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vendredi 25 novembre 2016 à 18h30

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Manifestation

« Debout contre les violences faites aux femmes »

Trajet / parcours: départ 18h30 de Bastille en direction de République
Ensuite, rassemblement à l'arrivée, place de la République.

Avant la manifestation, atelier banderoles à 17h30, en bas des marches de l'opéra.

Nous vivons dans un pays où il y a 86 000 viols par an dont seulement 1,5% sont condamnés. 216 000 femmes sont victimes de violences conjugales, 122 sont mortes en 2015. Stop aux violences faites aux femmes !

Nous vivons dans un pays où on enferme une femme, Jacqueline Sauvage, qui a enduré, ainsi que ses enfants, 47 ans de coups, sévices et viols de la part de son mari et a fini par le tuer. Liberté pour Jacqueline Sauvage !

Nous vivons dans un pays où, par manque de volonté politique, les lois et leur application ne sont pas à la hauteur de l'enjeu que représentent ces violences. Pour une loi cadre contre les violences faites aux femmes !

Nous vivons dans un pays qui a signé et ratifié en 2014 la « Convention du Conseil de l'Europe sur la prévention et la lutte contre la violence à l'égard des femmes et la violence domestique » dite Convention d'Istanbul . Cette Convention, que les États doivent obligatoirement transposer dans le droit national, contient des dispositions plus favorables que le droit français. Transposition immédiate dans le droit français de la Convention d'Istanbul !

Nous vivons dans un pays qui a adopté une loi courageuse de lutte contre le système prostitutionnel et pour l'accompagnement des personnes prostituées. Application complète de cette loi, avec des budgets suffisants, notamment pour financer les parcours de sortie du système prostitutionnel !

Nous vivons dans un pays où le gouvernement, pliant devant des intégristes religieux, a supprimé les ABCD de l'égalité qui visaient à lutter contre les stéréotypes de sexe à l'école. Pour une réelle éducation à l'égalité, qui ait les moyens concrets d'être effective et de qualité, obligatoire à chaque niveau du système éducatif !

Nous vivons dans un pays où être lesbienne expose encore à des violences physiques et verbales dans tous les milieux : public, professionnel, familial, amical. Sensibilisation à la lesbophobie dans toutes les actions et campagnes contre les violences faites aux femmes.

Nous vivons dans un pays où l'État consacre 0,05 % de son budget (soit 221,2 millions d'euros) à l'égalité femmes-hommes. Quant à elles , les violences conjugales reviennent à 2,5 milliards d'euros par an ( frais médicaux, de thérapie de justice, police, perte d'emploi, déménagements, etc). Les subventions accordées aux associations qui hébergent et accompagnent les femmes victimes de violences sont rognées constamment. Augmentation du budget du Ministère et des subventions pour que les associations qui remplissent des missions de service public puissent fonctionner !

Nous vivons dans un pays où les discours populistes et réactionnaires augmentent et veulent faire croire que fermer les frontières suffirait à arrêter les violences faites aux femmes ; dans un pays dont le gouvernement a déclaré ne vouloir recevoir en 2 ans que 30 000 exilé-e-s qui fuient la guerre, les persécutions et la terreur, notamment de Daesh en Syrie. Halte aux mensonges, aux amalgames et à la stigmatisation ! Bienvenue aux exilé-e-s !

Nous vivons dans un pays qui participe à des conflits armés engendrant tueries, violences sexuelles, viol utilisé comme arme de guerre, enlèvements, trafic sexuel, déplacements massifs et forcés, accroissement de la pauvreté, etc. Priorité aux cessez-le-feu, aux pourparlers de paix et à la participation des femmes aux processus de paix !

Nous vivons dans un pays où, malgré les grands principes d'égalité femmes/hommes, inscrits dans tous les textes fondamentaux , dont tout le monde se félicite, sévissent toujours domination patriarcale, inégalités et violences.

Au pays des « droits de l'homme » et de l'égalité, on frappe, on viole, on tue tous les jours.

