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mardi 7 mars 2017 à 13h

12 parties : 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12

Attention: ceci est la manifestation du 7 mars

Pour la manifestation du mercredi 8 mars, suivre ce lien:
https://paris.demosphere.net/rv/52774


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Manifestation nationale à Paris

Santé, social et services publics

Trajet / parcours : départ à 13h de Denfert-Rochereau
Denfert-Rochereau > Bd Raspail > Bd du Montparnasse >Bd des Invalides > Av. Duquesne > Av. de Ségur > Bd des Invalides > Invalides

Ordre des cortèges : FO - Solidaires - CGT - Associations

Rendez-vous particuliers:

  • 9h00 : Assemblée générale à Argenteuil
  • 12h15: Tractage Front syndical de classe, angle Denfert / Bd. Arago
  • 12h30 : Départ collectif du local de la CGT de l'Hopital Cochin
  • Point fixe du collectif d'organisation du 22 avril, devant le métro Raspail
  • 15h30 : Prises de parole, Place des Invalides
  • Bientôt, d'autres rendez-vous particuliers, ici sur Démosphère


Appel - grève et manifestation nationale

Santé et action sociale

CGT santé et action sociale, FO services publics et santé, Solidaires santé sociaux

Toutes et tous en grève et en manifestation nationale le mardi 7 mars 2017

Dans les suites de la journée de grève du 8 novembre où la mobilisation des agent-e-s et des salarié-e-s a été importante, la grève reste le seul moyen aujourd'hui pour pouvoir exprimer la souffrance et l'exaspération des personnels des établissements de Santé et de l'Action Sociale au gouvernement.

Les fédérations CGT /FO/ SUD Santé et Action Sociale appellent les agent-e-s et les salarié-e-s de nos secteurs d'activité à poursuivre et à amplifier l'organisation de la journée nationale de grève et de mobilisations prévue le 7 mars 2017. Elle se traduira par des mobilisations et des manifestations à Paris et en territoire. Nos organisations combattent les choix des politiques publiques actuelles, notamment en matière de Santé du gouvernement qui a comme seul leitmotiv de faire des économies. Ces mesures dégradent les missions et les conditions de travail, la qualité de vie des travailleurs ainsi que la prise en charge de la population. Nous exigeons l'abrogation de la Loi Santé, ainsi que le maintien de l'ensemble des lits, des services, des établissements et des emplois.

Pour la construction de cette journée, pour qu'elle soit un succès, des meetings en intersyndicale, avec la présence des 3 secrétaires généraux et des camarades de l'Action Sociale, seront organisés dans plusieurs villes de province ainsi qu'à

Paris, en lien avec les militant-e-s des territoires concernés.

Dans ce contexte, l'intersyndicale apporte tout son soutien à toutes les mobilisations et à tous les mouvements de grève en cours, dans les établissements publics et privés. La Loi de Financement de la Sécurité Sociale, publiée le 24 décembre 2016 ne fera qu'aggraver les conséquences de l'austérité budgétaire imposée au secteur de la Santé et de l'Action Sociale.

S'inscrivant dans la continuité du combat contre la loi travail et du succès de la journée de grève du 8 novembre 2016, cet appel national constitue un pas supplémentaire dans la mise en œuvre de l'action commune pour la défense de l'hôpital, de l'action sociale, financés par la sécurité sociale.

Le trajet de la manifestation parisienne est en cours d'élaboration, mais nous pouvons déjà informer que le départ se fera aux alentours de 13 heures (des appels communs intersyndicaux pourront être et seront initiés localement dans les territoires).

Les Fédérations CGT, FO, SUD, proposent que soient localement initiés des appels communs intersyndicaux qui constitueraient des leviers importants pour amplifier et organiser la mobilisation pour la grève du 7 mars.

Enfin, les Fédérations invitent leurs structures syndicales à prendre toutes les dispositions pour organiser la montée à Paris, comme les nombreuses structures syndicales de province qui ont, d'ores et déjà, fait ce choix (réservations SNCF, bus....) et à de s'adresser largement à tous les personnels de la Santé et de l'Action sociale pour qu'elles/ils s'inscrivent en masse dans les manifestations, tant parisienne que celles qui seront prévues en territoires.11/01/2017

Lien : https://paris.demosphere.net/rv/52093
Source : http://www.sudsantesociaux.org/intersyndicale...
Source : http://solidaires94.overblog.com/2017/02/sant...
Source : http://www.communcommune.com/2016/12/hopital-...
Source : http://www.communcommune.com/2017/03/sante-se...
Source : http://www.prefecturedepolice.interieur.gouv....
Source : http://www.ugff.cgt.fr/spip.php?article6090


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Notre santé en danger

Difficultés d'accès aux soins, démantèlement des hôpitaux publics, casse de la « Sécu » : Ça suffit !

