jeudi 28 septembre 2017 à 18h30
Rassemblement pour le droit à l'avortement
Partout en Europe !
https://paris.demosphere.net/rv/56853
Venez avec des cintres, 18h30, place de la République à Paris !
Toutes les infos sur la campagne ici : http://avortementeurope.org/
Signez la pétition : https://www.change.org/p/les-gouvernements-de…
Appel européen : avortement les femmes decident
Mobilisation partout en Europe le 28 septembre 2017
En solidarité avec l'ensemble des femmes européennes, après la lutte exemplaire des femmes espagnoles en 2014, polonaises en 2016, nous exigeons que les droits des femmes, la liberté à disposer de son corps, le droit à l'avortement et à la santé soient respectés dans tous les pays européens et inscrits comme droits fondamentaux pour l'égalité en Europe.
Aujourd'hui le droit à l'avortement relève de la compétence de chaque état. Il est Interdit à Malte, sous hautes contraintes en Irlande, en Hongrie et en Pologne. Il est remis en question par le maintien de la clause de conscience des médecins en Italie, l'absence de structures hospitalières adéquates en Grèce, en Bavière, ou les restrictions de personnel et les restructurations hospitalières en France. Il pourrait être remis en question dans tous les pays par l'élection de gouvernements réactionnaires, conservateurs et rétrogrades.
En France, entre les années 2000 et 2011 plus de 130 centres pratiquant l'IVG ont fermé pour se concentrer dans les centres déjà surchargés. Même si les méthodes d'IVG ont changées : diminution de l'IVG par aspiration au profit de l'IVG médicamenteuse, l'offre de soin sur tout le territoire pouvant réaliser toutes les méthodes a diminué. En dehors des grandes villes il faut souvent faire des dizaines de kilomètres pour trouver une structure. Les centres sont souvent sous dotés en personnel avec des médecins payés une misère pour faire une vacation.
L'été au mois d'août, beaucoup de centres ferment ou ont une activité ultra réduite rendant les prises en charge urgentes très difficiles avant la fin du délai légal.
La clause de conscience des médecins concernant l'IVG participe à une moralisation particulière de l'IVG alors que ça devrait être considéré comme un acte médical comme les autres, acte qui fait partie de la vie de milliers de femmes.
Nous réaffirmons que :
- L'accès à l'avortement est un droit
- L'avortement est un choix personnel : Mon corps m'appartient, je choisi ma vie
- Des moyens financiers pour les centres pratiquant l'avortement et accessibles à toutes sur les territoires
- Education à la vie sexuelle prodiguée à toutes et tous pour un libre choix éclairé
- La formation aux techniques d'avortement et à l'accompagnement doit faire partie intégrante de la formation des initiale des professionnel-les de santé
- La clause de conscience des professionnel-les de santé doit être supprimée
- Les délais légaux pour avorter doivent être harmonisés sur ceux des pays européens les plus progressistes et les états doivent totalement dépénaliser l'avortement.
Paris:
Rassemblement le 28 septembre
Place de la République à 18h30
Pour signer : avor tement-l ibre-en- europe@r ezisti.o rg
Lien : https://paris.demosphere.net/rv/56853
Source : https://twitter.com/Sudsante_APHP/status/9130...
Source : https://www.facebook.com/events/1434028260007...
Source : http://avortementeurope.org/les-actions-du-28...
Source : https://www.google.com/calendar/event?eid=MTR...
Avortement : notre décision !
Mobilisations partout en Europe autour du 28 septembre 2017
Aujourd'hui, le droit à l'avortement au sein de l'Europe relève de la compétence de chaque Etat. Interdit à Malte, sous hautes contraintes en Irlande, en Hongrie et en Pologne, le droit à l'avortement, même légalisé est, peut ou pourrait être remis en question par le maintien de la clause de conscience des médecins (Italie), l'absence de structures hospitalières adéquates (Grèce, Bavière), les restrictions de personnels et les suppressions des centres pratiquant l'avortement lors de restructurations hospitalières (France), et, dans tous les pays, par l'élection de gouvernements réactionnaires, conservateurs et rétrogrades.
Tout au long de l'année 2016, des mobilisations régulières ont eu lieu en soutien aux luttes des camarades polonaises, espagnoles, islandaises contre les tentatives de recul sur la législation encadrant le droit à l'avortement.
Un appel unitaire (européen) et une pétition adressée au Parlement Européen ont été rédigés. La fédération SUD Santé Sociaux et l'Union syndicale Solidaires se sont engagées dans cette campagne : en mettant notamment en avant les combats contre la fermeture des maternités et CIVG et pour un véritable service public de santé et une protection sociale pour toutes et tous.
En solidarité avec l'ensemble des femmes européennes, après la lutte exemplaire des femmes espagnoles en 2014, polonaises en 2016, nous exigeons que les droits des femmes, la liberté à disposer de son corps, le droit à l'avortement et à la santé soient respectés dans tous les pays européens et inscrits comme droits fondamentaux pour l'égalité en Europe.
L'Union syndicale Solidaires appelle à participer à toutes les actions qui se dérouleront sur le territoire autour du 28 septembre. A Paris/Ile de France, Marseille, Nice, Lyon, Montpellier,
Toulouse, Tours, Le Havre, Valence/Romans, Grenoble, Rouen...