Pour que le pays des droits de l'Homme devienne enfin, aussi, le pays des droits des femmes !

Premiers signataires :

Collectif National pour les Droits des Femmes, Actit, Agir Ensemble contre le Chômage, Alliance des femmes pour la démocratie, Alternative Libertaire, Amicale du Nid, APEL-Egalité, Association de Solidarité avec les Femmes Algériennes démocrates, Association nationale des études féministes, Attac France, Centre LGBT Paris Ile de France, CGT, Chiennes de garde, Collectif 20è Tenon/ivg, Collectif Faty KOUMBA : Association des Libertés, Droits de l'homme et non-violence et Association Pan-africaniste des droits civiques des Femmes, Collectif féministe contre le Viol, Collectif féministes pour l'égalité, Coordination des Associations pour le Droit à l'Avortement et la Contraception, Coordination française pour le Lobby Européen des Femmes, Coordination lesbienne en France, Culture égalité, association féministe de Martinique,DIDF ( Fédération des association des travailleurs-ses et des jeunes issue de l'immigrationn de Turquie), les effronté-e-s, Ensemble !, Fédération Syndicale Unitaire, Fédération Nationale Solidarité Femmes, Femmes égalité, Femmes libres - Radio libertaire, Femmes migrantes debout, Femmes pour le Dire Femmes Pour Agir, Femmes solidaires, Gender Company, Ligue des femmes iraniennes pour la Démocratie, Ligue Internationale des Femmes pour la Paix et la Liberté, Mémoire traumatique et victimologie, Maison des Femmesde Paris, Maison des Femmes Thérèse Clerc Montreuil, Marche Mondiale des Femmes , Osez le féminisme !, Parti de Gauche, PCF, Réseau Féministe « Ruptures », Réseau pour l'autonomie des femmes immigrées et réfugiées, SKB Union des Femmes Socialistes Turquie,, SNPES-PJJ-FSU, SOS Femmes Alternative-Centre Flora Tristan, Union nationale des retraités et des personnes âgées, Union Syndicale Solidaires.

Lien : https://paris.demosphere.net/rv/51127
Source : http://www.collectifdroitsdesfemmes.org/spip....
Source : https://effrontees.wordpress.com/2016/11/08/2...


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Journée mondiale de lutte

contre les violences sexistes et sexuelles

CGT

Au travail, dans les transports, dans la vie, toutes les femmes ont déjà été témoins ou victimes de propos, comportements sexistes voir violents. Cela ne peut plus durer ! Agissons pour construire une société égalitaire, non violente et non sexiste !

1. refusons le « sexisme quotidien»

Volontaires ou plus souvent issus de stéréotypes et préjugés véhiculés par les hommes comme par les femmes, les propos sexistes ont pour conséquence d'entretenir la différenciation et la hiérarchie des sexes. Ils conduisent à nier le professionnalisme des femmes en les considérant d'abord comme des femmes avant de les traiter comme des collègues.

Quelques exemples

  • Les commentaires sur le physique ou la tenue des femmes, qui n'ont rien à faire dans un cadre professionnel ;
  • Les «blagues» graveleuses qui instaurent un climat pesant et malsain ;
  • Les femmes en responsabilité à qui on fait des remarques que l'on ne ferait pas à des hommes (« autoritaires », « hystériques », « promotion canapé »...).

LA CGT PROPOSE

  • Exiger que le règlement intérieur de l'entreprise ou de l'administration définisse le sexisme et bannisse les comportements et propos sexistes, comme ceux racistes et homophobes.
  • Mettre en place une formation des managers et personnels encadrants.
  • Les images dégradantes, calendriers, fonds d'écran… qui font des femmes des objets sexuels doivent être bannies des lieux de travail.

2. lutter contre les violences

Chaque année, des milliers de femmes sont victimes de harcèlement sexuel, d'agression sexuelle (comme une main aux fesses par exemple), ou encore de viol sur leur lieu de travail. L'employeur a l'obligation de garantir la santé et la sécurité des salarié-e-s, il est donc de sa responsabilité d'empêcher que des salarié-e-s en soient victimes sur leur lieu de travail. Les victimes ou témoins ne peuvent subir de représailles, les agresseurs doivent être sanctionnés.

