mercredi 16 avril 2008 à 19h30
Conférence-débat sur la crise financière et la proposition du SLAM
https://paris.demosphere.net/rv/5299
avec Frédéric Lordon, organisée par le Comité Local d’Attac Paris 13.
SLAM: Shareholder Limited Authorized Margin (ou marge actionnariale limite autorisée)
Source : http://www.local.attac.org/paris13/spip.php?a...
Source : http://www.monde-diplomatique.fr/2007/02/LORD...
La crise financière actuelle: vers un nouveau 1929 ?
Le comité Attac Paris 13 vous invite le Mercredi 16 avril à 19h30 à une réunion-débat sur le thème de la crise financière avec Frédéric Lordon, économiste, directeur de recherche au CNRS, auteur de «Et la vertu sauvera le monde : après la débâcle financière, le salut par l'éthique», 2003
Dès 1998, ATTAC avait anticipé les dégâts de la
financiarisation généralisée de l’économie et expliqué la nécessité de
mettre en œuvre une taxation sur les transactions financières.
Or, depuis, aucune volonté politique n’a voulu arrêter ce grand casino
et la machine vient à nouveau de se dérégler. Ainsi, selon certains
économistes la crise immobilière états-unienne, dite des « sub-primes
», serait en train de se transformer en crise économique mondiale, la
plus grave depuis 1945... Régulièrement des crises aiguës révèlent les
invraisemblables excès de la cupidité spéculative et leur contrecoup
sur l'activité et l'emploi. Chômage, précarisation, accroissement des
inégalités: les salariés et les plus pauvres sont voués à faire les
frais soit de la spéculation, soit des nuisances du krach qui s'ensuit.
Le pouvoir politique et les médias nous expliquent que nous n’avons
qu’à subir, nous serions impuissants devant les crises économiques.
Mais comment se fait-il qu’entre 1945 et 1987, il n’y ait eu aucune
crise économique ? Ceci s’explique par le fait que pendant les «Trente
glorieuses», l’économie était régulée, il y avait notamment un contrôle
des mouvements de capitaux. En 1986, la déréglementation des marchés de
capitaux (suppression des « entraves » à la circulation des capitaux et
à l’« innovation » financière) entraîne la financiarisation actuelle de
l’économie, dont les conséquences sont terribles sur les citoyens. Pour
se faire une idée, les profits des firmes du CAC 40 entre 2000 et 2005
ont augmenté de 54 %. Les dividendes de ces mêmes firmes à leurs
actionnaires, pendant la même période, ont augmenté de 71,7 %. Par
contre, leurs investissements ont chuté de 41,4 %. Un grand nombre
d’investissements ne sont plus réalisés parce qu’ils sont censés ne pas
rapporter assez et surtout pas assez vite. Cette absence
d’investissements génère d’importantes pertes d’emplois. Dans certaines
entreprises, on va même jusqu’à rogner sur la maintenance, la
recherche, l’innovation, la sécurité... La déréglementation des marchés
financiers est née d’une volonté politique. Une autre volonté politique
peut décider d’arrêter cette machine infernale. Des solutions existent,
venez en discuter
Maison des Associations du 13ème, 11 rue Caillaux, 75013 PARIS, Métro : Maison blanche.
Entrée libre
http://www.local.attac.org/paris13/
Source: message reçu le 7 avr