lundi 19 juin 2017 à 18h
Attention, ceci est la manifestation du 19 juin
Pour la manifestation du 27 juin, suivre ce lien:
https://paris.demosphere.net/rv/55686
Front social
Rassemblement « Contre Macron et ses ordonnances ! »
Prenons la rue
https://paris.demosphere.net/rv/55278
Ce rassemblement est autorisé par la préfecture
Pourquoi accorder un délai de grâce à Macron ? Aucune « grâce » n'existe pour la destruction des emplois et des salaires, pour les précaires et les privés d'emploi, pour les sans-logements et les sans-papiers… plus que jamais « en marche » pour la régression sociale ! Pourquoi attendre la suite sans rien faire ? Pourquoi laisser la place à l'extrême droite ?
Président « un quart » ? Macron a certes été élu contre Le Pen, mais son programme a recueilli, au 1er tour, 8 528 585 voix sur 35 737 724 suffrages exprimés. Le programme ? Moins de Parlement, plus d'ordonnances, moins de Code du Travail, plus de Uber et de précaires. Macron « un quart » est pressé, d'où la procédure par ordonnances.
Le scénario de la première ordonnance Macron ? Tout est prêt pour juillet. Son contenu ?
1 - l'extension de la priorité aux accords d'entreprise. La loi El Khomri (dite Travail) les réservait au temps de travail. Emploi, salaire et conditions de travail seront concernés.
2 - la fusion des institutions représentatives du personnel (CE, DP, CHSCT).
3 - le plafonnement des dommages et intérêts en cas de licenciement abusif. Un coup mortel porté aux Prud'hommes, une garantie offerte aux employeurs de licencier vite.
La mécanique de la loi d'habilitation pour gouverner par ordonnances ?
1 - Organiser un simulacre de dialogue social avec les syndicats ;
2 - Puis l'ordonnance est prise par le gouvernement. Il doit être habilité par le Parlement, conformément à l'article 38 de la Constitution. Assimilées à des règlements, les ordonnances entrent en vigueur dès leur ratification au parlement.
Pourquoi le Front social appelle à une mobilisation la plus unitaire, la plus rassembleuse ? Pourquoi cette perspective devrait fonder l'unité de toutes les organisations syndicales ? L'enjeu de la première ordonnance est décisif. Si Macron a les mains libres pour légiférer par ordonnance, il ira jusqu'au bout de la destruction de tout l'édifice social construit par les luttes et la solidarité.
Le Front social, une fièvre de printemps qui devrait s'éteindre sur ordonnance Macron ? Les 22 avril et 8 mai ont été réussis. Syndicalistes et associations, jeunes et précaires, toutes et tous ont pris la décision de passer outre l'inertie, la division, le sectarisme. La manifestation du 8 mai a posé la question centrale de la riposte sociale. L'appel fondateur du Front social visait continuer le combat contre la loi Travail et la répression. Tout confirme son avenir…
Lundi 19 juin à 18h
Partout en France, mobilisons-nous contre Macron, sa nouvelle loi travail et ses ordonnances !
Le Front social
Le Front Social est une coordination composée de syndicats, associations, collectifs, médias alternatifs mais aussi de militants et citoyens construisant la convergence des luttes
Nous contacter ou nous suivre
- Courriel : Pour UnFrontS ocial@gm ail.com
- Facebook : FrontSocial (https://www.facebook.com/FrontSocialUni/)
- Twitter : @FrontSocialUni (https://twitter.com/FrontSocialUni)
Lien : https://paris.demosphere.net/rv/55278
Source : message reçu sur Front Social le 16 juin 19h
Source : message reçu sur Front Social le 17 mai 21h
Source : message reçu sur Prep.Coord.Nat le 15 mai 16h
Source : https://fr-fr.facebook.com/FrontSocialUni/pho...
Union syndicale Solidaires
Le Congrès de Solidaires s'est clôturé hier par un appel général à participer aux manifestations du 19 juin partout en France à l'appel du Front Social et des organisations syndicales.
Ci-joint le communiqué d'appel à partager par les camarades de Solidaires dans leurs syndicats et partout où ils le peuvent sur tout leur réseau
Source : message reçu sur Front Social le 16 juin 14h
Source : message reçu le 16 juin 15h
Mobilisé-e-s dès le 19 juin, construisons un front social !