LA CGT PROPOSE

  • Mise en place d'un lieu d'accueil et d'une procédure de signalement garantissant la confidentialité et la rapidité de réponse ;
  • Pour les femmes victimes de violence de la part de personnes extérieures (clients, usagers, patients...) prise en charge des frais de justice par l'employeur qui doit se porter partie intervenante, changement immédiat de poste pour ne plus être en contact avec l'agresseur ;
  • Sanction des agresseurs ;
  • Mise en place d'une éducation non sexiste et de campagnes contre les stéréotypes.

Les chiffres

Au travail

  • 5% des viols et 25% des agressions sexuelles ont lieu sur les lieux de travail ;
  • 1 femme sur 5 aurait été victime de harcèlement sexuel au cours de sa vie professionnelle ;
  • 80% des femmes salariées considèrent que dans le travail, les femmes sont régulièrement confrontées à des attitudes ou comportements sexistes.

Dans la vie

  • 1 femme meurt tous les 2 à 3 jours sous les coups de son conjoint ou ex-conjoint ;
  • Toutes les 7 minutes, 1 femme est violée en France.

25/11 : journée mondiale de lutte contre les violences faites aux femmes

La CGT se bat avec la Confédération syndicale internationale, qui rassemble la majorité des syndicats du monde, pour obtenir une norme OIT contre les violences sexistes et sexuelles. Cette norme, à valeur contraignante, permettrait de protéger toutes les femmes du monde contre la violence 3. PROTÉGER LES VICTIMES

Commises sur le lieu de travail ou dans le cadre privé, les violences contre les femmes ont de graves conséquences physiques et psychiques et peuvent entraîner de l'absentéisme, des difficultés de concentration, des sautes d'humeur... Souvent, pour les femmes victimes, c'est la double peine : après les violences, la perte du boulot. Il est donc indispensable de les protéger pour garantir leur droit au travail.

LA CGT PROPOSE

  • Protéger et accompagner les salariées victimes de violences conjugales ou de violences au travail : garantir le maintien dans l'emploi et la mise hors danger (mutation, changement de poste, réduction ou réorganisation du travail, possibilité de démissionner sans préavis ou de suspendre leur contrat de travail en bénéficiant d'allocations). Éviction du conjoint ou ex-conjoint violent s'il travaille sur le même lieu que la victime ;
  • Faciliter l'accès au logement et à l'emploi pour les femmes victimes de violences ;
  • Renforcer les lieux d'accueil dans les commissariats et la formation des personnels (policejustice et santé), renforcer les moyens des associations.

Source : http://www.ugff.cgt.fr/spip.php?article5962


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Contre les violences faites aux femmes

dans l'Education Nationale

SUD éducation

L'école est le théâtre, comme partout ailleurs, des violences sexistes, verbales, physiques et symboliques, qui s'exercent contre les femmes. Certaines femmes sont par ailleurs victimes de discriminations croisées spécifiques : discriminées en tant que femme ET en tant que lesbienne / racisée / trans.
On met souvent en avant le sexisme des élèves. Oui, il y a beaucoup à faire pour déconstruire dans leurs esprits les stéréotypes sexistes, pour garantir des relations plus égalitaires entre filles et garçons.
Mais nous devons nous garder de toute autosatisfaction… Seul-es les élèves seraient sexistes ? Non, les adultes, toute la communauté éducative doit aussi balayer devant sa porte. Car les ambiances sexistes, les discriminations et les violences à l'égard des femmes sont une réalité dans l'Education Nationale.

