mardi 8 novembre 2016 à 10h
Manifestation du secteur de la santé
Infirmières, hôpitaux, financement de la sécurité sociale
https://paris.demosphere.net/rv/50570
Trajet / parcours : rendez-vous à 10h devant la Gare Montparnasse, puis manifestation en direction du ministère.
Bd du Montparnasse > Bd des Invalides > Rue d'Estrées > Av. Duquesne
Ci-dessous, les appels à la grève et à manifester des différentes organisations.
Manifestation et grève des infirmières
Rendez-vous à 10h devant la Gare Montparnasse
Appel à la grève, et manifestation à l'appel des organisations de la filière infirmière
Face aux dégradations des conditions de travail, les principales organisations d'infirmières salariées lancent un appel commun à la mobilisation infirmière le mardi 8 novembre 2016 :
- les syndicats infirmiers CNI, SNPI, SNIES, SNICS
- les organisations d'IADE : SNIA, ANEIA, CEEIADE
- les organisations d'IBODE : UNAIBODE, AEEIBO
- les organisations de puéricultrices : ANPDE, SPL
- la fédération des étudiants en soins infirmiers : FNESI
Pour sa part, le Syndicat National des Professionnels Infirmiers SNPI CFE-CGC, a déposé un préavis de grève concernant l'ensemble des professionnels infirmiers (infirmières, cadres, infirmières spécialisées) de la Fonction Publique et du secteur privé (lucratif ou participant au service public hospitalier), le mardi 8 novembre 2016 . (Ce préavis couvre la période du lundi 7 novembre 19h au mardi 8 à 24h).
Pour les revendications suivantes :
- Reconnaissance de la pénibilité par un départ anticipé en retraite (bonification d'un an tous les 10 ans, catégorie active)
- Revalorisation salariale conforme au niveau de responsabilité des professionnels infirmiers
- Réactualisation du décret d'actes infirmiers (non modifié depuis 2002) afin de couvrir les pratiques actuelles suite aux progrès médicaux
- Détermination de ratios infirmiers au lit du patient par spécialité,
- Elargissement de l'exclusivité d'exercice des IADE et IBODE
- Reconnaissance en Master des formations IBODE, puériculture et cadre infirmier
- Création de spécialisations en santé mentale, en santé scolaire, en santé au travail, après une formation en Master
- Démarrage des travaux sur les pratiques avancées, et suppression de l'article 51 de la loi Bachelot HPST avec ses transferts d'actes et la déqualification des soins
Nous sommes opposés :
- aux restructurations comptables en Groupement Hospitaliers de Territoires GHT
- aux fermetures de lits (100.000 en 10 ans) et aux suppressions de postes des Plans de Retour à l'équilibre PRE
- au plan ONDAM triennal de 3,5 milliards d'économies sur les hôpitaux (16.000 lits et 22.000 postes à supprimer)
Nous sommes particulièrement hostiles à l' « exercice partiel » de la profession infirmière :
Nous refusons les transferts de taches, et le projet d'ordonnance qui permettrait aux ressortissants de l'UE détenteurs d'un diplôme de soins non compensable de réaliser tout ou partie des activités infirmières. Ce texte a été présenté le 22.09.16 au Haut Conseil des Professions Paramédicales HCPP. Ce "séquençage des activités" doit permettre un "exercice partiel" des professions de santé. Nous refusons de voir arriver des métiers intermédiaires entre aide-soignant et infirmière, type « auxiliaire en plaie et cicatrisations » ou « assistant de soins en diabétologie », qui ne reposeraient sur aucune formation française.
Le texte vise textuellement (article 8 modifiant l'article L 4311-4) à "autoriser à exercer une partie des activités relevant de la profession d'infirmier, d'IADE, d'IBODE ou de puéricultrice les ressortissants d'un Etat membre de l'Union européenne" lorsque "les différences entre l'activité professionnelle exercée dans l'Etat d'origine et la profession en France sont si importantes que l'application de mesures de compensation reviendraient à imposer au professionnel de suivre le programme complet de formation requis pour avoir accès à cette profession". Nous refusons que des auxiliaires de vie des pays de l'est puissent faire un exercice partiel de la profession infirmière en France.
http://www.soskuld.com/
Lien : https://paris.demosphere.net/rv/50570
Source : http://www.communcommune.com/2016/11/greve-da...
Source : http://www.syndicat-infirmier.com/Mouvement-i...
Source : http://www.infirmiers.com/actualites/actualit...
