vendredi 9 mai 2008 à 12h
Agissons ici et maintenant pour la régularisation de tous les sans-papiers !
Rassemblement et manifestation à Nanterre (92) le 9 mai
- 12 h Rassemblement à la fac de Nanterre (pelouse)
- 14 h Manifestation de la fac à la préfecture de Nanterre
https://paris.demosphere.net/rv/5673
Le Collectif de Sans-Papiers du 59, qui se bat pour la régularisation des sans-papiers, organise une marche de protestation partant de Lille et arrivant à Paris le 10 mai.
Le 9 mai, les marcheurs arrivent à Nanterre, notamment à l’occasion des 40 ans de mai 68. La jonction entre travailleurs et étudiants pour la résistance sociale, force de mai 68, est l’objectif de leur venue.
Aujourd’hui à l’Université de Nanterre, au moins 14 étudiants sont sous Obligation de Quitter le Territoire Français : ils peuvent être expulsés dès que la police les attrape.
La préfecture a retiré leur titre de séjour sous prétexte d’un redoublement ou d’une réorientation.
Certains, réfugiés politiques, attendent une réponse depuis des années.
On ne devient pas sans-papiers suite à un délit, c’est une situation administrative, qui rend les conditions de vie et d’études insupportables.
Comment réussir ses études quand on craint l’expulsion à tout moment, qu’on ne peut pas, à l’égal des français, se salarier, avoir un compte, redoubler, se réorienter, accéder aux aides sociales ?
L’université a sa responsabilité : elle met beaucoup d’embûches aux étudiants étrangers, souvent elle exige un titre de séjour pour inscrire l’étudiant, ce qui est illégal et pervers car c’est la carte d’étudiant qui est censée procurer un titre de séjour.
La fac devrait soutenir les étudiants par une lettre, et grâce au décret du 30 juin 1946 qui permet que l’administration de l’université enregistre une demande de titre de séjour et la transmette à la préfecture.
Cela éviterait les jours perdus à faire la file au guichet et les refus (illégaux) d’en registrer la demande, pratiqués par la préfecture du 92.
En avril 2008, plus de 800 travailleurs sans-papiers se sont mis en grève pour leur régularisation. Dès le début de la grève, le gouvernement a annoncé un examen des dossiers, cela montre qu’il est en difficultés face aux revendications des sans-papiers.
Face à la remontée des luttes, le gouvernement craint une grève de tous les sans-papiers, soutenue par une partie de la population, qui paralyserait une bonne part de l’activité économique en France.
On assiste à une véritable chasse à l’homme, des dizaines de sans-papiers sont morts ou blessés en tentant d’échapper à la police, comme Baba Traoré, mort noyé à Joinville. Au quotidien, les problèmes de logement, de soins, de nourriture s’ajoutent à la peur de l’expulsion.
Face au déni de leurs droits les plus élémentaires, on ne peut qu’exiger la régularisation de tous les sans-papiers.
Pour nous, seule l’organisation et l’action collective des premiers concernés permettra d’obtenir leur régularisation.
Il faudra des luttes menées par les sans-papiers et ceux qui les soutiennent.
Depuis 2006, la lutte collective a payé dans plusieurs facs, lycées et entreprises. Pour obtenir la régularisation d’étudiants de Nanterre, il faut nous réunir et s’organiser : populariser les cas, organiser régulièrement des réunions et des permanences juridiques, prévoir des manifestations à la préfecture comme celle du 9 mai,...
Notre objectif est que la préfecture régularise les étudiants et que l’université soutiennent ses étudiants dans leurs démarches.
Une carte d’étudiant = une carte de séjour
L’université doit enregistrer les demandes de titres de séjour (conformément au décret du 30 juin 1946)
Arrêt de la traque et des expulsions
Régularisation de tous les sans-papiers Etudiants étrangers soutenus par
Vendredi 9 mai
12 h Rassemblement à la fac de Nanterre (pelouse)
14 h Manifestation de la fac à la préfecture de Nanterre
Etudiants étrangers soutenus par : AGEN, CNT, Cultur’PX, Etudions Gayment, JCR, SNASUB-FSU, SNESUP, SUD, UEC, UNEF
TELECHARGER L’AFFICHE ICI :
Vendredi 9 Mai la marche des "sans papiers" arrive à Nanterre Université!!