Tous et toutes le 7 mars à la manifestation avec les personnels de la santé , de l'action sociale et de la Sécu , à l'appel de la CGT, FO, et SUD santé

36% à 64% de la population, (selon les spécialités médicales) renonce à des soins pour des raisons financières (enquête IPSOS/SPF). Le nombre de médecins pratiquant des dépassements d'honoraires ne cesse d'augmenter avec les « contrat d'accès aux soins » de Mme Touraine incitant les médecins à adhérer au secteur 2 qui autorise les dépassements d'honoraires.

Cette situation ne peut que s'aggraver avec la progression des déserts médicaux en milieu rural et dans les quartiers populaires des villes, même à Paris. Ces inégalités d'accès à la santé sont aggravées par les restructurations hospitalières et les fermetures de maternités de proximité imposées par les gouvernements successifs.

Il n'est pas étonnant dans ce contexte que l'épidémie de grippe fasse exploser l'accueil dans les hôpitaux, laissant durant des heures les malades sur des brancards et épuisant les soignants. Ce nouvel épisode sanitaire révèle l'état déplorable de notre système de santé publique après des années d'austérité et de purge tant en lits qu'en personnels.

En 10 ans, 100 000 postes et des milliers de lits ont été supprimés dans les hôpitaux publics. La loi de financement de la Sécu pour 2015-2017 a diminué le budget de la santé de 10 milliards d'euros en faveur du Pacte de responsabilité, dont 3,5 milliards à l'Hôpital, soit 22 000 postes en moins d'ici la fin de cette année.

Ces économies de Milliards d'euros, avec le CICE et les exonérations de cotisations sociales, pour le seul profit du Patronat, c'est aussi pour le personnel de santé toujours plus de souffrance et hélas des suicides dans plus d'une dizaine de cas en 2016.

La Sécurité sociale en péril

La mise en place par le gouvernement depuis le 1 er janvier 2016, de l'Accord National

Interprofessionnel (ANI ) a rendu obligatoire l'adhésion à une mutuelle ou assurance privée pour tous les salarié-e-s. Cette privatisation d'une partie du remboursement ouvre la voie à F. Fillon et d'autres qui veulent aller encore plus loin dans la remise en cause de la solidarité et la destruction de la Sécu en transférant aux complémentaires la totalité du « petit risque » alors que cette notion n'a aucun sens, une grippe peut avoir de graves conséquences comme on le voit actuellement.

Si nous sommes moins remboursés, c'est en raison des déremboursements, des forfaits et franchises sur chaque consultation, transport en ambulance, boîtes médicaments etc. et des dépassements d'honoraires. Nous sommes de plus en plus nombreux à réclamer d'aller rapidement vers les remboursements à 100% par la Sécu sans avance des frais.

Nous voulons une véritable solidarité, la Sécu pour tous et toutes sans exclusive !

Les exigences de « Notre Santé en danger »

Le collectif « Notre Santé En Danger » qui regroupe des associations, des mutuelles solidaires, des syndicats, et des partis politiques, s'est doté d'un socle de revendications communes pour faciliter une mobilisation commune des usagers, des professionnels santé et des élu-e-s.

Il revendique notamment :

  • l'accès à des soins de qualité, pour toutes et tous, partout et à tout instant, dans tous le domaines.
  • un système public de santé, un secteur médico-social et social public et associatif, centres de santé, centres d'IVG ainsi qu'une psychiatrie de secteur, coordonnant et assurant la continuité des soins sur tout le territoire, dotés de moyens suffisants pour répondre aux besoins de toute la population,
  • une protection sociale, ouverte à toute la population, basée sur le principe «chacun cotise selon ses moyens et reçoit selon ses besoins », intégrant l'AME et la CMU
  • d'aller vers le 100% sécurité sociale avec la non avance des frais (tiers-payant)
  • la suppression de tous les « restes à charge » (forfaits et franchises)
  • Un plan d'urgence pour la médecine scolaire, du travail, et la PMI.
  • L'augmentation du nombre de professionnels de santé formés.
  • Une recherche publique indépendante.
  • Une politique publique du médicament intégrant la recherche, la production et le contrôle.
  • La définition démocratique des besoins de la population, l'élaboration et le suivi des projets, associant usagers, professionnels, élus, sur un plan d'égalité. Une réelle représentativité des usagers, des personnels et des élus dans les instances décisionnelles à tous les niveaux.

Il s'oppose

  • aux suppressions d'emplois et d'activités, aux fermetures de services et aux regroupements autoritaires dans tous les secteurs de la santé,
  • à la privatisation des activités et des établissements,
  • à tout transfert de prestations de l'assurance-maladie obligatoire vers les complémentaires/assurances privées.

Notre Santé En Danger soutient les personnels hospitaliers et les initiatives prises par l'Intersyndicale CGT-FO-SUD santé

Meeting :

  • Le 9 février à partir de 9h à Strasbourg
  • Le 23 février à partir de 19h à Toulouse
  • Le 28 février à partir de 19h à Angers
  • Le 2 mars à partir de 18h à Paris

Manifestations :

Mardi 7 mars, Paris, départ à 13h à Denfert-Rochereau

Et appelle les usagers et la population à y participer massivement ...