Contre la régression sociale générale
SUD Éducation
Préparons dès aujourd'hui la riposte sociale ! Le programme du nouveau président et de son gouvernement s'inscrit dans l'accélération des politiques de dérégulation des protections des travailleuses et travailleurs. Le lundi 19 juin et toute la troisième semaine de juin sont prévues des initiatives de mobilisation, qui doivent marquer le début de la construction d'un grand mouvement de lutte sociale.
Non à la casse du droit du travail !
Macron l'a répété : il veut aller plus loin que la loi Travail et à marche forcée : après les 49-3, il veut légiférer par ordonnances pour imposer des régressions qui sont déjà connues :
- La généralisation de l'inversion de la hiérarchie des normes, avec des accords d'entreprise possibles sur les salaires, les conditions de travail... et la possibilité pour l'employeur/euse d'organiser un référendum auprès des salarié-e-s, avec des chantages à l'emploi, pour contourner les organisations syndicales.
- Le plafonnement des indemnités prud'homales versées aux salarié-e-s en cas de licenciement abusif : c'est l'assurance multirisque des patron-ne-s, qui sauront exactement combien leur coûtera le fait de se débarrasser de tel ou telle salarié-e.
- La généralisation de la Délégation Unique du Personnel avec la fusion des instances représentatives du personnel (DP, CE, CHSCT) : défense des salarié-e-s, négociations pour leurs droits et leurs conditions de travail : tout cela en fera les frais !
Non à la casse de la protection sociale !
Parmi les dossiers prioritaires du gouvernement, la mise en coupe réglée de l'assurance chômage et un contrôle accru des privé-e-s d'emploi, qui seront contraint-e-s d'accepter quasiment n'importe quel poste pour ne pas être radié-e-s et privé-e-s d'indemnités. Leur projet est également de mettre fin au système de retraites solidaires par répartition, que Macron veut remplacer par une retraite individuelle par points.
Non à la casse des services publics !
120 000 suppressions d'emplois (50 000 dans le versant État et 70 000 dans le versant territorial), 60 milliards de baisse des dépenses publiques : avec une fonction publique déjà exsangue, ces nouvelles coupes ne pourront qu'avoir des conséquences désastreuses sur les services publics, qui sont un instrument majeur de lutte contre les inégalités.
Les statuts de la fonction publique sont dans la ligne de mire du pouvoir : il faudrait les « moderniser » et généraliser la contractualisation.
Les mêmes logiques dans l'éducation
L'inversion de la hiérarchie de normes s'appliquerait dans l'éducation nationale avec encore plus d'autonomie et de territorialisation : régionalisation de l'enseignement professionnel, rythmes scolaires confiés aux mairies, autonomie des établissements accrues dans le secondaire pour le budget et l'offre de formation, recrutement des enseignant-e-s par les chef-fe-s d'établissement… Leur projet d'école est d'accentuer le tri social, avec une école réduite au « lire-écrire-compter » pour les pauvres et la multiplication des processus de sélection.
N'attendons pas les ordonnances : dès le 19 juin, mobilisons-nous contre Macron, sa nouvelle loi Travail et son projet de société toujours plus inégalitaire ! Le mouvement social est légitime pour combattre les régressions sociales et porter ses exigences de progrès et de transformation sociale !
Le calendrier des ordonnances (document interne du gouvernement)
Macron doit rendre publique sa lettre de cadrage
Communiqué du Front Social
Non au secret sur ordonnance ! Nous devons informer sans délai les salariés. Que les confédérations rendent publique sa lettre ! Manifestons le 19 juin !
Le 6 juin, la « lettre de cadrage » de Macron débarque sur le bureau des confédérations syndicales. Il s'agit d'une feuille de route pour les semaines qui viennent. Il y va du contenu des ordonnances.
Elles nous concernent toutes et tous, militants syndicaux et associatifs, jeunes, chômeurs, précaires, salariés et auto-entrepreneurs, etc.
Pour Macron, l'urgence est d'aggraver la loi dite Travail, liquider le Code du Travail, les Prud'hommes et de nombreux aspects de la protection sociale, en particulier l'indemnisation des chômeurs.
