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jeudi 30 mars 2017 à 14h30

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Manifestation pour les retraites

Trajet / parcours : départ 14h30 de Maubeuge/Magenta en direction de République
En fin de manifestation, rassemblement à République

Neuf Organisations syndicales et Associatives appellent les retraité·e·s à une nouvelle journée de mobilisation nationale sous des formes multiples dans les départements (manifestation, rassemblement, etc...) le 30 mars.

Haro sur les pensions de retraite

De réforme en réforme, le pouvoir d'achat des retraité·e·s ne cesse de se dégrader. Par exemple, le calcul des pensions sur les prix remplaçant le calcul sur les salaires dès 1987 dans le privé, puis en 2004 pour la Fonction publique a constitué une catastrophe pour nombre de retraité·e·s. Ainsi, de 2003 à 2014, les pensions progressaient de 17,9%, tandis que les salaires eux progressaient de 24,8% et le SMIC de 32,6 %. Sur les vingt dernières années, on peut estimer à une perte d'environ 20% du pouvoir d'achat pour de nombreux retraité·e·s. Cela justifie pleinement que les retraité·e·s se mobilisent pour l'indexation des pensions sur les salaires afin de revenir à la situation d'avant 1987.

Mais aussi les retraité·e·s sont victimes de mesures comme l'instauration de la taxe de 0,3% de

Contribution Additionnelle de Solidarité pour l'Autonomie (CASA), la perte de la demi-part réservée aux veuves et veufs ayant élevé un enfant, la fiscalisation de la majoration de 10% de la pension pour les personnes ayant élevé au moins 3 enfants, ...

De même, le poids de la fiscalité, avec surtout la TVA, pèse principalement chez les plus démunis.

A tout cela, il faut rajouter le blocage de régimes complémentaires.

Pour trop de retraités le logement constitue une dépense de plus en plus importante que l'on soit propriétaire ou locataire. Avec la Loi de financement 2016 c'est l'ensemble du patrimoine qui est pris en compte pour les bénéficiaires de l'APL. Le coût des transports, leur inadaptation sont souvent un obstacle pour accéder à une vie sociale. A cela, il faut rajouter la désertification des services publics.

Nous ne sommes pas tous égaux face à la crise. Les inégalités, notamment de revenus, s'aggravent et dans des proportions inquiétantes. Les riches deviennent de plus en plus riches et les pauvres de plus en plus pauvres. Plus globalement, on va assister à un appauvrissement généralisé des retraité·e·s dans les années à venir, si rien n'est fait. Fin 2016, des

Associations caritatives ont dénoncé l'accroîssement de la pauvreté actuellement chez les personnes âgées. Parmi les plus touchées, on trouve principalement les femmes pour qui les pensions sont globalement inférieures de 40% à celles des hommes.

Les pensions de retraite ne sont pas une allocation de solidarité, une aumône. La pension est le résultat des cotisations payées tout au long de la vie professionnelle, des richesses qui ont pu être créées pendant ce temps. Il s'agit d'un droit à une pension relative à la reconnaissance de la qualification. Cela justifie pleinement le retour du calcul des pensions sur les salaires et le maintien des pensions de réversion dans les régimes de base et les complémentaires.

La santé malade des politiques

En matière de santé, encore une fois, un grand nombre de personnes âgées sont décédées de la grippe. Le danger était connu. Déjà, en 2015, le nombre de décès était supérieur à la période de la canicule de 2003. Cette épidémie montre l'ampleur de la dégradation de notre système de santé qui n'est même plus capable de répondre à une banale épidémie de grippe. L'ampleur de l'épidémie, si elle révèle une nouvelle fois un manque d'anticipation, marque surtout les limites d'une politique de casse de la Sécurité sociale, de l'hôpital avec les milliers d'emplois supprimés, des milliers de lits fermés, la course à la rentabilité. Hôpital, médecin de ville, spécialistes, dépassement d'honoraires : c'est de plusen plus difficile de pouvoir se soigner. Aujourd'hui, trop de retraités ne sont plus en mesure d'avoir une mutuelle. Le plafonnement du remboursement des mutuelles a fait chuter le remboursement des frais de santé.