Hopital public mis a mal, hospitaliers sous pression et maltraites
Réagissons le 8 novembre !!
Ne pas laissez faire... il n'y a pas de fatalité !!
Intersyndicale Assistance Publique-Hôpitaux de Paris
L'intersyndicale CGT/FO/Sud Santé/CFECGC/UNSA appelle les agents de l'APHP à participer massivement à la grève et manifestation nationale des hôpitaux publics du mardi 8 novembre 2016. La réorganisation du temps de travail est un outil parmi d'autres pour le DG pour répondre aux injonctions financières du gouvernement.
Les agents de l'APHP payent un lourd tribu aux politiques gouvernementales d'austérité budgétaire et du manque d'effectif au quotidien dans les services. Cette politique de restriction budgétaire engendre une dégradation de la qualité des soins.
Depuis 2015, de manière autoritaire et souvent à marche forcée, Martin Hirsch, Directeur Général de l'APHP, impose sa conception du temps de travail et la désorganisation de vos vies privées.
La souffrance et l'épuisement au travail, l'inquiétude sur l'avenir de l'institution, les arrêts maladie et plus largement l'absentéisme, le mal-être, la colère aussi sont les signes importants du malaise des hospitaliers. Depuis le printemps 2015 et encore en cette rentrée, le mouvement de contestation est latent et des grèves se développent ponctuellement dans les hôpitaux.
C'est pourtant tous ensemble et en même temps que nous devons agir si nous voulons être efficaces ...
Personnels Ouvriers, administratifs, médico-sociaux et soignants
Déclarons-nous en grève et manifestons
Profitons de la journée nationale d'action pour exprimer notre ras le bol et notre colère !!
Ce que l'intersyndicale APHP revendique :
Nous exigeons :
- L'abrogation de l'arrêté du 1er avril et de la réforme OTT
- La mise en place de véritables moyens humains et financiers afin d'appliquer une véritable réduction du temps de travail à l'APHP.
- La résorption des Comptes
- Epargnes Temps avec les moyens à hauteur
- La mise en stage de tous les contractuels et la création d'emplois
- Le respect de la vie privée en respectant les plannings
- L'arrêt des pressions sur les agents, les représentants des personnels et le respect du droit de grève.
Nous appelons l'ensemble du personnel de l'APHP à amplifier la mobilisation jusqu'au retrait de l'arrêté du 1 er avril 2016 et l'ouverture de négociations véritables.
L'intersyndicale APHP APPELLE le mardi 8 novembre 2016
A Une manifestation de Montparnasse au Ministère
Depart 10 Heures de Montparnasse
Nous rejoindrons le rassemblement devant le Ministère organisé par les fédérations CGT/FO/SUD de la santé et de l'action sociale
« Plus d'argent pour la Sécu ! »
Toutes et tous mobilisé-e-s pour un budget 2017 à la hausse !
Pesons sur le débat parlementaire, le budget de la Sécu ne doit pas se discuter sans nous !
Chaque année, le débat parlementaire sur la loi de Financement de la Sécurité Sociale se déroule à l'automne, conformément à notre Constitution. Son périmètre englobe tous les régimes obligatoires de la Sécurité Sociale.
C'est un projet de loi porté par le Gouvernement.
Une fois encore, la CGT ne peut que s'opposer aux coupes claires qui vont être réalisées dans les dépenses de la protection sociale, contrairement aux effets d'annonce de la Ministre de « comptes soi-disant équilibrés ». Les chiffres mis en avant représentent les conséquences d'une politique qui n'est basée que sur la notion de « faire des économie à tout prix », ceci au détriment des missions de l'hôpital public, de la prise en charge de la population et de l'accès aux soins.
Le PLFSS 2017 doit répondre aux besoins de la population.
Le « Budget de notre Sécu » se traduit dans le projet de Loi de finances de la Sécurité Sociale.
Pour rappel, le PLFSS découle du Plan « Juppé », déjà combattu à l'époque par la CGT.
Le PLFSS représente 470 milliards d'euros de recettes ponctionnées, c'est environ 22% de PIB ! En comparaison, le budget de l'État s'élève à 366 milliards d'euros.
Eu égard aux échéances électorales et au bilan du gouvernement (voir notamment le bilan dressé par l'OFCE - septembre 2016), la CGT craint, à juste titre, que de nouvelles attaques massives envers notre système de santé et la Sécurité Sociale soient entérinées lors du débat parlementaire.