Pour tout savoir sur le type d'actions et leur lieu : http://avortementeurope.org/
Pour agir en signant la pétition : https://lc.cx/c6FW
Pour un accès à l'IVG partout,
pour la défense des droits des femmes !
CGT
En solidarité avec l'ensemble des femmes européennes, après la lutte exemplaire des femmes espagnoles en 2014, polonaises en 2016, nous exigeons que les droits des femmes, la liberté à disposer de son corps, le droit à l'avortement et à la santé soient respectés dans tous les pays européens et inscrits comme droits fondamentaux pour l'égalité en Europe.
Interdit en Irlande et à Malte, sous hautes contraintes en Hongrie et en Pologne, le droit à l'avortement, même légalisé est, peut ou pourrait être remis en question par le maintien de la clause de conscience des médecins (Italie et France), l'absence de structures hospitalières adéquates (Grèce, Bavière), les restrictions de personnels et les suppressions des centres pratiquant l'avortement lors de restructurations hospitalières (France), et, dans beaucoup de pays, par l'élection de gouvernements réactionnaires, conservateurs et rétrogrades.
Un collectif unitaire, composé d'association féministes et citoyennes, d'organisations syndicales dont la CGT et de partis politiques « Avortement : les femmes décident », appelle à une mobilisation européenne pour que : les droits des femmes, la liberté à disposer de son corps, le droit à l'avortement et à la santé soient respectés dans tous les pays européens.
Précisément en France, de nombreux rassemblements sont organisés dans différentes villes pour obtenir :
- La suppression de la clause de conscience spécifique à l'IVG, clause qui n'est pas un enjeu symbolique mais bien un véritable problème de santé publique ;
- L'augmentation des moyens et des personnels, le renforcement et la réouverture des centres IVG menacés par les lois hospitalières régressives comme la loi santé ;
- L'allongement des délais d'IVG (12 semaines en France contre 22 semaines dans les pays d'Europe les plus progressistes) ;
- Une meilleure formation de l'ensemble des personnels soignants ;
- L'inscription du droit à l'avortement dans la Charte européenne des droits fondamentaux.
Un rassemblement parisien aura lieu : jeudi 28 septembre à partir de 18h30 à Place de la République. Pour connaître le lieu de rassemblement dans votre ville, voir le site http://avortementeurope.org
Une délégation de l'UFSE-CGT participera à la manifestation de Bruxelles le 28 septembre à 17h30.
Source : http://ufsecgt.fr/spip.php?article6256
Witch Bloc pour le droit à l'IVG
Pouvoir avorter lorsqu'une grossesse non-désirée survient devrait être un droit essentiel pour les personnes capables de tomber enceintes. Cependant, il n'est pas acquis ; encore deux pays en Europe ne l'autorisent qu'en cas de viol ou de problèmes de santé, pour ne citer que notre coin du globe. Et c'est oublier la France, qui est constamment en proie aux assauts des néo-conservateurs et des régulateurs de corps, en faisant leur champ de bataille de prédilection.
Avorteuses... Sorcières, encore une fois. Le 28, nous marcherons à Paris pour défendre notre autonomie et nos droits, une fois de plus ; le combat pro-choix ne se doit pas d'être le monopole du féminisme d'état blanc, putophobe et transphobe comme celui d'Osez le féminisme.
Rappel : le cortège est non-mixte, c'est à dire pas D'HOMMES CISGENRES les personnes trans, non binaires, agenres et toutes minorités de genre sont évidemment les bienvenu.es
Interruption volontaire de grossesse : un droit à conquérir
Lutte Ouvrière
« Avortement en Europe, les femmes décident ! » C'est le mot d'ordre de l'appel lancé par un collectif d'associations féministes pour faire du 28 septembre une journée de mobilisation pour le droit à l'interruption volontaire de grossesse dans toute l'Europe.
Ce droit de mettre fin à une grossesse non désirée, c'est-à-dire de choisir de mettre au monde ou pas un enfant est, ou plutôt devrait être, une liberté fondamentale. Il n'en est rien à l'échelle de la planète et pas même à l'échelle de l'Europe.
Par exemple, à Malte, avorter est un acte criminel entraînant une peine de prison de trois années pour la femme et celui ou celle qui l'aide. À Chypre, l'avortement n'est permis qu'en cas de viol ou de risque avéré pour la santé et la vie de la femme. Il en va globalement de même en Pologne, en Hongrie, en Irlande… Ailleurs, dans les pays où l'avortement est possible, il est assorti de conditions, variables d'un pays à l'autre, mais qui toutes entravent son bon déroulement. C'est, par exemple, la clause de conscience des médecins en Italie, l'absence de structures hospitalières adéquates en Grèce ou encore, en France, les restrictions de personnel et la suppression de centres pratiquant l'avortement. Et puis, quel que soit le pays où l'avortement est autorisé, la femme n'est jamais considérée comme capable de décider elle-même ce qu'elle peut et doit faire de ce corps qui pourtant lui appartient.
Le droit à interrompre volontairement une grossesse doit être assuré pour toutes les femmes. Là où il existe, il faut se mobiliser pour le défendre, car rien n'est jamais acquis surtout dans le contexte actuel de crise et de montée des idées réactionnaires. Ailleurs, il faut le conquérir.