Ce recul de société explique aussi pourquoi de plus en plus de retraité·e·s sont amenés à reprendre un « petit boulot ».

Retraité et retraitée : reconnaissance en matière de pension, de droit à une vie décente, mais aussi reconnaissance par la société. En effet, il est curieux de constater par exemple au travers de la Loi d'adaptation de la société au vieillissement ou dans les discours officiels que l'on ne parle plus que de « personnes âgées ». A quel âge est-on une personne âgée ? Personne ne peut le définir. Est-ce à partir du moment où la personne âgée commence à avoir un handicap ? La personne retraitée, quel que soit son âge, a travaillé des années, a versé des cotisations et a donc droit à une pension.

Besoin d'agir

Enfin imaginons que si, à l'appel des 9 Organisations syndicales et Associations, les retraités ne s'étaient pas mobilisés, nous connaîtrions la même situation que les retraités de plusieurs pays européens qui, comme en Allemagne, ont vu s'accroître considérablement le nombre de retraités pauvres.

Nos actions ont permis de petites améliorations : les personnes non imposées en 2015 n'ont pas payé d'impôt en 2016 et 2017, les seuils de déclenchement de la CSG ont été relevés...

Alors oui, les retraités ont de bonnes raisons de se mobiliser, d'exiger une revalorisation de leurs pensions, le retour au calcul sur les salaires.

Se mobiliser le 30 mars, c'est dire aux candidats à l'élection présidentielle que les 17 millions de retraités veulent voir leur place reconnue dans la société, avoir les ressources pour vivre décemment, pouvoir se soigner, se loger,... et lutter efficacement contre l'isolement social par une politique de transports, de culture, de services publics de proximité.

Afin d'aller rencontrer les retraités, les Organisations et Associations ont décidé ensemble de les consulter sur la réalité de leur situation en matière de pouvoir d'achat, sur les questions liées à la perte d'autonomie pour eux ou leur famille, sur leur volonté d'agir... Ce questionnaire sera consultable et pourra être rempli sur le site http://www.retraitesencolere.fr/

C'est pour cela que nous appelons :

  • A faire du jeudi 30 mars une nouvelle journée de mobilisation nationale des retraité-e-s sous des formes multiples dans les départements (manifestation, rassemblement, etc...).
  • A exprimer au travers de la consultation nationale vos préoccupations, vos revendications.

Lien : https://paris.demosphere.net/rv/52467
Source : message reçu le 19 mars 20h
Source : http://www.ugff.cgt.fr/spip.php?article6092
Source : http://www.solidaires.org/Note-no-27-aux-retr...


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Manifestation pour les retraites

Nous sommes 15,6 millions de retraité-e-s en France. Nous sommes une force sociale mais aussi une proie, car les différents gouvernements qui se sont succédé depuis 20 ans sont parvenus à réduire notre pouvoir d'achat de 20 % ! Il est temps de s'occuper nous-mêmes de notre avenir et de celui de nos enfants.

Comment ? En exigeant la revalorisation de nos pensions et l'amélioration des services publics qui nous aident à bien vivre notre retraite. Neuf organisations de retraité-e-s proposent d'unir nos forces et de porter haut ces revendications le 30 mars.

Les retraités comme les salariés seraient une charge ?

Comment justifient-ils la situation faite aux retraités dont le montant moyen des pensions était de 1066 € brut par mois en 2015 ? En organisant des campagnes de culpabilisation et de stigmatisation des retraités. Nous serions un poids pour la société, d'autant plus lourd que la durée de vie s'allonge, au même titre que le coût du travail serait un handicap pour la compétitivité de nos entreprises.
C'est faux. Pour les salariés, ce dont souffre nos entreprises ce n'est pas du coût du travail mais du coût du capital et de la financiarisation, des dividendes largement distribués qui échappent souvent à l'impôt, 85 milliards de fraude fiscale en France, et qui ne s'investissent pas dans l'activité économique.

