jeudi 3 avril 2008 à 14h
manifestation et journée nationale d’action - primaire, collèges, lycées
Manifestation à Paris - journée nationale d'action
éducation nationale - premier et second degré
départ de Luxembourg (RER B) à 14h
une assemblée générale aura lieu après la manifestation (voir ici)
Lien : https://paris.demosphere.net/rv/5274
Source : communiqués de l'AG IdF et lycéeens ci-dessous (reçus le 2 avril)
Source : http://www.fidl.org/
Appel de l'AG des lycéens
Nous, lycéens représentant 23 lycées d'Ile de France, appelons l'ensemble des lycéens à se battre contre les suppressions de postes dans l'Education Nationale, contre une éducation à 2 vitesses et contre la politique de Sarkozy.
Nous refusons les 11 700 suppressions de postes el les heures de cours supprimés qui dégradent nos conditions d'études. Nous exigeons 25 élèves par classe dans les lycées généraux. Nous revendiquons le dédoublement de toutes les classes dans les lycées pro, aucune suppression d'options et le droit au redoublement.
Nous refusons les suppressions des BEP .
Suite aux politiques appliquées depuis des années et avec les mesures prévues dans le rapport Pochard et dans le plan Banlieue, c'est une éducation à 2 vitesses que le gouvernement est en train de mettre en place. Nous exigeons : dans tous les quartiers, dans toutes les régions, un même droit à l'éducation !
Nous exigeons aussi le respect du droit à l'expression et à l'organisation des lycéens.
Nous rejetons la politique de Sarkozy, qui s'attaque aux droits des lycéens mais également des profs, et de l'ensemble des jeunes et des travailleurs.
Pour amplifier la mobilisation dans chaque bahut déjà en mouvement, nous devons nous réunir tous les lycéens du bahut en Assemblée Générale. Cela permet de discuter de la situation, des revendications et décider ensemble des actions. Cela permet d'entraîner plus de lycéens dans la discussion et dans l'action. Nous devons nous coordonner avec les profs, qui se battent contre la même politique. Le meilleur moyen pour mettre le gouvernement sous pression et de dégager du temps et de l'énergie pour la mobilisation, c'est la grève. Partout, par des débrayages, des blocages, nous devons stopper les cours, nous réunir et nous mobiliser. Les blocages, l'arrêt de tous les cours doivent être un moyen d'être plus nombreux en AG et dans les manifs. Les manifs doivent continuer, elles permettent de populariser le mouvemnt et de l'étendre en encourageant plus de lycéens et de profs de participer.
S'organiser doit nous servir aussi pour étendre le mouvement et aller débrayer d'autres lycées, ce que nous devons faire dès demain. Nous appelons tous les lycéens à se mobiliser, notamment les lycéens des villes en dehors de la région parisienne.
C'est l'ensemble des jeunes et des personnels enseignants et non-enseignants qui sont attaqués par les réformes du gouvernement. Nous devons répliquer par un mouvement de grève de toute l'EN. Ce mouvement serait le premier pas d'un mouvement d'ensemble de tous les jeunes et tous les salariés contre ce gouvernement, qui pourrait seul stopper sa politique.C'est pour cette raison que nous invitons touts les lycéens mobilisés à prendre contact et à s'organiser avec leurs profs.
Prochaine étape : manif et grève nationale de toute l'EN le 3 avril (RDV Ile de France à 14h à Luxembourg)
Nous appelons à participer à la manif du 5 avril pour la régularisation des Sans-papiers
La manif du 16 avril sur les salaires sera un prochain rendez-vous de convergence de tous les salariés contre la politique du gouvernement, nous devons y être présents également
Appel de l'assemblée générale des établissements d'Ile de France
à étendre dans les villes, dans les départements et au niveau national
la résistance au plan « social » Sarkozy-Darcos »
Pour gagner sur les revendications suivantes :
- Refus des suppressions de postes et d'options, des heures sup., de la surcharge des effectifs, des bacs pro en 3 ans et de la suppression des BEP. Refus de la suppression de la carte scolaire. Création de tous les postes nécessaires (enseignants, vie scolaire, d'orientation, médicaux, sociaux, TOS).
- Refus des conclusions de la commission Pochard, du démantèlement de la fonction publique, de la suppression de la garantie d'emploi pour les fonctionnaires, de la précarité ; titularisation des précaires.
L'Assemblée Générale d'Ile de France (71 établissements : le 92 ayant une AG sur le département ; syndicats présents CGT, CNT, SUD Education) se félicite du succès de la manifestation en direction du ministère (qui a rassemblé 15 000 personnes (8 000, d'après la police) ainsi que des nombreuses actions menées à l'initiative des établissements (blocage, manifestations locales, contacts avec parent et premier degré…)
Elle propose aux AG d'établissements et de villes (personnels, parents et élèves), de initiatives de centralisation pour renforcer et étendre la mobilisation en région parisienne :
-
jeudi 3 avril, une grande journée de grève et de manifestation
en direction du ministère, 14 h 00 RER Luxembourg - la semaine suivante une autre journée de grève et de manifestation à Paris en concertation avec les lycéens (FIDL, UNL, AG lycéenne) les parents d'élèves FCPE et le premier degré
Elle propose également :
- de participer à la manifestation nationale du collectif « Uni(e)s contre une immigration jetable », samedi 5 avril, 14 h 30, Place d'Italie. RdV de diffusion angle avenue des Gobelins, côté mairie du 13ème.