Plusieurs organes de presse ont rendu publics tant le calendrier des ordonnances que leur contenu.
Au nom de quoi le secret serait maintenu sur une telle lettre ? La question qui nous est posée, c'est comment résister à Macron et non comment collaborer avec lui, c'est comment en finir avec la répression.
Ce serait un formidable encouragement à la résistance unitaire que de publier cette lettre dès sa réception par les confédérations. Si Macron tient au secret, c'est qu'il y a anguille sous roche. Le gouvernement n'est pas transparent ? Eh bien, nous devons l'être, du bas en haut des confédérations.
Nous devons savoir et faire savoir tout ce que contient cette « lettre ».
Le Front social réclame la transparence pour que syndicats et associations qui veulent résister et faire converger leurs actions puissent prendre leurs dispositions, informer les salariés et manifester le 19 juin à l'Assemblée nationale.
Vite agissons ! Organisons la contestation et construisons un mouvement social d'ampleur avant qu'il ne soit trop tard :
- Réunion nationale du #frontsocial le 10 juin :
https://paris.demosphere.net/rv/55279 - Mobilisation, partout en france, le 19 juin :
https://paris.demosphere.net/rv/55278
Source : message reçu sur Front Social le 6 juin 07h
Barrons la route sans délai à Macron et à sa stratégie de choc
CGT Info'com
Macron a recueilli, au premier tour de l'élection présidentielle, 8 528 585 suffrages sur 35 737 724 bulletins exprimés. Soit moins d'un quart... Le solde du deuxième tour est affaire de votes anti-Le Pen. Mais cela, Macron l'a tout de suite évacué. Il se moque d'être majoritaire, légitime et consensuel.
Macron est pressé.
Sa fonction ? Défendre ceux de la classe qui l'ont façonné, les banquiers, les industriels et les rentiers. Le travail, pour cet agent du libéralisme, est trop payé et trop protégé.
C'est le travail qui, pour Macron, est fauteur de crise. Il doit être châtié.
Son programme ? Une uberisation générale d'un salariat mis en concurrence par l'auto-entrepreneuriat. Une stratégie du choc contre toutes les formes de protections sociales, au détriment notamment des salariés, des chômeurs et des retraités. La mise au placard du paritarisme.
Sa méthode ? Prendre tout le monde de vitesse par des ordonnances, grâce à une loi d'habilitation permise par la très autoritaire constitution de la V e République. Un mécanisme permettant de contourner le Parlement et les organisations syndicales. Bref, un coup d'Etat constitutionnel fomenté en plein été en s'appuyant sur une majorité à sa botte.
Première étape
Le scénario de la première ordonnance
Macron ? Tout est prêt pour juillet.
Son contenu ?
1. L'extension de la priorité aux accords d'entreprise. La loi El Khomri (dite Travail) les réservait au temps de travail. Emploi, salaire et conditions de travail seront concernés.
Après la loi Travail, qui n'était qu'une première ébauche, il veut alléger encore le Code du travail et permettre aux employeurs de contourner les conventions collectives.
2. La fusion des instances représentatives du personnel (CE, DP, CHSCT) qui diminuerait encore les heures de délégation et diluerait les responsabilités propres à chaque instance. Le fait syndical, déjà exclu des très petites entreprises, essuierait un nouveau recul.
3. Le plafonnement des sanctions financières en cas de licenciement abusif. Un coup mortel porté aux Prud'hommes, une garantie offerte aux employeurs de licencier vite.
4. L'extension du référendum d'entreprise, en le mettant dans les mains du patron, qui pourra l'imposer dès lors qu'un accord ne recueille pas l'aval des syndicats majoritaires. La porte serait ouverte à tous les chantages à la baisse des salaires, à l'extension du temps de travail contre un report des licenciements...
La mécanique de la loi d'habilitation pour gouverner par ordonnances ?
1. Organiser un simulacre de dialogue social avec les syndicats.
2. Présenter une loi d'habilitation à légiférer par ordonnances, soumise au vote du Parlement dès la première journée de la première session.