Les retraités sont un atout pour notre société

Pour les retraité-e-s, il suffit de rappeler qu'ils ont produit les richesses aujourd'hui dilapidées dans la spéculation financière. Mais pas seulement. Retraité-e-s aujourd'hui ils réinjectent l'essentiel du montant de leurs pensions dans l'économie. C'est ainsi que 17 à 20 % de la consommation est assurée par les retraité-e-s ; ils et elles assurent 40 % de l'aide à autrui par le bénévolat ; ils et elles contribuent à hauteur de 13,8 % du PIB (produit intérieur brut).

Mais alors que le nombre des retraité-e-s va augmenter ces prochaines décennies, les réformes prévoient de réduire considérablement la part des dépenses de retraites dans le PIB, à 11,2 % de 2025 à 2060, c'est-à-dire réduire fortement la consommation des retraités. Cela s'accompagne de surcroît d'une politique de réduction massive des dépenses publiques de santé. Inacceptable.

Une force sociale qui doit s'exprimer le 30 mars

Résister à ces politiques c'est œuvrer pour le bien de l'économie et du bien vivre ensemble, c'est contribuer à assurer à nos enfants une retraite digne et les moyens de vivre en bonne santé.

Le 30 mars prochain, neuf organisations et associations de retraité-e-s donnent rendez-vous à toutes et tous les retraités dans des rassemblements à travers la France. Pour dire non ! Nous ne sommes pas des privilégiés ! Des millions d'entre nous vivent avec des revenus en dessous du seuil de pauvreté et la grande majorité des autres peinent à vivre normalement. Oui ! La France a largement les moyens, et nous y sommes pour beaucoup, de faire vivre dignement ses retraité-e-s !
A l'heure où les citoyens Français vont décider de qui dirigera le pays pour les cinq ans à venir la voix des retraité-e-s doit se faire entendre.

Pascal Santoni

Source : http://www.ucr.cgt.fr/709-76-285-Les retraité...
Source : http://ulcgt20.org/spip.php?article1804


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Les retraités se rassemblent le 30 mars

On s'occupe de notre avenir !

CGT Paris

Nous sommes 15.6 millions de retraité-e-s en France. Nous sommes une force sociale mais aussi une proie. car les différents gouvernements qui se sont succédé depuis 20 ans sont parvenus à réduire notre pouvoir d'achat de 20 % ! Il est temps de s'occuper nous-mêmes de notre avenir.

Comment? En exigeant la revalorisation de nos pensions, en renforçant la Sécurité sociale pour développer l'accès aux soins. et en améliorant les services publics qui nous aident à bien vivre notre retraite. Neuf organisations de retraité-e-s proposent d'unir nos forces le 30 mars.

Source : http://cgtparis.fr/spip.php?article3024


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Manifestation pour les retraites

Une nouvelle journée de manifestations des retraité-e-s se prépare dans tous les départements.

La volonté des neuf organisations de retraité-e-s est que la campagne politique pour l'élection présidentielle ne couvre pas et n'étouffe pas, notamment, l'expression des revendications que nous portons : « Pendant les élections, les revendications continuent ».

C'est un peu dans ce cadre que l'UNIRS Solidaires Retraités et Retraitées a commencé l'élaboration d'un document regroupant les positions et propositions des différents « candidats et candidates » en lice pour l'élection présidentielle sur un certain nombre de questions :

  • La retraite : date de départ en retraite et modalités et conditions des départs en retraites, niveau des retraites, taux de remplacement, pouvoir d'achat des retraités et des retraitées, etc.
  • L'aide à l'autonomie des personnes en perte d'autonomie, tant à domicile qu'en établissement avec la question des restes à charge.
  • Les politiques de santé et l'hôpital public, avec les très fortes menaces à l'égard de la Sécurité sociale déjà formulées par quelques candidats.
  • Les services publics.
  • La fiscalité pour alimenter les budgets publics et sociaux et pour participer à une réduction des inégalités.

Source : http://www.solidaires.org/Note-no-25-aux-retr...