Le gouvernement se plie et se soumet aux recommandations du conseil européen de mai 2016 qui réclame toujours plus de restrictions au mépris des besoins des populations et des possibilités de financement qui existent. Puisque parallèlement c'est 230 milliards d'€ au patronat en baisses de cotisations pour 13 milliards d'€ de déficit pour l'ensemble de la sécu...
Notre système de santé et de protection sociale est en danger !
Les conséquences sont désastreuses tant pour les agents et les salarié-e-s du secteur de la Santé et de l'Action Sociale que de ceux de la protection sociale.
Pour les salarié.e.s et les agent.e.s, les restrictions budgétaires entraînent suppressions de postes, gel des salaires, fusions, mutualisations, fermetures d'établissements... Ces restrictions dégradent fortement les conditions de travail des personnels des deux secteurs (augmentation des Risques Psycho-Sociaux, des maladies professionnelles, des Accident du Travail, des invalidités...).
Les hôpitaux sont asphyxiés par manque de moyens, avec des plans de retour à l'équilibre.
C'est bien l'hôpital, tous les établissements de santé et de la psychiatrie qui sont attaqués, via un ONDAM qui n'est pas à la hauteur des besoins.
Pour le social, le médico-social et le handicap, ce sont des milliers d'emplois supprimés et la remise en cause des conventions collectives. De plus, pour le handicap et le médico-social, la loi de Finance généralise les Contrat Pluriannuels d'Objectifs et de Moyens (avec l'intégration d'un cadre budgétaire rénové fondé sur la réalisation d'Etats Prévisionnel des Recettes et des Dépenses calculés à partir des besoins en soins des résidents) avec un reste à charge toujours plus important pour les résidents, les patients et leurs familles.
Conséquences immédiates pour la population :
l'accès, la proximité, la qualité et la gratuité des soins ne sont plus garantis !
Toutes et tous mobilisé-e-s pour un budget 2017 à la hausse !
Pesons sur le débat parlementaire, le budget de la Sécu ne doit pas se discuter sans nous !
Mobilisons-nous toutes et tous le mardi 8 novembre 2016
Hôpitaux : Tous et toutes en grève le 8 novembre 2016
Un seul constat : l'hôpital et ses personnels sont attaques de toute part, avec une accentuation sans précédent sur la période 2010/2016
Que constatons-nous en ce mois de septembre 2016 ?
Les deux lois hospitalières promulguées depuis 6 ans, que ce soit la loi HPST (Hôpital, Patient, Santé, Territoire), la loi Santé (dite de modernisation du système de Santé), ne sont que le côté pile et le côté face d'un seul objectif : la déstructuration du système hospitalier français. En seulement 6 ans ces deux lois complémentaires ont atteint leur objectif et eu les conséquences néfastes suivantes :
- 135 Groupements Hospitaliers de Territoire qui se substituent aux 850
- Etablissements Publics de Santé.
- Des conditions de travail qui se dégradent avec, pour conséquence, une pénibilité accrue, des burn out en série, des suicides de professionnel-les qui se multiplient (ceux que l'on connaît et ceux qui restent sous silence).
- La mise en place à pas feutrés d'un second statut : plus de 20 % de nos collègues (200 000) sont contractuel-les, avec pour seule perspective la précarité !
- Des budgets imposants des restructurations drastiques, en application du pacte de responsabilité infligeant 3,5 milliards d'euros d'économies aux
- Etablissements Publics de Santé.
- Des services entiers fermés, des lits supprimés partout, avec une accélération de ces mesures pendant l'été 2016. Raison première invoquée « il manque des postes de médecins et de personnels non médicaux ». Si elle est en partie vraie, elle n'en reste pas moins programmé d'une politique réfléchie et structurée de réduction de l'offre de soins, créant des déserts médicaux.
- Des ordres professionnels (Masseur-kinésithérapeute, pédicure- podologue et Infirmier) qui deviennent de véritables « polices politiques », traquant les collègues tout au long de leur vie professionnelle et au-delà.
- Ex. : l'Ordre Infirmier, conforté par les articles 64 et 107 de la loi Santé, gère aujourd'hui le fichier Adeli, le développement professionnel continu, les demandes de formation. L'Ordre continue d'exiger l'interdiction d'exercer pour les professionnel-les non adhérentes
- Le Parcours Professionnel Carrière et Rémunérations : ce dispositif imposé et autofinancé par les hospitalier-es, ralentit et allonge les déroulements de carrière. En ce qui concerne les salaires, il amplifie les écarts entre les catégories au détriment des plus bas salaires et le transfert prime/point est une opération blanche. Autrement dit ce simulacre de « protocole » n'est que poudre aux yeux pour les hospitalier- ères.
