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dimanche 16 avril 2017 à 14h

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Manifestation contre le meeting du Front National

Pour clôturer cette campagne électorale nauséabonde et surréaliste, le Front National fait son meeting parisien le lundi 17 avril au Zénith. Le programme du FN n'est qu'une aggravation de ce que nous subissons déjà actuellement. Il ne s'agit que de restrictions des droits et libertés de chacun-e-s : Remise en cause des droits sociaux, des droits des travailleur-ses, des femmes, des immigré-e-s; Banalisation et amplification de l'état d'urgence, du racisme et de l'islamophobie.

Nous appelons donc chacun-e à se joindre à la manifestation du dimanche 16 avril, 14h, Aubervilliers 4 chemins

Premiers signataires :

AFA, La Horde, Siamo, Solidaires Paris, Sud éducation Paris, Solidaires RATP, DAL, Droits devant !!, FTCR. (Fédération des Tunisiens pour une Citoyenneté des deux Rives) Fasti Paris, Collectif Paris 20ème Solidaire avec tous les migrants, Collectif 19mars Paris18, Les Sans-Voix-Paris18, Sortir du colonialisme, AL, CSP 75/CISPM, CUAFA Paris 20ème (Collectif Unitaire Antifasciste et Antiraciste), Intégration21…

Lien : https://paris.demosphere.net/rv/54550
Source : http://sudeducation75.org/spip.php?article895
Source : https://solidaires.org/Manifestation-contre-l...
Source : message reçu le 11 avril 17h


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Mobilisation antifasciste contre le meeting du Front National

Ici c'est Paris. Paris est antifasciste.Le lundi 17 avril, le Front National tient un meeting dans notre ville au Zénith, porte de la Villette.

Nous tenons à nous opposer à cet évènement qui s'annonce comme un épisode important de la grande mascarade des élections présidentielles 2017.
Bien que cherchant à se présenter comme un parti « anti-système », le FN apparaît aujourd'hui comme un des piliers du spectacle politique institutionnel, de la corruption de la classe politique et de la restructuration néolibérale et autoritaire à laquelle on assiste en France comme dans l'ensemble du monde occidental.

Fondé par d'anciens partisans radicalisés du colonialisme français amnistiés par de Gaulle en 1968 pour faire face aux révoltes des années 1970, promu médiatiquement et électoralement par Mitterrand dans les années 1980, « dédiabolisé » par la classe médiatique et politique dans les années 2000, le Front national n'a jamais cessé d'être le chien de garde de l'ordre capitaliste, raciste et sexiste.

L'adaptation du nouveau FN mariniste au racisme « respectable », républicain et institutionnel, forgé par plusieurs décennies d'écrasement et de stigmatisation des quartiers populaires, de polémiques islamophobes au nom de la laïcité et récemment renforcé par les logiques d' « état d'urgence » et« union nationale » contre le terrorisme, a permis à ce parti d'apparaître comme l'un des principaux candidats à la gestion sécuritaire décomplexée des questions sociales. Il est le représentant des franges les plus autonomisées et radicalisées de la police et de l'armée impérialiste française, celles-là mêmes qui quadrillent, mutilent, violent et tuent déjà dans les banlieues de la métropole parisienne comme en Afrique, au Moyen Orient, dans les Caraibes ou aux frontières de l'Europe forteresse. Ceux là mêmes qui réclament « qu'on les aime et qu'on les soutienne » pour pouvoir gérer définitivement et « à leur manière » les résistances de la jeunesse, des travailleurs, des quartiers ségrégués et des migrants contre la précarité et la répression policière.

Nous considérons donc qu'il est nécessaire que la population du bassin parisien réponde à cette provocation par la rue et la mobilisation, de manière autonome par rapport aux logiques de délégation, de « front républicain » ou de « vote utile » anti-FN portées par les mêmes médias et partis politiques, de droite comme de gauche, qui depuis des décennies ont organisé et couvert le racisme d'Etat et validé tous les postulats sécuritaires et répressifs de l'extreme droite, permettant ainsi au parti lepeniste d'occuper la place qu'il occupe aujourd'hui.

Cette mobilisation doit par ailleurs s'inscrire dans une lutte prolongée contre le racisme, la répression policière et la précarité, qui continueront de s'accentuer quel que soit le vainqueur des élections si l'on ne se donne pas les moyen d'organiser au quotidien, depuis nos territoires, des formes autodéfense autonome, populaire, antiraciste et antifasciste à la hauteur de l'époque dans laquelle nous vivons.

RDV pour une manifestation le 16 avril à partir 14h et une journée d'action le 17 avril!

#PanameAntifa

Source : https://www.facebook.com/events/1294672617244...
Source : https://www.facebook.com/events/1294672617244
Source : message reçu le 23 février 13h


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Le FN est notre ennemi !

Solidaires

Le FN veut faire croire qu'il est devenu un parti "comme un autre" et qu'il aurait rompu avec ses "excès" - Pour Solidaires, le FN reste un parti profondément antirépublicain, xénophobe, sexiste et raciste - S'il prospère actuellement en s'appuyant sur des discours aux accents "sociaux", il est clair qu'il ne s'agit là que d'une façade pour lui donner plus de poids électoralement - C'est un piège dans lequel les salarié-e-s ne doivent pas tomber.

