samedi 26 novembre 2016 à 14h
Manifestation « Migrant-es bienvenue »
https://paris.demosphere.net/rv/51351
Trajet / parcours : Départ à 15h de la Place Stalingrad
Stalingrad > Barbès > Place de Clichy > Gare St-Lazare > St Augustin
Depuis des années maintenant, des hommes, des femmes, des enfants fuient la guerre, les dictatures, la très grande misère. À leur arrivée, ici en France, ils trouvent l'inhumanité, l'indignité de campements sordides…
Calais, Grande Synthe, Vintimille… Et à Paris La Chapelle, Eole, Austerlitz, Jaurès, Stalingrad… Trop longue liste illustrant avec trop d'évidence le non-accueil qui leur est fait. Et ceci est sciemment voulu, sinon organisé. L'espoir des autorités politiques et administratives est de décourager les migrant.e.s de s'établir dignement et de pouvoir envisager le règlement de leurs situations.
Les mots le disent trop clairement: quand les autorités estiment que "l'insupportable est atteint", on n'accueille pas, ON EVACUE !
Ainsi le 4 novembre à 5 heures du matin, un énorme déploiement policier a accompagné l'évacuation de 3850 personnes qui survivaient dans des campements de rue improvisés et indignes en plein Paris. Cette évacuation avait été précédée, depuis le mois de juillet par des rafles policières violentes débouchant sur des arrestations et placements en Centre de Rétention Administrative et des OQTF (Obligation de quitter le territoire français).
Cela doit cesser !
Ce que nous exigeons: l'egalite des droits !
Si le camp humanitaire du boulevard Ney peut être considéré par certains comme une première mise à l'abri salutaire, il n'est en rien la solution ! Accueil restreint, tri des migrants, pas d'informations données aux refoulé-e-s, présence policière…
Les moyens, les structures prévus par les textes existent (par exemple les CADA - Centre d'accueil pour les Demandeurs d'Asile). Leur permettre de remplir leurs missions d'accueil et d'accompagnement, voilà ce qui doit être fait. CHU Migrants (Centres d'Hébergement d'Urgence), CAO (Centre d'accueil et d'orientation), CAO Mineurs, PRAHDA (risque d'expulsion des « Dublinés »)… Ça suffit !
Les droits des migrant-e-s doivent être appliqués sans recours à des procédures ou règles "spéciales ou particulières", discriminatoires qui ouvrent la porte aux jeux racistes et xénophobes.
Ce que nous exigeons : un accueil digne, humain, fraternel et respectueux des droits des migrants !
Pour l'egalite des droits, pour l'application sans restriction du droit d'asile, pour la regularisation des sans-papiers.
« Toute personne a le droit de circuler librement et de choisir sa résidence
À l'interieur d'un etat. toute personne a le droit de quitter tout pays, y compris le sien, et de revenir dans son pays » (Article 13 de la Déclaration Universelle des droits de l'Homme).
Manifestation samedi 26 novembre 14h, Jaures, place de Stalingrad
Signataires :
Acceptess-T; Assemblée Citoyenne du 14 ème; ATTAC; BAAM; CIMADE Île-de-France; CISPM; CNT Région Parisienne; Collectif de soutiens 5/13 aux migrants d'Austerlitz; Collectif Parisien de Soutien aux Exilé.e.s; CSP 75; Europe Ecologie - Les Verts; Ensemble; Entraides Citoyennes; Espoir, d'ici et d'ailleurs; Kali; La Chapelle Debout !; Lutte Ouvrière; MRAP; Nouveau Parti Anticapitaliste; RESF 75; Solidaires; Solidaires Etudiant-e-s; Solidaires Paris; STRASS; Union Locale Solidaires des 5e-13e arrondissements de Paris et d'Ivry; United Migrants
Stalingrad > Barbès > Pl. Clichy > St Augustin
Lien : https://paris.demosphere.net/rv/51351
Source : message reçu le 24 novembre 10h
Source : message reçu le 21 novembre 15h
Source : message reçu le 18 novembre 19h
Source : https://www.solidaires.org/Migrant-es-bienven
Source : message reçu le 16 novembre 18h
Source : http://www.prefecturedepolice.interieur.gouv....
Manifestation en solidarité avec les migrant-es
SUD Éducation Paris
Le 27 octobre la dite « Jungle » de Calais a été expulsée. Quelques jours après, le 4 novembre, les campements de Jaurès et de Stalingrad à Paris ont été eux aussi vidés.
D'une ville à l'autre, les autorités (État, préfecture et municipalité) ont joué sur deux fronts : l'un répressif, des centaines de policiers déployés avec toute la violence que cela comprend, et l'autre humanitaire avec l'appui d'associations telles que Emmaüs, la Vie active. Dans les deux situations, on a pu entendre des promesses de solutions « dignes », celles de l'hébergement, de l'étude des demandes d'asile, etc.
