mardi 20 juin 2017 (heure non définie)
Heure et lieu d'une éventuelle manifestation à préciser.
Grève le 20 juin dans les PIC et PFC
https://paris.demosphere.net/rv/55790
Les fédérations CGT et SUD appellent le personnel des Pics et des PFCs à faire massivement grève
Le 20 juin, nous pouvons montrer concrètement qu'il faudra compter sur nous dans l'avenir. Et que sans nous : pas de courrier, pas de papier, pas de colis !
Le 20 juin, ce n'est pas la grève "plan-plan". Le 20 juin, on se montre unis devant nos
centres. Le 20 juin aussi, on débat ensemble de la nécessité - et de la possibilité - de préparer un mouvement national coordonné et organisé pour durer. Si possible, dès la rentrée !
L'inSudmersible : je journal SUD des PIC et PFC
Lien : https://paris.demosphere.net/rv/55790
Source : http://www.sudptt.org/Greve-le-20-juin-dans-l...
Grève le 20 juin
Contre le projet d'accord Chargé de clientèle remplaçant
Cet accord franchit un nouveau palier dans la casse du Réseau. D'un trait de plume, un service de 2 000 postier-es essentiel au bon fonctionnement des bureaux est rayé de la carte.
Et il instaure l'externalisation des moyens de remplacement !
Un préambule qui en dit long !
Les accords se succèdent ou plutôt s'enboîtent, tels des poupées russes, et cette phrase est révélatrice : " Il est rappelé que ces agents bénéficient des mesures définies dans l'accord du 1er mars 2016 sauf dispositions particulières définies dans le présent accord ". Des dispositions qui sont souvent synonymes de reculs.
L'activité de remplacement reconnue ?
Le chapitre 1 annonce une reconnaissance de cette activité, avec la création de la fonction de "Chargé-e de Clientèle Remplaçant". Une question nous taraude, alors pourquoi supprimer le service des EAR/CER qui a été spécifiquement crée pour les remplacements ?
Un volant diaphane !
Dans le chapitre 2, article 1, il est écrit que chaque Secteur se verra octroyer 44 jours par agent à remplacer... soit un volant de 13 à 14 % ! Aujourd'hui, il est à plus de 21 %, et déjà c'est une catastrophe. Mais attention, " Il est précisé que cette enveloppe... doit être utilisée dans sa totalité afin d'atteindre les objectifs de Qualité vie au travail et de Qualité de Service attendus". Nous sommes rassurés !
Le dumping social organisé !
Dans le même chapitre, "C'est pourquoi le Réseau souhaite que les Directeurs de Secteur pilotent leur force globale de travail." On voit déjà les bons élèves qui voudront se faire bien voir auprès de leur direction, quoi de mieux que de tirer sur la masse salariale ? C'est sûrement ce qu'on appelle de la saine émulation !
Des EAR/CER trop autonomes !
Toujours chapitre 2, mais article 3 : " Cette implantation au sein des Secteurs permettra à chaque agent d'avoir un meilleur suivi par son manager aussi bien dans le pilotage de son activité, que dans l'évaluation des performances...". Il faut croire que les EAR/CER jouissaient d'une trop grande liberté !
Le mélange des zones...
Le chapitre 3 vaut son pesant de cacahouètes, les zones d'intervention des CCR seraient caoutchouteuses : "Les CCR pourront intervenir sur plusieurs Secteurs à chaque fois que la taille d'un Secteur ne justifiera pas une activité temps plein de moyens de remplacement interne...". Entre les zones de mobilités à géométrie variable et ces champs de remplacement fluctuants, c'est la jungle !
...de déplacement
En avril, la direction nous rabachait qu'un des principes de l'accord était que les postier-es soient moins sur la route. Depuis de l'eau a coulé sous les ponts. Deux zones ont été ajoutées, chapitre3, article 1, et des rayons d'actions qui peuvent aller à plus de 50 km !
Délai de prévenance ?
Dans cet accord, il disparaitrait : " Ce planning pourra être modifié dans un délai qui permet de garantir les repos planifiés préalablement et de tenir compte également des contraintes familiales ". Merci patron !
Le chapitre 4 est consacré à la disparition du service des EAR/CER, sans jamais l'écrire. C'est le dispositif d'accompagnement qui est décrit... Que de courage !
Pour SUD PTT, signer un tel texte, c'est enterrer ce service... et le volant de remplacement avec des postier-es !
La dégradation des conditions de travail est bien la conséquence des vacances d'emplois non remplacées et des suppressions de poste. Cet accord ne ferait qu'aggraver la situation !
Gréve nationale des platesformes courrier et colis de la Poste
Mardi 20 juin : premier test grandeur nature avant la rentrée !
Depuis plusieurs semaines, la fédération SUD popularise l'idée d'organiser un mouvement national ponctué d'arrêts de travail coordonnés de toutes les platesformes courrier (33 à ce jour) et colis (15).
Avec à peine 50 établissements, SUD-PTT est convaincu qu'il est possible d'imposer les revendications dans ce secteur stratégique pour l'entreprise puisque tout dépend de sa bonne marche pour l'acheminement (et donc de la distribution) du courrier et des colis.
En ce sens, la journée du mardi 20 juin sera un premier test grandeur nature puisqu'au préavis national de la fédération SUD s'ajoutent des préavis de grève locaux de la CGT dans la plupart des sites concernés. Sur la Pic de Lognes, FO.Com se joint à l'appel à la grève.
Au centre du mécontentement et des revendications se retrouvent des préoccupations communes aux autres services de la Poste comme la situation alarmante des effectifs avec des recrutements empreints d'une précarité absolue : Intérim de longue durée, CDI Intérimaires, partage de salariés avec des recrutements par des GEL (groupements d'employeurs logistique).
D'autres revendications sont directement liées aux particularités de ce secteur comme :
- la reconnaissance de la pénibilité par une négociation spécifique dans l'entreprise : en effet, la Poste ayant fait le choix d'un mode de gestion du travail sur la base de rotations permamentes, seuls 530 agents de la branche courrier-colis sur plus de 100.000 (si l'on écarte les agents de nuit) remplissent les critères de pénibilité de la loi Hollande, les seuils de poids et de temps n'étant jamais dépassés par ces rotations perpétuelles,
- l'octroi d'un niveau de classification unique sur fond de non respect permanent des classifications des postes de travail qui font qu'un agent enchaîne régulièrement des activités correspondant à trois niveaux différents de qualification,
- enfin, la revalorisation de l'heure de nuit dont le taux a été réajusté pour la dernière fois il y a maintenant dix ans après la longue grève des services de nuit en 2006/2007.
Tout indique que la grève sera très forte là où des appels unitaires ont lieu (Lognes, Marseille, Nantes, Montpellier, Annecy...).
Le Siège de la Poste serait donc bien inspiré d'ouvrir une négociation rapidement dans un secteur qui pourrait très vite bloquer toute l'activité de l'entreprise.