lundi 17 avril 2017 à 18h30
Semaine internationale de solidarité avec les prisonnier.e.s politiques 2017
Inauguration de l'exposition « In Between »
Hommage artistique aux prisonnier.e.s politiques palestinien.ne.s
https://paris.demosphere.net/rv/54396
Reproductions d'œuvres réalisées par des jeunes palestiniens du Camp de réfugiés de Dheisheh et l'artiste peintre française Sania, qui exposera également quelques œuvres originales.
- 18h30 : à Quilombo : Inauguration de l'exposition « In between »
- 20h00 : au CICP : Projections, débat « Journée des prisonniers palestinien »
A partir de 18h30, vernissage de l'exposition autour d'un verre de l'amitié et de la solidarité à la Librairie Quilombo - Diffusion d'une vidéo sur le projet tourné en Palestine - Discussion avec l'artiste peintre française Sania, à l'origine du projet et de Reihanna, volontaire du CICP et d'Échanges et partenariats qui sera de retour de sa mission au Centre Laylac - Présentation d'un ouvrage trilingue sur le projet.
Ensuite, à 20h, au CICP (juste à coté de Quilombo) :
Célébration de la Journée des prisonniers palestinien.ne .s
« In Between »
Le projet « In between » a été mené par le département Art du Centre Laylac et l'artiste peintre française Sania, au camp de réfugiés de Dheisheh (Bethléem), dans le cadre du jumelage entre le Centre international de culture populaire (CICP, Paris) et Laylac. L'exposition s'est déroulée le 16 octobre 2016 au centre Ibdaa (Dheisheh). Le ministre des prisonniers a coupé le ruban pour le lancement de cette exposition et plusieurs ex-prisonniers politiques ou famille de prisonniers étaient également présents.
La question des prisonniers politiques palestiniens n'est pas facile à aborder car plusieurs aspects et réalités s'entre-mêlent, avant tout du point de vue de la légalité de la détention elle-même, mais aussi des conditions de la privation de liberté - une seconde privation de liberté de fait pour les palestiniens et un outil de l'occupation -, mais aussi de ses impacts.
Et si les palestiniens peuvent être arrêtés à tout moment, de façon totalement arbitraire ou pour un motif précis, cet « entre deux » est le quotidien des hommes, femmes et enfants palestiniens, entre détention et « liberté », entre deux arrestations…
A chaque étape, que ce soit « l'attente », l'arrestation, la détention elle-même - loi d'exception de l'Apartheid -, le jugement ou la remise en liberté pour certains et l' « après », être prisonnier politique provoque différents sentiments et émotions, souvent contradictoires, tout comme pour les familles et proches. Se mêlent ainsi angoisse, stress, sentiments d'injustice et de punition, inquiétude, solitude, désespoir, force, résistance, fierté et solidarité… La détention des prisonniers politiques avec les réalités que l'on connaît est violente, mais violente également pour ce qu'elle provoque à l'intérieur de soi. Cet « entre deux » permanent, presque schizophrénique, est une réalité que le projet « In between » souhaite illustrer à travers des peintures autour de l'arrestation, du quotidien de la détention et de la remise en liberté.
Lien : https://paris.demosphere.net/rv/54396
Source : http://www.librairie-quilombo.org/vernissage-...
Source : http://prisonniers-politiques.samizdat.net/?t
Source : message reçu le 2 avril 13h