- de faire du samedi 12 avril une journée de manifestation avec les parents d'élèves, l'AG IdF proposant de converger vers le ministère
- d'organiser à Paris une rencontre nationale des établissements en lutte samedi 12 avril à partir de 18 h, avec l'objectif de contribuer à une reprise nationale du mouvement à la rentrée.
- de s'adresser à l'ensemble des directions nationales des syndicats pour leur demander ;
de soutenir dans l'unité ces mobilisations là où elles se développent, de les relayer dans leurs médias
de proposer des initiatives immédiates de centralisation à la hauteur des enjeux (grève, manif nationale)
de proposer aux fédérations de la FP et aux confédérations d'établir, dans l'unité, la convergence des luttes sur l'emploi, les salaires (300 € pour tous), la sécu et les retraites (37,5 annuités pour tous)
LES REPONSES SERONT RENDUES PUBLIQUE
Prochaine AG IdF, commune aux personnels et au lycéens, le jeudi 3 avril, à 17 h 00 Bourse du Travail de Paris, 3 rue du Château d'Eau
Information / mobilisations : rassemblements intersyndicaux devant les rectorats le 2/ 04, à 15 h à Versailles 16 h à Créteil
L'AG IdF saisit la Ligue des droits de l'homme, le syndicat de la magistrature ; et le syndicat des Avocats de France, pour mette en place une commission d'enquête sur les agressions / répressions de lycéens par la police (notamment aux lycées Utrillo de Stains et Eifel de Gagny) et demande aux établissements en lutte d'être extrêmement vigilants par rapport aux menaces et aux pressions qui sont faites vis-à-vis des élèves et des familles et à prendre des dispositions pour qu'aucun élève ne soit sanctionné du fait de son activité revendicative (exclusions au lycée Eluard St Denis ; conseils de discipline au lycée Feyder Epinay).
Journée nationale d'action, premier et second degrés
[...]
De manière plus large, elle appelle les personnels à se réunir en assemblées générales pour décider de la poursuite et de l'extension des actions locales et de participer à une journée nationale d'action, premier et second degrés, le 3 avril, selon des modalités à définir dans les départements et les académies.
Elle appelle les personnels à donner des prolongements, pendant la période des congés, à ce processus.
Source : communiqué CGT éducation ci-dessous
Journée d'action et Manifestation à Paris
JEUDI 3 AVRIL dans toute la France
à 14 h départ de Luxembourg (RER B) à Paris
Toi aussi, organise la mobilisation dans ta ville !
Contacts et informations :
Au local de la FIDL (01.40.38.08.13) / info@fidl.org
Source : http://www.fidl.org/
Appel de la Commission exécutive de l'Union nationale CGT-Educ'action
Depuis quelques semaines les baisses des dotations horaires globales dans les établissements scolaires du second degré ont provoqué de nombreuses réactions de colère et de refus des enseignants, des élèves et de leurs parents !
En effet, le nombre énorme de suppressions de postes, 11 200, se concrétise en fermetures de classes, de filières, de non remplacement des départs, de mutations forcées, de multiplication des heures supplémentaires…
La généralisation des bac pro 3 ans et les suppressions de sections BEP commencent à montrer leurs effets sur les postes et sur la qualité de l'offre de formation. Si dans le premier degré, les annonces différées pour cause d'élections ont retardé les réactions, il apparaît maintenant clairement que les moyens en postes sont très insuffisants.
Pour les enseignants les raisons de se mobiliser ne manquent pas : suppressions de postes, montée des effectifs, multiplication des heures supplémentaires, rapport Pochard, réforme du primaire, atteinte au droit de grève, attaque sur les statuts, salaires en berne… !
Mais le mouvement de protestation qui se construit aujourd'hui dans l'éducation va bien au-delà des enseignants.
Dans plusieurs académies, des mobilisations autour de bassins ou d'établissements particulièrement touchés se sont aussi développées. Elles réunissent les parents d'élèves, les lycéens et leurs profs dans de nombreuses actions de protestation : blocages, opérations « collège ou lycée mort », occupations, rassemblements, manifestations.
Cette convergence est à la hauteur des coups portés. Les manifestations des 20 et 27 mars ont montré que ce mouvement se développe et que les lycéens se mobilisent, s'organisent pour manifester avec détermination et sans aucun débordement contre la casse du système éducatif.
C'est avec le même esprit que la CGT-Educ'action invite les personnels à participer aux manifestations décidées par l'UNL et la FIDL le 1er avril.
De manière plus large, elle appelle les personnels à se réunir en assemblées générales pour décider de la poursuite et de l'extension des actions locales et de participer à une journée nationale d'action, premier et second degrés, le 3 avril, selon des modalités à définir dans les départements et les académies.
Elle appelle les personnels à donner des prolongements, pendant la période des congés, à ce processus.
Montreuil, le 28 mars 2008