Contre les violences faites aux femmes dans l'EN

  • Violences verbales : « blagues » sexistes ; propos désobligeants sur le physique, l'habillement, l'orientation sexuelle (mise en doute de l'homosexualité pour les lesbiennes « féminines », qui « n'auraient pas trouvé le bon », dénigrement des lesbiennes dites « masculines ») ; propos insistants sur la couleur de la peau, les cheveux, la coiffure et questions insidieuses sur les origines, la culture pour les femmes racisées ; insultes lesbophobes ; attitudes transphobes (utiliser le prénom d'état civil et non le prénom choisi, genrer incorrectement la personne en appelant « monsieur » une femme trans)…
  • Violences symboliques : dévalorisation des femmes, moins considérées que les hommes…comme le montrent : la division sexuelle du travail (par exemple emplois précaires majoritairement occupés par des femmes), les écarts de notation entraînant une réelle discrimination salariale, le poids moindre d'une parole féminine en réunion, le dernier rapport du CAPES de Lettres…

Autres violences symboliques : l'exclusion des mères voilées des sorties scolaires, la peur de se dire lesbienne ou trans sur le lieu de travail…

  • Violences physiques et sexuelles : pression de la part d'un-e supérieur-e pour obtenir un acte de nature sexuelle (avec chantage à l'emploi, à la promotion, ou à la sanction si refus), comportements à connotation sexuelle (gestes, envois de mail et de SMS), harcèlement…

Ces violences s'exercent dans la sphère des personnels (hiérarchie/personnels, entre collègues, entre catégories de personnels) et dans celle des élèves (entre élèves mais aussi des personnels sur les élèves !). Elles sont le fait d'hommes et de femmes ayant intériorisé les stéréotypes sexistes et le système de domination patriarcale.

STOP à toutes ces violences !

Ne nous taisons pas devant des propos sexistes et lesbo/transphobes !

Ne laissons plus passer ces remarques sur nos lieux de travail, entre collègues ou entre élèves !

Mettons en œuvre des pédagogies antisexistes pour déconstruire les stéréotypes !

Brisons l'isolement des victimes de harcèlement par un soutien collectif !

Respectons le prénom et le genre choisis par les personnes trans !

Utilisons le RSST pour consigner les faits et les rendre visibles !

Saisissons toutes les instances possibles (CHSCT, Défenseur des Droits, justice) !

Sud Education revendique

Pour les élèves

  • la re-intégration du concept de genre dans les textes officiels et sa prise en compte dans l'élaboration des programmes ;
  • la production de manuels qui fassent une place à l'histoire des femmes, non pas sur un strapontin dans des dossiers documentaires annexes, mais dans le corps du texte et le fil de l'Histoire (documents-sources d'auteures, féminisation des textes, évocation systématique de la place des femmes, vision genrée des événements et des concepts) ;
  • la mise en œuvre de pratique de classe favorisant la circulation égalitaire de la parole, les pratiques collaboratives, l'apprentissage de toutes les disciplines (littéraires, scientifiques, artistiques, sportives) pour toutes et tous ;
  • l'effectivité des séances d'éducation à la sexualité prévues dans les textes officiels et la prise en compte dans ces séances d'une perspective non hétérocentrée, qui mette sur un pied d'égalité toutes les orientations sexuelles et toutes les identités de genre ;
  • la mise en place de dispositifs dédiés (comme l'étaient les ABCD de l'égalité) permettant aux élèves de réfléchir spécifiquement aux discriminations et stéréotypes de genre, et de les déconstruire ;
  • la promotion de projets via les CESC, et d'interventions d'associations ou organisations (Planning Familial, SOS Homophobie par exemple) pour compléter les actions et pratiques pédagogiques mises en œuvre dans les établissements ;