Signez notre pétition sur :

http://www.petitionpublique.fr/PeticaoVer.aspx?pi=P2016N49267

Source : http://www.solidaires.org/Difficultes-d-acces...


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Communiqué intersyndical

« Le service public, moi j'y tiens, arrêtons la casse ! »

Le 7 mars 2017 toutes et tous en grève

Les organisations syndicales de la Fonction publique territoriale CGT, FO, FAFPT et SNUTER-FSU, dans la continuité des actions menées depuis plusieurs mois (Loi MAPTAM, NOTRe, Loi El Khomri, ATSEM …) appellent l'ensemble des personnels à participer à la journée de grève et de manifestations du 7 mars 2017.

La casse des services publics s'amplifie partout avec :

  • La mise en place de la réforme territoriale, qui s'accompagne de mutualisations des services, de mobilité forcée, de remise en cause du temps de travail, de privatisations de services…
  • La baisse des dotations de l'état (DGF), qui entraîne notamment pressions sur les effectifs, suppressions de postes (non-remplacement de départ à la retraite, fin de contrats de non titulaires…), fermetures de services, dégradation de nos conditions de travail…
  • La mise en place du RIFSEEP qui accentue l'individualisation de la rémunération ;
  • La revalorisation du point d'indice largement insuffisante, ne compensant pas les pertes de rémunération accumulées depuis de trop nombreuses années ;
  • La remise en cause des droits conquis, des primes, de l'action sociale, du 1% CNFPT…

Tout cela conduit à une situation historiquement catastrophique dans nos collectivités, causée par les politiques d'austérité menées depuis plusieurs années par les différents gouvernements au service de la finance.

Depuis le 1er janvier la situation des agents se détériore encore plus avec :

  • La fusion des Établissements Publics de Coopération Intercommunale (40% de disparitions) ;
  • La création de nouvelles métropoles ;
  • La création de communes nouvelles, qui interviendront en 2017.

Des dizaines de milliers de postes sont menacés !Les modalités d'organisation du temps de travail sont remises en cause pour en allonger la durée !

Depuis plusieurs mois les mouvements de grève se multiplient, ils s'inscrivent dans la durée. Comme dans les hôpitaux, les maisons de retraite, l'enseignement, la Sécurité sociale, ces conflits dans nos collectivités viennent confirmer notre constat, que toutes ces remises en causes s'attaquent au service public qui est un gage d'égalité de traitement de tous les citoyens, attaquant par la même l'ensemble des salariés qui le servent.

Nous nous devons d'organiser la résistance face à ces attaques concertées contre le service public local.
Les Fédérations CGT-FO-Sud Santé et Action sociale appellent, elles aussi à la grève le 7 mars sur le champ social, sanitaire et médico-social, dans le public comme dans le privé, pour la défense d'une santé publique accessible à toutes et à tous et pour la défense de la protection sociale. Ce combat pour notre système de soins solidaire est évidemment aussi le nôtre.

D'autres appels à l'action ont été lancés à l'État, dans le secteur de la protection sociale et chez les retraités pour le 7 mars.

Pour mettre un coup d'arrêt aux attaques et porter les revendications, nos organisations ont décidé de prendre leurs responsabilités et appellent les agents territoriaux à participer massivement aux côtés de nos collègues hospitaliers et de l'État à la mobilisation nationale du 7 mars dans la Fonction publique.

Et parce qu'au-delà des attaques actuelles, les propositions et annonces qui émergent du débat électoral et qui remettent en cause nos acquis collectifs (emplois, statuts, protection sociale …) nous imposent, agents publics, de prendre la parole et d'exprimer notre profond attachement au service public et à la Fonction publique.

Contre la casse de la Fonction publique territoriale, des services publics et de la protection sociale, pour l'augmentation des salaires, pour l'égalité professionnelle femmes/hommes, pour la défense des garanties statutaires, pour les créations de postes indispensables, pour de meilleures conditions de travail, pour le droit à la formation professionnelle.

Toutes et tous en grève et en manifestation le 7 mars

Source : https://www.cgtservicespublics.fr/spip.php?ar...


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Pour défendre notre santé et les conditions de travail des salarié-e-s...

Tous dans l'action le 7 mars !

CGT IdF

Après le succès de la mobilisation nationale du 8 novembre 2016 et face à la surdité du gouvernement, alors que la grogne monte dans beaucoup d'établissements la fédération CGT de la Santé et de l'Action sociale a décidé d'une nouvelle journée d'action de grève et de manifestation le mardi 7 mars 2017.

La Coordination Régionale Santé et Action Sociale et l'Union Régionale Ile de France appellent toutes nos organisations à se saisir de cette journée de mobilisation.

Les personnels du sanitaire, du social et du médico-social seront de nouveau dans l'action pour défendre notre service de santé et leurs conditions de travail.

La tension monte dans les établissements étranglés par des restrictions budgétaires entraînant des suppressions de postes et des fermetures de lits. Ce qui engendre une offre de soins et de prises en charges, plus que réduites pour les usagers.