À Calais, la plupart des personnes qui vivaient dans la Jungle ont été emmenées à travers tout le pays dans des Centres d'Accueil et d'Orientation (CAO), nouvel outil en matière de politiques migratoires en dehors de tout cadre légal et réglementaire. Ce sont en quelque sorte des sous-centres pour demandeur-euses d'asile et des pré-centres de rétention où s'opère un tri. D'une certaine façon, l'État français expérimente ainsi « l'approche hotspot » voulue par l'Union Européenne mais à l'échelle du territoire national.
À Paris, les migrant-es ont eux-elles été emmenés pour certain-es dans des centres d'hébergement d'urgence, pour d'autres dans des gymnases, où a-t-on dit « leurs situations seraient étudiées au cas par cas ». Pour preuve, les dizaines de salarié-es et bénévoles de l'OFII et de France Terre d'Asile présent-es sur place. Aucune des revendications que les migrant-es avaient rédigé dans un communiqué quelques jours auparavant n'ont été entendues. Le 3 novembre, des centaines de personnes ont répondu à l'appel des migrant-es à se rassembler avenue de Flandres pour soutenir leurs revendications. Dans quelques jours, la plupart retourneront à la rue.
Police et charité sont les deux faces d'une même monnaie, celle de la sélection, du tri, de dispersion. À travers ces expulsions, et les pseudo-solutions proposées, se dévoile sans peine la politique européenne en matière de gestion des frontières : séparer les « bons demandeurs d'asile » des autres, appliquer des quotas, en accueillir quelques-uns pour en expulser le plus grand nombre.
La dispersion répond également à la nécessité pour l'État de casser ce qu'il ne contrôle pas : la solidarité qui se développe, l'auto-organisation pour passer les frontières, la prise en main par les migrant-es eux-elles-mêmes de leurs revendications. Dans les médias, le gouvernement et ses pseudo-spécialistes lancent à tue-tête les éternels épouvantails racistes de « mafia », « passeurs », « réseaux criminels ».
Pour SUD Éducation Paris il est urgent de reprendre des initiatives larges en solidarité avec les migrant-es et de soutenir leurs revendications et leurs luttes. Les contre-rassemblement et manifestations se sont multipliés ces dernières semaines dans des villes et villages face aux appels à la haine raciste d'élus de droite et du front national à se rassembler contre l'hébergement de migrant-es dans leurs communes.
À Paris, le 26 novembre, aura lieu une manifestation « Migrants welcome » à l'appel de plusieurs organisations et associations et nous appelons tout le monde à s'y rendre.
Plus que jamais : liberté de circulation et d'installation !
1 En anglais, c'est le nom donné par les migrant-es aux campements dans la région du calaisis
Manifestation en soutien aux exilé.e.s
CGT Paris
L'UD CGT Paris appelle à participer à la Manifestation Parisienne du 26 Novembre organisée en soutien aux exilé.e.s
Départ 14h Métro Jaurès (Ligne 2 et 5).
(auprès d'autres organisations partenaires : Union Syndicales Solidaires, Cimade IDF, RESF 75, CSP 75, La Chapelle Debout !, ATTAC, Collectif de soutien 5/13 aux migrants d'Austerlitz , Collectif Parisien de soutien aux Exilé.e.s, MRAP, United Migrants, Assemblée Citoyenne du 14e, CISPM, CNT Région Parisienne, STRASS, Ensemble, Europe Ecologie les Verts, NPA)
Pour un accueil digne, humain, fraternel, respectueux des droits des exile.e.s !
Pour l'application sans restriction du droit d'asile !
Pour l'egalite des droits et l'egalite sociale entre francais.e.s et etranger.e.s !
Pour le droit de chaque personne de circuler, sejourner, s'installer et travailler sur le territoire national !
Migrants, bienvenue !
Lutte Ouvrière
Démantèlement de la Jungle de Calais, évacuations répétées des campements de migrants à Paris, rejet systématique de l'autre côté de la frontière italienne de tous ceux qui tentent de passer à Vintimille, etc., voilà l'accueil que le gouvernement réserve à tous ceux qui ont fui la guerre ou la misère dans leur pays.
Les hébergements qui leur sont proposés ne sont que provisoires, le temps d'examiner leurs papiers pour faire le tri entre ceux qui pourront poursuivre les démarches en vue d'obtenir un droit d'asile, et ceux qui seront expulsés et reconduits dans un pays où ils n'avaient plus d' avenir.
Pour un accueil digne, humain et fraternel, pour le respect des droits des migrants dont celui de quitter son pays et, une fois en France de circuler librement et de choisir sa résidence, pour l'application sans restriction du droit d'asile, plusieurs associations, partis et syndicats - dont Lutte ouvrière - appellent à manifester.
À Paris, samedi 26 novembre à 14 heures, place de Stalingrad, métro : Stalingrad ou Jaurès.
Source : http://journal.lutte-ouvriere.org/2016/11/23/...
Source : http://www.lutte-ouvriere.org/en-regions/ile-...