Pour les personnels

  • l'inscription dans les textes de l'arrêt du gel de la note administrative en cas de congé maternité ou parental (comme c'est déjà le cas dans la fonction publique hospitalière) ;
  • une politique de prévention et de suivi via les CHSCT s'agissant des cas de harcèlement, et la mise en place systématique de la protection fonctionnelle, qui est de droit ;
  • la mise en place dans la formation initiale de modules obligatoires sur les problématiques de genre, pour les futur-e-s enseignant-e-s (selon un volume horaire identique dans toutes les ESPE), et pour toutes les autres catégories de personnel (CPE, agent-e-s) ;
  • un renforcement de l'offre de formation continue sur ces questions ;
  • le développement des services de la petite enfance pour que les choix professionnels en soient vraiment ;
  • une rotation des tâches chez les ATTEE pour ne pas reproduire une division sexuée du travail où les femmes sont le plus souvent assignées aux tâches polyvalentes (faire le ménage, servir les repas) tandis que les hommes occupent les postes techniques ou de supervision (chef cuisine, chef d'équipe) ;

Pour toutes et tous, personnels et élèves

  • Le refus de toute discrimination fondée sur le genre, l'origine, l'orientation sexuelle
  • Le droit à chacun-e de s'épanouir dans l'identité qui est la sienne, hors des stéréotypes sexistes assignant hommes et femmes à tel ou telle apparence, comportement, rôle social

Source : http://www.questionsdeclasses.org/?Contre-les...


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Contre les violences patriarcales :

dans la rue le 25 novembre !

Tract Alternative Libertaire

Sifflées dans la rue, sous-payées au travail, frappées et asservies dans l'intimité, regardons-nous, parlons-nous pour briser le tabou des violences. Quand une femme est attaquée, c'est toutes les femmes qui sont visées et c'est toutes ensemble que nous devons nous défendre contre les violences masculines.

En 2014, en France, 134 femmes sont mortes sous les coups de leurs conjoints. 223.000 femmes âgées de 18 à 75 ans subissent chaque année des violences physiques et sexuelles de la part de leurs partenaires et 84.000 sont victimes chaque année de violences sexuelles ou de tentatives de violences sexuelles. 1 % d'entre elles déclarent avoir porté plainte. Néanmoins, en 2014, seuls 765 hommes ont été condamnés. En France, les hommes gagnent 23,5 % de plus que les femmes. 100% des femmes qui utilisent les transports en commun y ont déjà été harcelées.

  • A Paris, la manifestation du 25 novembre partira de Bastille à 18h30.
  • Rejoignez Alternative libertaire dans le pôle radical antipatriarcal.
  • A l'arrivée, place de la République, participez aux animations « Les féministes contre le patriarcat » !

Les violences faites aux femmes qu'elles soient physiques, sexuelles ou psychologiques ont pour effet d'isoler, d'humilier, et de dominer toutes les femmes. Elles sont quotidiennes.

Si les gouvernements successifs adoptent des discours pseudo-féministes, la réalité de leurs actions est toute autre : les pouvoirs publics fragilisent les femmes en cassant le service public de santé ou en cassant le droit du travail. Plus les femmes sont précaires dans le domaine du travail ou isolées à la maison, plus elles sont vulnérables face aux violences des hommes.

Contre le FN et toutes les politiques réactionnaires

Nous avons à combattre aujourd'hui des inégalités et des violences machistes insupportables néanmoins l'actualité politique marquée par la montée du Front National et des mouvements réactionnaires voire fascistes laisse imaginer le pire pour les mois à venir. L'extrême-droite instrumentalise les droits des femmes pour propager des discours racistes et combat le droit des femmes à disposer de leur propre corps : lorsqu'ils sont élus, ils suppriment les subventions au Planning Familial.

De même, le déremboursement de l'IVG n'est qu'un élément du programme du FN qui développe tout un ensemble de mesures inégalitaires favorisant le retour forcé des femmes au foyer où, isolées, elles pourront être entièrement à la merci du mari et servir « la Nation ». Nous combattons fermement leur projet , celui d'une société hiérarchisée dans laquelle les femmes occupent une place inférieure dans l'espace privé comme dans l'espace public.

Ne subissons plus les violences que nous imposent les hommes !

Nous refusons de subir cette société dans laquelle les femmes sont humiliées, agressées, violées.

Nous refusons les inégalités qui produisent ces violences. Celles-ci n'ont qu'un but : maintenir les femmes dans l'oppression et l'exploitation. Notre ennemi, c'est le patriarcat, ce système qui exploite et opprime les femmes.