Parmi leurs revendications figure l'octroi de moyens financiers et humains suffisants pour permettre aux établissements hospitaliers, médico-sociaux et sociaux d'assurer leur mission de service public.

Aussi dans la continuité de l'exigence d'abroger la loi Travail, la Loi Santé, la CGT veut créer toutes les conditions pour s'opposer aux politiques « Hôstéritaire » et de régressions sociales.

Ces lois continuent de dégrader violement les conditions d'accès aux soins, de casser l'hôpital public, elles aggravent les conditions de vie des populations et des professionnels-elles.

Ce mouvement de contestation refuse l'engrenage du découpage du patient en autant d'actes techniques et facturables, au dépend de l'approche humaine et globale.

Les professionnels-elles de santé action sociale avec la CGT revendiquent, de prendre le temps de bien exercer leurs missions qui sont : accueillir, expliquer, écouter, soigner et accompagner l'ensemble de la population.

La mobilisation de toutes et tous est indispensable pour, tout à la fois, combattre les projets gouvernementaux actuels et à venir, rejeter le pacte dit « de responsabilité » et faire grandir des perspectives solidaires et novatrices pour la santé et l'action sociale.

Au-delà d'une refonte de notre système de santé, il nous faut exiger des mesures financières immédiates qui sont nécessaires.

Pour cela la CGT rappelle qu'elle a 5 exigences et 12 propositions.

5 exigences:

  • 1. Le retrait de l'actuel cadre législatif et l'adoption d'une nouvelle loi cadre.
  • 2. Faire des dépenses de santé une priorité.
  • 3. Articuler les différents niveaux de prise en charge, non les mettre en concurrence .
  • 4. Sortir du « tout paiement à l'acte ».
  • 5. Réinscrire notre système sanitaire, médico-social et social dans la réponse à l'ensemble des besoins.

12 propositions:

  • 1. Inscrire la démocratie au cœur des territoires.
  • 2. Redéfinir un grand service public de la santé et de l'action sociale.
  • 3. Des financement et rémunérations contractualisés sur la base d'objectifs de santé publique.
  • 4. Développer la formation des professionnels .
  • 5. Un contrôle public et indépendant des médicaments.
  • 6. Réintroduire les instances délibérantes dans nos hôpitaux .
  • 7. Soutenir les établissements surendettés et les sortir des établissements bancaires.
  • 8. Revoir la santé au travail et scolaire en lui donnant plus de poids et moyens.
  • 9. Moduler les cotisations sociales en faveur des entreprises qui créent de l'emploi.
  • 10. Remettre en cause des exonérations de cotisation patronales.
  • 11. Création d'une contribution assise sur les revenus fiscaux des entreprises.
  • 12. Soumission à cotisation sociale dans le cadre du droit commun des revenus issus de l'intéressement et de la participation, et des PEE.

La CGT revendique un grand service public de la santé et de l'action sociale, qui remet l'humain au centre d'une prise en charge de haute qualité.

Les moyens financiers existent pour répondre à ces exigences.

Augmenter les ressources de la Sécurité Sociale pour financer l'évolution des besoins de Santé de toute la population, pour financer un système de santé solidaire, c'est possible.

Il faut partager les milliards !

En 2016, les entreprises ont bénéficié de 230 milliards de cadeaux fiscaux : 30 Mds d'exonérations de cotisations sociales, 10 Mds de CIR (Crédit Impôts Recherche), 21 Mds de CICE (Crédit Impôt Compétitivité Emploi)… et 128 Mds dividendes ont été versées aux actionnaires.

Il est urgent de rompre avec cette logique ou l'argent va à l'argent. La richesse créée par le travail doit servir à répondre aux besoins sociaux et à financer la Sécurité Sociale !

Mardi 7 mars 2017:
journée d'action, de grève et de manifestation !

Source : http://www.cgt95.fr/?attachment_id=1519


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6 bonnes raisons pour être en grève le 7 mars à Paris !

SUD Santé Sociaux

Mardi 7 mars, SUD Santé Sociaux appelle avec la CGT et FO l'ensemble des professionnel-les du Social et du Médico-Social à participer à une journée de grève nationale au côté du secteur de la Santé. Les raisons de converger et de prendre part à la grande manifestation dans les rues de Paris ne manquent pas ! Notre quotidien et l'accompagnement des usager-es se dégradent jour après jour. Les coupes budgétaires se traduisent dans bien des cas par des licenciements, des fermetures de structures ou des absorptions. Sur le terrain, la souffrance au travail se propage de service en service… Il est temps de tirer la sonnette d'alarme et de passer à l'action !

1) En grève contre les coupes budgétaires

En cette période d'austérité permanente, le travail Social et Médico-Social sont devenus de simples variables d'ajustement économique. Cette année encore, le Plan de Financement de la Sécurité Sociale (PLFESS) prévoit 1,3 milliard de coupes budgétaires pour la Santé et 200 millions pour le Médico-Social. Les associations financées par les collectivités territoriales sont mises au même régime. De nombreux départements réduisent la voilure et imposent la mise en concurrence des structures à travers le recours aux appels à projet.