APPEL COMMUN des organisations étudiantes de Nanterre accueillant la marche.
Le Collectif de Sans-Papiers du 59, qui se bat pour la régularisation des sans-papiers, organise une marche de protestation partant de Lille et arrivant à Paris le 10 mai. Le 9 mai,les marcheurs arrivent à Nanterre, notamment à l’occasion des 40 ans de mai 68. La jonction entre travailleurs et étudiants pour la résistance sociale, force de mai 68, est l’objectif de leur venue.
Aujourd’hui à l’Université de Nanterre, au moins 14 étudiants sont sous Obligation de Quitter le Territoire Français : ils peuvent être expulsés dès que la police les attrape. La préfecture a retiré leur titre de séjour sous prétexte d’un redoublement ou d’une réorientation. Certains, réfugiés politiques, attendent une réponse depuis des années.
On ne devient pas sans-papiers suite à un délit, c’est une situation administrative, qui rend les conditions de vie et d’études insupportables. Comment réussir ses études quand on craint l’expulsion à tout moment, qu’on ne peut pas, à l’égal des français, se salarier, avoir un compte, redoubler, se réorienter, accéder aux aides sociales?
L’université a sa responsabilité : elle met beaucoup d’embûches aux étudiants étrangers, souvent elle exige un titre de séjour pour inscrire l’étudiant, ce qui est illégal et pervers car c’est la carte d’étudiant qui est censée procurer un titre de séjour. La fac devrait soutenir
les étudiants par une lettre, et grâce au décret du 30 juin 1946 qui permet que l’administration de l’université enregistre une demande de titre de séjour et la
transmette à la préfecture. Cela éviterait les jours perdus à faire la file au guichet et les refus (illégaux) d’en registrer la demande, pratiqués par la préfecture du 92.
En avril 2008, plus de 800 travailleurs sans-papiers se sont mis en grève pour leur régularisation. Dès le début de la grève, le gouvernement a annoncé un examen des dossiers, cela montre qu’il est en difficultés face aux revendications des sans-papiers.
Face à la remontée des luttes, le gouvernement craint une grève de tous les sans-papiers, soutenue par une partie de la population, qui paralyserait une bonne part de l’activité économique en France.
On assiste à une véritable chasse à l’homme, des dizaines de sans-papiers sont morts ou blessés en tentant d’échapper à la police, comme Baba Traoré, mort noyé à Joinville. Au quotidien, les problèmes de logement, de soins, de nourriture s’ajoutent à la peur de
l’expulsion. Face au déni de leurs droits les plus élémentaires, on ne peut qu’exiger la régularisation de tous les sans-papiers. Pour nous, seule l’organisation et l’action collective des premiers concernés permettra d’obtenir leur régularisation. Il faudra des luttes menées
par les sans-papiers et ceux qui les soutiennent.
Depuis 2006, la lutte collective a payé dans plusieurs facs, lycées et entreprises. Pour obtenir la régularisation d’étudiants de Nanterre, il faut nous réunir et s’organiser : populariser les cas, organiser régulièrement des réunions et des permanences juridiques,
prévoir des manifestations à la préfecture comme celle du 9 mai,... Notre objectif est que la
préfecture régularise les étudiants et que l’université soutienne ses étudiants dans leurs démarches :
- Une carte d’étudiant = une carte de séjour
- L’université doit enregistrer les demandes de titres de séjour (conformément au
décret du 30 juin 1946)
- Arrêt de la traque et des expulsions
-Régularisation de tous les sans-papiers
Agissons ici et maintenant pour la régularisation de tous les sans-papiers !
Vendredi 9 mai
12 h Rassemblement
14 h Manifestation