Sifflées dans la rue, sous-payées au travail, frappées et asservies dans l'intimité, regardons-nous, parlons-nous pour briser le tabou des violences. Quand une femme est attaquée, c'est toutes les femmes qui sont visées et c'est toutes ensemble que nous devons nous défendre contre les violences masculines.

Aujourd'hui, reprenons ensemble la rue pour ne plus jamais y être considérée comme des objets.

Aujourd'hui, reprenons ensemble le pouvoir sur nos vies pour ne plus jamais subir l'oppression patriarcale !

Campagne d'AL sur les violences faites aux femmes

Fournissez-vous aussi :

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Source : http://www.alternativelibertaire.org/?Contre-...


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25 novembre : contre les violences faites aux femmes

Lutte Ouvrière

Le 25 novembre est la journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes. Alors, comme chaque année, le Collectif national pour les droits des femmes, rejoint par des associations féministes, des syndicats et des partis politiques, appelle à une manifestation à Paris, à laquelle Lutte ouvrière se joint.

Le texte de l'appel à manifester rappelle que les violences envers les femmes sont loin d'avoir cessé. En France, chaque année 216 000 femmes sont victimes de violences conjugales et, en 2015, 122 femmes en sont mortes ! Chaque année, il y a 86 000 viols, dont seulement 1,5 % sont suivis d'une condamnation. Chaque jour, dix viols ou tentatives de viol sont commis sur le lieu de travail, sans parler du harcèlement sexuel, des blagues graveleuses, des remarques sur le physique…

Les violences envers les femmes, c'est aussi la situation de Jacqueline Sauvage, cette femme de 68 ans qui a enduré, ainsi que ses filles, 47 ans de coups, de sévices et de viols de la part de son mari et a fini par le tuer, mais qui est aujourd'hui enfermée en prison.

Une journée de lutte ne peut pas être suffisante pour abolir les violences sexistes dirigées contre les femmes, mais elle reste nécessaire pour les dénoncer.

Manifestation contre les violences faites aux femmes à Paris

Vendredi 25 novembre à 18 h 30

Départ place de la Bastille

Source : http://journal.lutte-ouvriere.org/2016/11/16/...


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Les droits des femmes sont les droits de l'Homme,

universels et indivisibles

LDH

25 novembre 2016 Journée internationale pour l'élimination des violences à l'égard des femmes, MOBILISONS-NOUS, TOUTES ET TOUS !

Partout à travers le monde, viols, harcèlement sexuel, violences domestiques, mariages forcés, crimes « d'honneur », mutilations génitales : toutes ces violences constituent une violation grave des droits fondamentaux des femmes et des filles et un obstacle majeur à la réalisation de l'égalité entre les femmes et les hommes.

Les violences sont construites sur un continuum de comportements sexistes et de pratiques, inacceptables, susceptibles de causer un préjudice ou une souffrance de nature physique, psychologique (insultes, critiques permanentes, humiliation…), sexuelle (viol, agressions, harcèlement…) ou économique (confiscation du salaire ou des documents administratifs, non-versement des pensions alimentaires…).

Les violences contre les femmes et les filles ne relèvent ni d'affaires privées ni de faits divers et, contrairement aux idées reçues, elles n'ont pas lieu uniquement dans la sphère familiale (violences conjugales et intrafamiliales). Elles n'épargnent aucun milieu, aucun territoire, aucune génération, aucune nationalité, aucune religion. Ne cédons pas aux discours conservateurs et racistes des extrêmes droites qui dénoncent cette question toujours sous l'angle « ethnique ».

Comme l'affirme le préambule de la convention d'Istanbul*, la violence à l'égard des femmes est une manifestation des rapports de force historiquement inégaux entre les femmes et les hommes ayant conduit à la domination et à la discrimination des femmes par les hommes, privant ainsi les femmes de leur pleine émancipation. Cette Convention, ratifiée par la France en 2014, renforce la protection et les droits des femmes et fixe les mesures préventives, législatives, juridiques, sociales, protectrices ou réparatrices que les États signataires s'engagent à prendre pour agir à la fois en amont et en aval. Elle oblige les États à agir concrètement en intégrant dans les lois nationales les applications de ce texte.