2) En grève contre le « social business »

Les baisses des dotations publiques favorisent le recours aux financements privés. Pour accompagner ce mouvement et livrer le travail social au monde de la finance, les entrepreneurs du Social sont particulièrement actifs. Les fusions, les absorptions et les liquidations font désormais partie de notre quotidien. De véritables trusts du Social se constituent et entendent remodeler en profondeur le sens même de nos missions. Avec l'arrivée du contrat à impact social, les banques, les fondations ou les fonds d'investissements peuvent désormais spéculer sur le travail social en le transformant en « marché de la misère ».

3) En grève pour défendre et améliorer les conventions collectives

Dans cet environnement concurrentiel, la volonté du patronat associatif de revenir sur les acquis sociaux et plus particulièrement sur les conventions collectives est désormais officielle. La nouvelle organisation NEXEM ne s'embarrasse pas de circonvolutions. Son programme de combat est pour le moins explicite : devenir le leadership des organisations patronales de la BASS et imposer une convention collective étendue au rabais qui se substituerait à la CCN 66, CCN 51, CCN 65, CLCC, CHRS, Croix-Rouge.

4) En grève contre la casse des métiers

Le gouvernement a entamé un processus de transformation des métiers et des diplômes mobilisant la Commission Professionnelle Consultative (CPC) et le Haut Conseil du Travail Social (HCTS). Les travaux sont censés aboutir d'ici la fin de l'année 2017 avec comme objectif d'uniformiser les différentes formations du Social, de généraliser la polyvalence, de supprimer les stages de longue durée et d'inculquer la culture du chiffre. Avec ce projet de déqualification des métiers, les futurs professionnel-les du Social se transformeront en gestionnaires de la commande publique.

5) En grève pour nos conditions de travail

La constitution de trust du Social s'accompagne par la mise en place de nouvelles hiérarchies visant à piloter l'activité par les prismes du résultat et de la rentabilité. Sur le terrain, ces nouvelles méthodes de management se répandent comme une trainée de poudre. La pénurie de moyens se traduit par une surcharge de travail, des dénonciations des accords RTT et une dégradation des accompagnements. Ces conditions de travail engendrent de la souffrance, de la fatigue professionnelle ou des burn out en cascade…

6) En grève pour nos salaires

Le patronat de notre Branche constate que notre secteur ne suscite plus autant de vocation. Pour y remédier, ils entendent lancer une campagne de communication. Notre secteur n'a pas besoin de poudre aux yeux. Il faut rompre avec ces longues années d'austérité et de gel des salaires ; il faut rompre avec les stages non gratifiés et la précarité étudiante ; il faut rompre avec la substitution des emplois par le bénévolat, il faut rompre avec tous les contrats insécurisants !

Le 7 mars à Paris est l'occasion de dire STOP à la casse du travail Social et Médico-Social.

Départ de la manif à 13h à Denfert-Rochereau

En 2017, organisons la contre-offensive !

Nos revendications en faveur du travail social et médico-social :

  • La défense et l'amélioration des Conventions Collectives Nationales
  • L'augmentation générale des salaires.
  • La révision à la hausse des points d'indice.
  • L'amélioration des conditions de travail et la reconnaissance de la pénibilité de nos métiers.
  • L'arrêt des coupes budgétaires de la Sécurité Sociale et des collectivités territoriales qui financent nos secteurs.
  • Le refus des recours aux appels à projet et le maintien des conventions pluriannuelles par les collectivités territoriales afin de financer les associations
  • L'arrêt des expérimentations des Contrats à Impacts Social.
  • L'abandon du projet de ré-ingénierie de l'ensemble des métiers du social.
  • La formation et le recrutement des personnel-les nécessaires au fonctionnement de nos établissements.
  • Des financements pour les étudiant-es indispensables pour le paiement des gratifications de stages
  • L'abrogation des lois HPST, lois Nôtre, Macron, Rebsamen et de la loi Travail

Source : http://rezo-93.blogspot.com/2017/02/6-bonnes-...


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Le 7 mars, mobilisons-nous pour notre santé

Coordination nationale CDHMP

Le 7 mars 2017, journée nationale d'action dans la santé et le médico social : la Coordination Nationale appelle à la mobilisation la plus large possible."

Le 7 Mars, des organisations syndicales nationales du secteur de la santé et du médico-social appellent à une journée nationale de grève et de manifestation, comme cela a été le cas en novembre dernier.

Les hôpitaux, pressurés, soumis à des restrictions budgétaires toujours plus drastiques, contraints à des fermetures de lits -16 000 dans la période récente d'après la FHF- ne peuvent faire face à l'épidémie de grippe.

Les conditions d'accueil et la qualité des soins se dégradent. La dernière période a été marquée par une aggravation de la situation dans les hôpitaux ; la logique de la loi Touraine est en marche et conduit à une aggravation des conditions d'accueil des malades.

