mardi 18 mars 2008 à 19h30
ciné-croque "La révolution ne sera pas télévisée" - avec J. Habel - Venezuela - ATTAC 11e
https://paris.demosphere.net/rv/5102
Attention : le lieu à changé, ce RDV aura lieu à la Maison des Métallos
Source : message reçu des organisateurs le 16/03 17h
Ciné-croque
Attac Paris 11 vous invite à son ciné-croque mardi prochain, en présence de Janette Habel, chercheuse à l’Institut des hautes études d’Amérique latine et collaboratrice du Monde diplomatique, qui nous fait le plaisir de se déplacer au pied levé puisque nous l'avons sollicitée hier seulement, n’étant pas certains d’avoir la disponibilité d’une salle (nous en reparlerons).
A mardi, venez nombreux !
La révolution ne sera pas télévisée
un film de Kim Bartley et Donnacha O’Brian, Irlande, 2003
(projection suivie d’un débat et d’un buffet participatif : chacun peut apporter quelque chose…)
Dans un monde où la ”mondialisation“ et les dogmes du néolibéralisme semblent devenus indépassables, le Venezuela fait figure de mauvaise élève. Si les mesures sociales et redistributrices qui y sont menées ne sont jamais mentionnées, la personnalité très particulière de son président, Hugo Chavez, est régulièrement moquée et brocardée, et le qualificatif qu'on lui attribue le plus souvent est celui de “populiste”. Et effectivement, dans un monde où l’argent est roi, la moindre mesure sociale fait désormais figure de passéisme invraisemblable, quand il ne s’agit pas d’un retour pur et simple au goulag. Les mesures prises depuis plusieurs années par le gouvernement vénézuélien sont pourtant très modérées – même si celui-ci parle de “révolution bolivarienne” – au regard des gigantesques inégalités de ce petit pays de 26 millions d'habitants : il s’agit essentiellement de se réapproprier les revenus pétroliers, jusqu’alors accaparés par les multinationales étrangères et l’élite économique vénézuélienne, et de s’en servir pour financer des programmes sociaux ambitieux, alphabétisation, construction de routes, de logements, etc. Mais aucun média ne mentionne ces programmes, préférant s’indigner des saillies verbales de Chavez.
Aucun ne mentionne non plus le coup d'Etat dont il a été victime en 2002, et qui a porté au pouvoir éphémèrement Pedro Carmona, le patron des patrons vénézuéliens. Et pour cause : les médias privés vénézuéliens ont participé directement à la mise en scène qui a permis d’évincer Chavez avant qu’il ne soit rétabli dans ses fonction par une marée humaine venue des quartiers pauvres. Alors que nos médias ne cessent d’associer liberté d’expression et capitalisme médiatique, il s’agit d’un sévère démenti au fait que les entreprises de médias seraient les garants de la démocratie.
Le film retrace cet événement exceptionnel, en nous plaçant au coeur de l’action.
Nous débattrons ensuite des questions qu’il soulève avec Janette Habel.
Mardi 18 mars à 19h30
Mairie du XIe, salle Roussel / Métro Voltaire
Le dernier article de Janette Habel dans le Monde diplo :
http://www.monde-diplomatique.fr/2007/12/HABEL/15380
Un article de Maurice Lemoine sur le coup d’Etat contre Chavez :
http://www.monde-diplomatique.fr/2002/05/LEMOINE/16486
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Source : message reçu le 12 mar 01:49