L'ordonnance est prise en conseil des ministres, et sa promulgation entraîne une application immédiate.
Elle devient loi après sa ratification par le Parlement. Pour Macron, c'est encore trop lent, c'est encore une perte de temps malgré cette procédure express...
La CGT revendique :
- l'abrogation de la loi Travail et l'arrêt de toutes les procédures à l'encontre des manifestants ;
- la prise en compte des revendications collectives et le respect sans dérogation de l'ordre public social, la hiérarchie des normes et le principe de faveur ;
- le respect de la liberté syndicale dans toutes les entreprises, la fin immédiate de toute forme de répression et de discrimination, le droit d'assemblées sur le temps de travail, un contingent d'heures rémunérées pour participer aux réunions syndicales.
Deuxième étape
S'en prendre aux chômeurs (mais non au chômage) dès « la rentrée »
Dès la première réunion de son gouvernement, Macron a réaffirmé son intention d'agresser les chômeurs.
Les demandeurs d'emploi, pour lui, sont responsables de leur situation, soupçonnés a priori d'inertie et d'abus d'indemnités. Il veut leur imposer une mobilité extrême. Leur docilité, il veut l'obtenir par un contrôle permanent.
Comment ?
- L'indemnisation chômage serait conditionnée à l'acceptation obligatoire de l'offre d'emploi par le chômeur, au bout de deux propositions « décentes » ou « crédibles ».
C'est‐à-dire ? N'importe quel emploi pour un salaire jusqu'à 25 % inférieur au précédent, dans un vaste rayon kilométrique. Qui le décidera ?
des commissaires de Pôle Emploi dotés de pouvoirs d'investigation quasi judiciaire ? comment accepter le déclassement professionnel et géographique ?
- Obtenir le consentement des chômeurs, c'est, pour Macron, contrôler les indemnités et en faire un objet de chantage.
Donc la gouvernance paritaire de l'Unedic - syndicats de salariés et patrons - reviendra intégralement au gouvernement Macron.
La CGT revendique :
- le droit à l'emploi pour tou.tes, rémunéré par un salaire décent ;
- une indemnisation pour tou.tes les salarié.es privé.es d'emploi ;
- u n revenu de remplacement à hauteur de 80 % du dernier salaire ou, à défaut, du SMIC ;
- la prise en charge des frais de recherche d'emploi ;
- l' accès à une formation qualifiante.
Troisième étape
Couper les vivres à la Sécurité sociale, par extension des exonérations de cotisations. Voici comment Macron veut procéder :
1. Macron présente la diminution des cotisations sociales maladie et chômage comme une augmentation de salaire ! « Nous augmenterons le revenu net de chacun, en réduisant les cotisations sociales. » Pourtant, moins de cotisations c'est moins de prestations, pas plus de salaire ! Il faudra bien les compenser par des dépenses supplémentaires, qui diminueront le salaire net... D'autant que les baisses de cotisation « seront financées par une hausse de moindre ampleur de la CSG »...
2. Macron rend définitif le principe du CICE, qui consiste à exonérer les employeurs sans contrepartie. Les patrons seraient ainsi exonérés des cotisations sociales des entreprises (6 points de moins) ainsi que de la totalité des cotisations employeur sur un salaire au niveau du SMIC. Ce manque à gagner pour la Sécurité sociale est évalué à 1 800 € par an et par salarié.e. Au contribuable de payer !
3. Pour Macron, « aujourd'hui, pour beaucoup d'employeurs, il est difficile d'embaucher parce que le coût du travail pour les salariés peu qualifiés est trop élevé. » Donc ? Il veut baisser le niveau de la protection sociale, qui garantit les prestations en cas de maladie, d'accident, etc.
4. « Nous rétablirons les exonérations de cotisations sociales sur les heures supplémentaires. » Ainsi, une part du travail échapperait à la protection sociale, et l'extension du temps de travail laisserait autant de chômeurs à la porte de l'entreprise.
Ce plan d'ensemble montre la perversité du projet Macron... C'est bien un banquier, qui prépare l'avènement de l'assurance privée contre la Sécurité sociale !