Fermeture de la maternité de Decazeville, difficultés dans les services d'urgences, une centaine de postes supprimés à l'hôpital de Châtellerault, 70 postes supprimés à Romans sur Isère en 2 ans, nouvelles menaces sur la chirurgie cardiaque de l'hôpital Mondor…. …. Voici quelques exemples de la traduction au quotidien de la mise en œuvre du Plan de Financement de la Sécurité Sociale 2017 qui a décidé de 4 milliards d'économies sur notre santé dont 800 millions pour l'hôpital.

Le personnel est épuisé, des cas importants de burn-out se font jour dans les équipes pouvant conduire quelquefois à des suicides.

La Sécurité sociale est menacée.

Cela a des conséquences dramatiques pour l'accueil des malades.

Déjà le 8 novembre la mobilisation des hospitaliers, soutenue par la Coordination Nationale avait montré une forte résistance à cette politique.

Il nous faut continuer à nous mobiliser pour refuser cette logique austéritaire.

Les dernières études de l'OCDE montrent que notre pays régresse dans la prise en charge de la santé : près d'un quart de la population renonce à se soigner totalement ou partiellement pour des raisons financières.

Des mesures urgentes sont indispensable pour donner les moyens aux hôpitaux de fonctionner et plus globalement pour faire face aux problèmes de la désertification médicale et paramédicale.

Notre santé c'est notre affaire

La Coordination nationale des Comités de défense des hôpitaux et maternités de proximité soutient les grèves et manifestations du 7 Mars à l'appel de CGT, FO, Sud santé et sera présente, avec ses comités, aux côtés des personnels notamment pour :

  • L'abrogation de la Loi HPST
  • L'abandon des néfastes regroupements hospitaliers (GHT) et des restructurations • L'arrêt des fermetures de lits et de services et des suppressions de postes • La fin des enveloppes limitatives et abandon du plan ONDAM triennal de 3,5 milliards d'économies sur les hôpitaux • L'octroi des moyens budgétaires permettant aux établissements sanitaires et médico-sociaux d'assurer leur mission de service public • Des politiques sanitaires et sociales à la hauteur des besoins de la population, quel que soit le lieu d'habitation • La remise en cause du numérus clausus et de la liberté d'installation • La réappropriation de la Sécurité Sociale et le respect du principe : chacun cotise en fonction de ses moyens et reçoit en fonction de ses besoins

Elle demande à ses comités de préparer dès maintenant la mobilisation dans leur territoire et la présence de délégations à la manifestation nationale du 7 mars à Paris.

Citoyen(nes), professionnel(les) tous unis pour un service de santé de proximité et de qualité répondant aux besoins de la population

Source : message reçu le 18 janvier 09h


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Les retraités soutiennent les hospitaliers

en grève le 7 mars 2017 à Paris

Les organisations syndicales de retraités UCR-CGT, UCR-FO et UNIR-Solidaires ont pris connaissance de l'appel de leurs fédérations respectives de la santé et de l'action sociale pour une journée de grève et de manifestation nationale le 7 mars.

Les retraités sont particulièrement sensibles à la défense des services publics et en particulier celui de l'hôpital. Dans un contexte de dégradation de leurs revenus, de hausse des coûts des complémentaires et de restrictions budgétaires, la place de l'hôpital est pour eux primordiale.

Si la grippe annuelle est une menace pour les retraités, ce n'est pas par le manque de vaccins mais bien par l'engorgement des services hospitaliers qui découle des milliers de suppression de lits et de postes exigés par les lois de finances de ces dernières années. Cette situation est catastrophique dans le secteur hospitalier comme dans tout le secteur médico- social.

Les organisations syndicales de retraités UCFR-FO, UCR-CGT et UNIR-Solidaires appellent l'ensemble des retraités à soutenir l'action des personnels hospitaliers et à participer à la manifestation nationale du 7 mars à Paris.

Source : http://www.solidaires.org/Les-retraites-souti...


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Les retraités et les retraitées manifesteront le 7 mars 2017

UNIRS - Union nationale interprofessionnelle des retraité-es solidaires

Pour le renforcement et l'élargissement de la Sécurité Sociale,
Pour un service public de santé de qualité sur l'ensemble du territoire.

En France, des personnes de plus en plus nombreuses renoncent à des soins pour des raisons financières. Parmi elles, nombre de personnes retraitées qui ont vu leurs revenus écornés par les multiples réformes qui se sont succédées depuis 1987.

Les dépassements d'honoraires, de plus en plus nombreux et élevés, deviennent autant de repoussoirs pour les personnes disposant de faibles revenus. Le non remboursement ou le moindre remboursement de certains médicaments et actes médicaux augmente le coût des « restes à charge » pour les patients. A ces inégalités financières d'accès aux soins il faut ajouter les inégalités territoriales : des quartiers entiers de grandes agglomérations et bientôt des départements entiers deviennent progressivement des déserts médicaux. Partout, l'hôpital public recule, supprime des postes et ferme des lits (en 10 ans, 100 000 postes et des milliers de lits supprimés, des établissements et des services sont fermés).

