encouragée.

En effet, la commission des lois de l'assemblée vient d'introduire dans le texte une nouvelle disposition facilitant une procédure de licenciement expéditive des fonctionnaires et agents non titulaires participant « aux missions de souveraineté de l'état, de sécurité et de défense », sur le simple constat d'un « comportement » qui serait incompatible avec l'exercice de ses missions.

Ainsi, sur la base d'une simple enquête administrative, l'employeur public pourra proposer une nouvelle affectation : si aucune affectation n'est possible ou si l'agent refuse l'affectation proposée, il est tout simplement « radié des cadres » !

Cette procédure sera alors une arme bien pratique contre des fonctionnaires et agents non titulaires que l'administration trouvera un peu trop militant.e.s ! Ceci est inacceptable !

Nous refusons de vivre dans cette société du soupçon permanent, de l'état d'exception, dans laquelle nos libertés, droits et garanties collectives sont entravées gravement !

L'escalade de cet état d'exception permanent n'entraîne que le repli sur soi et la montée de la haine et du racisme !

L'UFSE-CGT appelle toutes et tous à se mobiliser et participer au rassemblement du 25 septembre 2017 à 18 heures place Edouard Herriot derrière l'Assemblée nationale pour nos droits et nos libertés !

Union Fédérale des Syndicats de l'État
tel : 01 55 82 77 67 ou 56-mel : ugff@cgt.fr

Source : http://ufsecgt.fr/spip.php?article6255