La CGT revendique :
- une protection sociale qui vise à protéger les individus des aléas et des évolutions de la vie ainsi que des ruptures avec le marché du travail : maladie, maternité, accidents du travail, invalidité, perte d'autonomie, chômage, retraite, éducation des enfants.
Quatrième étape...
Macron prétend instaurer un système universel de retraite où « un euro de cotisation donne le même droit à tous ».
La retraite solidaire deviendrait, comme le permis de conduire, un système à points, dont le déclenchement et la valeur seront aléatoires. Le.la salarié.e courra toute sa vie après la valeur de ces points. Pourquoi ?
- L es points lui seront attribués de façon définitive et immuable, mais leur valeur sera liée à la conjoncture économique au moment de la date de départ choisie.
L'âge réel de départ, et le montant de la retraite, varieront ainsi selon la valeur des points de chacun à ce moment.
- La retraite sera calculée sur toute la durée de la vie professionnelle, période de chômage et petits boulots comprise (et non plus les 25 meilleures années). Elle dépendra d'un calcul basé sur l'âge moyen d'espérance de vie. Mais la différence de l'espérance de vie est très grande entre les classes sociales et entre les professions au sein d'une génération.
- Comme l'âge de départ à la retraite déterminera le montant de la pension de retraite, les travailleurs resteront au travail pour viser le moment le plus avantageux, même s'ils ont toujours effectué des travaux pénibles qui ont réduit leur espérance de vie.
La CGT revendique :
- un droit à une retraite pour toutes, tous les salarié.es, dès l'âge de 60 ans, permettant de vivre dignement ;
- un renouvellement du contrat entre générations, garanti par la pérennisation du système solidaire fondé sur la répartition et un financement par un pourcentage à hauteur requise sur le PIB.
Pas une minute à perdre contre Macron, pour nos revendications,
Rien n'est joué. La réussite du plan Macron suppose le consentement, la passivité, l'inertie, voire la collaboration. Telle n'est ni l'option de notre syndicat Info'Com-CGT ni celle du Front social. Nous avons l'expérience de deux ans de Macron, sa loi de 2015 et celle de 2016, dite loi Travail.
Toutes et tous ceux qui ont lutté contre la loi Travail le savent, désormais il s'agit de passer de la résistance à l'offensive, bref, de gagner.
C'est pourquoi, nous avons contribué à l'organisation de ces manifestations des 22 avril et 8 mai.
Et nous vous appelons à vous joindre à celle du 19 juin.
Nous devons nous unir pour ne pas subir. C'est à notre portée si l'action unie et déterminée se développe.
Pour nos revendications, toutes et tous, le 19 juin, dans l'action !
#19JUIN #18h #Partout en france contre macron et ses ordonnances, tout.es dans la rue !TROIS OUTILS MIS à disposition et INDISPENSABLES aux LUTTES
Front Social
Source : message reçu sur Front Social le 5 juin 12h
Le 19 juin, tou.te.s à l'Assemblée nationale
contre Macron et ses ordonnances
CNT STE 75
Le syndicat CNT STE 75 appelle à venir massivement au rassemblement contre Macron et sa politique antisociale qu'il veut imposer par ordonnances, le 19 juin 2017 à partir de 18h devant l'Assemblée nationale.
Aujourd'hui, le nouveau président prévoit un ensemble de mesures précarisant l'ensemble des travailleuses et des travailleurs. Il souhaite détruire encore plus le code du travail en généralisant l'inversion de la hiérarchie des normes. Il a pour projet de faciliter les licenciements, par exemple, en plafonnant les indemnités aux Prud'hommes.
Au printemps 2017, nous étions des millions dans la rue et à faire grève contre la loi Travail. Nous avons su créer des solidarités de classe et nous organiser.
Notre force est la grève générale contre toutes les attaques que nous subissons de la part de la bourgeoisie capitaliste depuis des années. Mais la grève générale ne se décrète pas, elle s'organise.
Nous appelons les salarié.e.s, les précaires, les chomeu.se.r.s, les étudiant.e.s, les lycéen.ne.s, les retraité.e.s à descendre dans la rue, à se rencontrer en AG (pro, interpro, étudiantes, de quartier...), afin de s'organiser pour rendre les coups que nous recevons et arracher de nouveaux droits sociaux.
Grève générale !