La préférence nationale

La base de la politique du FN, c'est la préférence nationale, qui exprime la volonté politique de réserver des avantages (généralement financiers) ainsi que la priorité à l'emploi aux détenteurs/trices de la nationalité française ou à refuser les aides sociales à des personnes qui ne l'auraient pas. Cette idée nauséabonde et profondément opposée aux valeurs que nous portons et défendons est l'expression d'une haine, d'un rejet de l'autre qui font porter sur les étrangers et les étrangères tous les maux de notre société. Elle est à la base de toutes les discriminations, notamment en raison de l'origine, pourtant interdites en France.

Or, tous les amalgames de ces dernières années (en matière de sécurité, d'immigration, de religion...) ont fini par renforcer et diffuser dans notre société un discours auparavant uniquement porté par le FN. Il l'utilise, en donnant des réponses « faciles et concrètes » : c'est la faute des autres, il faut donc se replier sur nous même...

Capitalistes d'abord...

Si nous sommes les premiers à considérer que l'accélération des politiques libérales a généré une aggravation du chômage, un développement des inégalités sociales, de la précarité, de la pauvreté et de l'exclusion, nous refusons les « solutions » prônées par le FN pour en « sortir ». Face à l'Europe et à la mondialisation libérale, contraires aux intérêts des salariées et aux besoins sociaux fondamentaux, les réponses du FN ne visent qu'à protéger le capitalisme national sans s'attaquer au rapport capital/travail et à la financiarisation de l'économie.

Le FN joue sur la corde « anti-mondialiste ». Pour notre part, nous revendiquons une autre mondialisation où les solidarités priment en termes économiques, politiques et sociaux, contrairement à l'opposition entre les peuples que tous les « nationalismes » entraînent.

Que le capitalisme soit d'ici ou d'ailleurs, peu importe : pour les salarié-es c'est bien l'exploitation qui est en cause, et provoque l'accaparement des richesses par une minorité. Et c'est bien l'union des salarié-es, quel que soit leur lieu de travail ou leur statut qu'il convient de rechercher. Les diviser, sous couvert de « préférence nationale » ne peut servir que ceux qui exploitent.

Des discours selon les saisons...

Peu clair, ou plutôt particulièrement changeant dans son discours selon les moments ou le public auquel il s'adresse, le FN peut ainsi dire tout et son contraire pour ratisser large.

Le FN affirme qu'il s'est « battu dès la première seconde contre la Loi El Khomri ». Force est de constater qu'il a pourtant été largement silencieux durant le mouvement contre la « loi Travail ».

Bien au contraire, plusieurs amendements ont été déposés par les sénateurs FN Rachline et Ravier pour la suppression du compte pénibilité, le doublement des seuils sociaux ou encore la limitation du « monopole syndical ».

Si ces amendements ont été retirés à la demande de la direction du parti, ils montrent bien le double discours tenu.

Pareil sur l'État et ses fonctionnaires : hier encore, il les conspuait (et voulait réduire les missions de l'État aux seuls services régaliens), aujourd'hui il les flatte en leur disant qu'ils sont indispensables...

Personne n'a pu oublier les gesticulations du Front national concernant « le droit au mariage pour tous et toutes », la moitié des dirigeants du parti descendaient dans la rue pour empêcher l'adoption de cette loi, tandis que l'autre moitié, sur les plateaux de télévision, tentait de rassurer les partisans de cette mesure en disant qu'ils n'y étaient pas opposés. Et c'est le même cirque sur le droit à l'avortement, sur lequel les propos se contredisent à chaque nouvelle interview selon qui répond aux journalistes !

Aux antipodes des intérêts des salarié-es...

En dehors de quelques mesures phares pour faire illusion, la posture sociale du FN consiste en une dénonciation réactionnaire du « système » (dont il profite bien !) et à substituer à la lutte des classes une « identité nationale » fantasmée, comme si les salarié-es avaient les mêmes intérêts que leurs patrons ! Il ne propose aucune remise en cause des intérêts patronaux, des rapports de domination et d'exploitation. Le FN, comme ses sergents recruteurs Soral/Dieudonné, le nationaliste Dupont-Aignant ou les confusionnistes de l'UPR, ne dit rien sur les causes réelles des inégalités sociales, sur les logiques patronales, sur les conditions de travail, sur la répartition des richesses.

Le monde du travail est clairement devenu une cible privilégiée dans la stratégie du Front national pour accéder au pouvoir. Mais derrière un discours démagogique de façade visant à présenter ce parti comme le seul défenseur des « petits » contre « les gros », le contenu concret de son programme, renvoie de fait au chacun pour soi.

Aux antipodes d'une société solidaire et de transformation sociale, le projet du FN aboutit à aggraver la concurrence, à plus de dumping social et fiscal, à l'exacerbation des tensions xénophobes et nationalistes.

L'Union syndicale Solidaires, rappelle que le syndicalisme repose sur la défense et l'amélioration des droits individuels et collectifs dans une perspective de transformation sociale. Cette perspective et la défense de nos valeurs supposent la solidarité entre tou-te-s les salarié-e-s et le refus de toutes formes de racisme, de sexisme, d'homophobie.

La politique menée par le Front National est avant tout anti-sociale. Les accents « sociaux » de ses dirigeant-es ne sont qu'un écran de fumée. N'en soyons pas dupes. Rejeter l'autre, en se tournant vers le Front National n'est pas une solution. C'est tous et toutes ensemble, parce que solidaires et non divisé-es face au patronat que nous arriverons à gagner plus de droits.

Source : https://solidaires.org/Manifestation-contre-l...
Source : message reçu le 11 avril 17h