Les retraités et les retraitées de l'Union Nationale Interprofessionnelle des Retraité-e-s Solidaires (UNIRS Solidaires Retraité-e-s) rejettent totalement ces choix politiques. Ils constatent chaque jour que l'argent public est chichement compté pour des dépenses bénéfiques au plus grand nombre mais qu'il est largement alloué à la minorité privilégiée. Les 20 milliards d'euros versés chaque année au titre du Crédit d'Impôt pour la Compétitivité et l'Emploi (CICE), se retrouvent, pour l'essentiel, en dividendes supplémentaires versés aux actionnaires. Ces sommes, 1 % du PIB annuel, permettraient de développer des politiques sanitaires et sociales. La récupération des 100 milliards d'euros annuels de fraude fiscale de haut vol supprimerait les déficits publics ; pour ce faire, il faudrait déjà qu'une partie des dirigeants politiques, ceux qui parfois, font montre de rigueur à l'égard des pauvres, cesse d'être de collusion et en conflits d'intérêts avec les puissances financières.

L'UNIRS appelle les personnes retraitées à participer aux diverses manifestations qui vont se dérouler le mardi 7 mars un peu partout dans les départements et à Paris (manifestation centrale prévue à Paris - départ Place Denfert Rochereau à 13 heures) à l'appel, principalement, des organisations syndicales CGT, FO et Sud-Solidaires des secteurs sanitaires et sociaux.

Nous revendiquons à nouveau l'augmentation des financements de l'assurance maladie et l'arrêt du laxisme dans la rémunération des laboratoires pharmaceutiques comme dans l'établissement et l'élargissement du secteur privé aux domaines les plus rentables du secteur de la santé et dans la rémunération de certains professionnels libéraux. Nous souhaitons parvenir, à terme, à une prise en charge à 100 % des dépenses de maladie par la Sécurité sociale et à la suppression de toutes les « complémentaires santé ». Ceci se ferait par une intégration progressive, notamment, des mutuelles 1dans la branche maladie de la Sécurité sociale, ce qui serait facteur d'une réduction du coût global de la santé.

Nous demandons un élargissement et un renforcement du service public, particulièrement dans le secteur de l'aide à domicile, envahi par le secteur privé lucratif, au détriment des conditions de travail et d'emploi des personnels et à l'encontre de la qualité des services aux patientes et aux patients. Pour les mêmes raisons, nous demandons que le service public soit prioritaire dans les Etablissements d'Hébergement pour Personnes Agées Dépendantes (EHPAD).

Source : http://www.solidaires.org/Les-retraites-et-le...


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Défense de la sécurité sociale - en grève mardi 7 mars

CGT organismes sociaux

Le 7 mars prochain, les fédérations CGT, FO et SUD de la santé et de l'action sociale, des services publics et des fonctionnaires appellent l'ensemble des salarié-e-s à faire grève afin de reconquérir un système de santé protégeant l'ensemble de la population et garantissant à chacun-e un accès à des soins de qualité.

Derrière ces attaques contre notre système de santé, c'est tout notre modèle social qui est remis en cause.
Et au cœur même de ce modèle, c'est bien le régime général de sécurité sociale qui est dans le viseur.

En matière de salaires :

la première augmentation de la valeur du point en 7 ans représente moins de 10 € bruts pour la majorité de nos collègues.
Une revalorisation en trompe l'œil puisqu'elle viendra réduire d'autant la déjà bien maigre enveloppe dédiée aux points de compétence et aux promotions !

En matière d'emplois :

durant la période 2016-2020, ce sont encore près de 9000 postes qui seront supprimés dans tous nos organismes. Et pourtant, la charge de travail ne cesse d'augmenter.
C'est donc encore plus de pression, de stress, de « course à la productivité » au détriment de la qualité du service que nous devons rendre à nos assuré-e-s, allocataires, retraité-e-s et cotisant-e-s.

En matière de conditions de travail :

la pression exercée sur nos collègues s'amplifie de jour en jour. Des réorganisations-fusions-mutualisations incessantes sont engagées sans concertation.
La logique comptable est le seul objectif, ne tenant plus compte de notre mission de service public.

En matière de protection sociale :

Tous les futurs candidats à l'élection présidentielle parlent de protection sociale, et notamment de la sécurité sociale.
Mais très peu envisagent une sécurité sociale telle que la prévoyait le Conseil National de la Résistance, avec un financement assis sur les revenus du travail et, pourquoi pas ? de la finance.
Le démantèlement de la sécu, c'est la disparition programmée de nos emplois !

Face à ces attaques, le collectif sécurité sociale régime général appelle tous les syndicats des organismes de sécurité sociale à déposer un préavis de grève pour la date du 7 mars et à inciter les personnels à rejoindre les rassemblements et manifestations qui seront organisés dans les départements.

Sauvons nos emplois,
sauvons notre protection sociale,
sauvons la sécu

Source : http://boulmich.org/spip.php?article2263


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Le 7 mars, mobilisons-nous pour un réel

service public d'enseignement supérieur et de recherche !