Pour la Ligue des droits de l'Homme, agir contre la violence, c'est :

  • protéger les femmes de tous pays, en « paix » comme en guerre, les accompagner et les aider à redevenir sujets de droit ;
  • éduquer et former dès le plus jeune âge à l'égalité pour prévenir les comportements sexistes ;
  • financer durablement les actions, entre autres associatives, qui œuvrent contre les violences ;
  • étendre le champ des formations initiale et continue des acteurs concernés (enseignant-e-s, avocat-e-s, médecins, juges, policier-e-s…) ;
  • demander au gouvernement français d'appliquer toutes les mesures prévues par la convention d'Istanbul et renforcer celles qui sont déjà prises.

* Convention d'Istanbul, traité international adopté par le Conseil de l'Europe sur la prévention et la lutte contre la violence à l'égard des femmes et la violence domestique (2011).

Source : http://www.ldh-france.org/les-droits-femmes-l...


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Contre les violences faites aux femmes.

Ce soir, nous marcherons !

Appel du collectif féministes révolutionnaires à un cortège radical et inclusif

L'an dernier, sous l'état d'urgence, la manifestation contre les violences faites aux femmes a été interdite.

La mobilisation n'attend pas ! La situation est urgente !

Rappelons seulement les chiffres terribles et symboliques qu'une femme est violée toute les sept minutes en France, que seulement 10% de ces femmes portent plainte, et que, sur ces 10%, seules 2% obtiennent condamnation.

Mais les violences faites aux femmes ne sont pas seulement des agressions physiques et sexuelles. On ne rappelle jamais assez l'étendue des ramifications des oppressions qui structurent, par l'éducation, par la culture, par le travail, notre société cis.hétéro.patriarcale dont le harcèlement de rue n'est qu'un exemple parmi beaucoup d'autres.

Sous prétexte "féministe", les luttes et les violences faites aux femmes et aux minorités de genres sont de plus en plus instrumentalisées par une idéologie d'extrême droite raciste et xénophobe qui se banalise dans la plupart des courants politiques, comme en illustre l'épisode du burkini. Nous refusons cette instrumentalisation hypocrite et assassine. En ce contexte d'islamophobie et de racisme ambiants, nous tenons à souligner que les violences faites aux femmes n'ont ni patrie, ni religion.

Ce 25 Novembre, il est donc nécessaire de se rassembler autour d'un cortège féministe, inclusif, antiraciste, anticapitaliste, et internationaliste.

Nous exigeons :

  • La fin de l'impunité des agresseurs.
  • Accès à la PMA libre et gratuite pour toutEs.
  • L'abrogation immédiate et sans condition du délit de racolage public, et de toutes les mesures légitimant le harcèlement policier des travailleuses du sexe.
  • Le retrait de toutes les mesures stigmatisant les femmes voilées et les excluant des écoles, de certaines professions ou de l'espace public.
  • La facilitation du changement d'état civil pour les personnes trans'.
  • La régularisation de tout.es les sans-papiers.
  • L'abrogation de la loi HPST et la défense du service public sur la santé des femmes (IVG, inclusion des femmes dans les essais cliniques, campagnes de prévention VIH/ST adaptées aux spécificités des femmes, maternités …)
  • Le droit d'asile pour les femmes cibles de persécutions et de violences sexistes, lesbophobes et/ou transphobes.

Faisons éclater la chape de plomb qui opprime les victimes de violences. Que la peur et la honte changent enfin de camp !

Nous appelons à la manifestation du 25 novembre, à 18h30 à Bastille !!

Nous appelons aussi à un rassemblement, une heure plus tôt (17h30), à Bastille, pour préparer ensemble pancartes et slogan !!

Source : http://www.revolutionpermanente.fr/Contre-les...