Solidaires étudiants

Depuis plusieurs années maintenant, les politiques publiques n'ont de cesse d'attaquer l'enseignement supérieur et la recherche. Ainsi les moyens alloués par l'Etat se trouvent encore et toujours réduits, alors que dans le même temps, le privé est accueilli à bras ouverts pour compenser ce désengagement. Et c'est bien dans cette logique que sont mises en place :

  • La possibilité pour les universités de sélectionner les étudiant-e-s à l'entrée du M1 (loi du 24 décembre 2016), accroissant la mise en compétition des étudiant-e-s et des universités ;
  • Les fusions des établissements d'enseignement supérieur pour aboutir à la création des Communautés d'Universités et d'Etablissement (ComUE, instaurées par la loi Fioraso du 22 juillet 2013), permettant ainsi de réaliser des économies d'échelles au niveau de plusieurs établissements ;
  • La création de pôles de recherche n'ayant plus vocation à développer les savoirs et la culture, mais à « transférer » ceux-ci au monde socio-économique ;
  • L'introduction des acteurs et actrices du privé dans la conception des contenus des enseignements et dans les jurys d'examens (Nouvelle Licence de 2011) ;
  • Les parodies de démocratie universitaire que sont les Conseils d'Administration, comme peuvent en témoigner les cas tout récents de Caen, Besançon, Paris 3, 5 et 7, ou encore Toulouse…

Et la liste pourrait être longue ! Concrètement, ce sont les étudiant-e-s, le personnel, et les enseignant-e-s qui subissent quotidiennement les méfaits de ces politiques néo-libérales : mal-être au travail, TD surchargés, enseignements supprimés, mobilité forcée pour tou-te-s, pressions hiérarchiques à tous les étages, etc.

Face à tout cela, la grève et la solidarité sont nos armes ! C'est pourquoi nous appelons et relayons l'appel de l'Université de Toulouse Le Mirail à une journée de grève nationale, le 7 mars, dans tout l'enseignement supérieur et la recherche.

Nous revendiquons ainsi :

  • Le retrait de la loi sur la sélection en master ;
  • Un réengagement massif de l'Etat à la hauteur des besoins, afin de donner les moyens nécessaires à un service public d'enseignement de qualité ;
  • Le retrait des projets de fusion d'université et d'établissements ;
  • Que les politiques menées à l'Université soit le fait d'une concertation réelle et d'une participation effective de tou-te-s ;
  • L'abandon de toutes les poursuites judiciaires des camarades de Besançon qui ont bloqué le Conseil d'Administration du 14 février dernier, et la fin de la criminalisation des mouvements sociaux, à l'Université comme ailleurs !

Solidaires étudiant-e-s, syndicats de luttes

Porte-parolat : 06.86.80.24.45

http://www.solidaires-etudiant-e-s.org/

contexact@soliexdaires-eextudiant-exe-s.org

Source : http://www.solidaires-etudiant.org/blog/2017/...


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Santé : l'hôpital malade de l'austérité

Lutte Ouvrière

Mardi 24 janvier, le personnel infirmier a été appelé à une grève et à une manifestation au ministère de la Santé. Les organisateurs, un peu moins nombreux que le 8 novembre dernier, étaient des syndicats et des associations de personnel infirmier. De son côté, l'intersyndicale CGT-FO-SUD appelle à un mouvement le 7 mars prochain.

Après la grève de novembre, Marisol Touraine, la ministre de la Santé, a proposé un plan pour l'amélioration de la qualité de vie au travail de 30 millions d'euros sur trois ans… tandis que les objectifs d'économies pour l'hôpital se chiffrent à trois milliards. Depuis, elle reste obstinément sourde à toute demande.

Le personnel infirmier dénonce les cadences infernales qui mènent à l'épuisement et les salaires insuffisants. Une aide-soignante raconte sa journée : « On me demande d'être partout et nulle part, d'accomplir des doubles tâches au même moment. » Ce n'est qu'une « succession de courses (…). Et tout cela pour 1 283,80 euros net par mois ».

Du côté des patients, l'engorgement des urgences lors de l'épidémie de grippe a montré l'effet de la fermeture, en dix ans, de dizaines de milliers de lits et de quantité de petits services d'urgence. Beaucoup de malades, souvent des personnes âgées, ont attendu sur des brancards dans des couloirs, pendant des heures. Mais, même sans épidémie, l'hôpital sature depuis longtemps.

La logique gouvernementale est celle du chiffre : on supprime des lits, des postes ; le personnel est de plus en plus précaire. On ferme des hôpitaux, décrétés non rentables. Les malades sont obligés d'attendre des rendez-vous, d'accepter des reports d'hospitalisation, et se trouvent renvoyés chez eux au plus vite, quitte à revenir en cas de problème, ce qui n'est pas si rare.

C'est l'aberration d'un système de soins auquel on impose la logique capitaliste de la rentabilité. C'est insupportable dans les entreprises. Cela l'est autant, sinon plus, dans le domaine vital de la santé.

Sylvie MARÉCHAL

Source : http://journal.lutte-ouvriere.org/2017/01/25/...