- Hold-up sur les fonds de formation professionnelle financés par le salaire différé, les fonds de réserve de l'Association Nationale de la Formation permanente des agents Hospitaliers seront ponctionnés de 150 millions en 2016 et 150 millions en 2017. Nous demandons le retrait immédiat des articles 3 et 53 du projet de Loi de Financement de la Sécurité Sociale 2017.
C'est ainsi que pour cette rentrée sociale 2016, pour la Fonction Publique Hospitalière, les revendications des organisations syndicales FO - CGT - SUD restent identiques :
- Abrogation de la Loi HPST
- Abrogation de la Loi Santé
- Abandon de la « territorialisation » de l'offre de soins, des GHT et des restructurations
- Arrêt des fermetures de lits et des suppressions de postes
- Fin des enveloppes limitatives et abandon du plan ONDAM triennal de 3,5 milliards d'économies sur les hôpitaux
- Octroi des moyens budgétaires permettant aux établissements sanitaires et médico-sociaux d'assurer leur mission de service public, d'investir, d'embaucher et de titulariser nos collègues contractuel-les
- Abrogation des ordres professionnels
- Ouverture de vraies négociations sur les carrières et les grilles indiciaire
- Une égalité salariale entre les hommes et les femmes
- Un plan d'urgence de formation initiale et continue pour palier au déficit démographique actuel et garantir à l'avenir des effectifs permettant un retour à la qualité, la sécurité et au confort du soin
- La préservation et le développement d'un service public républicain de santé, de proximité sur l'ensemble du territoire, garant d'une réelle égalité dans l'accès aux soins.
Face à ces revendications, le Gouvernement nous répond, soyez patients « TOUT VA MIEUX » !!!
Devant un tel mépris, une seule réponse : la mobilisation et le rapport de force.
La Défense de l'Hôpital Public nous impose la GREVE.
S'appuyant sur le combat mené depuis le mois de mars pour le retrait puis l'abrogation de la loi Travail, les Fédérations FO - CGT - SUD ont décidé d'appeler à la GREVE et à la MOBILISATION de l'ensemble des personnels de la Fonction Publique Hospitalière (du secteur sanitaire, social et médico-social).
Le mardi 8 novembre 2016
Pour construire et assurer le succès de cette journée de grève nationale et de manifestations (avec un rassemblement parisien devant le Ministère de la santé), nous appelons nos syndicats à organiser ensemble des Assemblées Générales des personnels pour :
- Arrêter les revendications précises en matière de conditions de travail, d'effectifs, d'emplois, de maintien de services, ...
- Organiser le blocage des GHT.
- Poursuivre et amplifier les luttes locales quand elles existent et préparer la journée du 8 novembre.
Les Fédérations se rencontreront à nouveau le 10 octobre afin d'arrêter les mesures d'organisation au plan national de cette journée de grève.
Sécurité sociale
Les richesses existent pour se soigner tous
CGT
Le débat parlementaire sur le financement de la sécurité sociale est engagé. La ministre de la santé s'est donnée pour feuille de route de réduire le déficit de la sécu et cela au détriment de la santé des populations.
Pour les prochaines années, ce sont d'ores et déjà 22000 suppressions d'emplois qui sont programmées dans les hôpitaux, 16000 lits directement menacés. Les fermetures de services vont s'accélérer avec la mise en place des Groupements Hospitaliers de Territoire, outils de « rationalisation » des moyens. Cela va profondément modifier le paysage hospitalier de demain en rayant de la carte un certain nombre d'hôpitaux de proximité… un impact direct sur toute la population.
Ce n'est pas sans conséquences sur la qualité du travail des personnels de santé et de la Sécurité sociale, soumis à un harcèlement permanent pour tenir les objectifs financiers fixés par la Ministre. Concrètement on assiste à une dégradation des conditions de travail, de la qualité des soins pour les patients.
De plus en plus les personnels, des équipes entières ont le sentiment de ne pas faire correctement leur travail, ce qui provoque une frustration amenant beaucoup de détresses professionnelles provoquant même des suicides.
La politique du gouvernement n'est pas acceptable et doit être confrontée à la réalité
Des malades qui restent des heures voire des jours aux urgences faute de lits, … des malades obligés de faire plusieurs heures de route chaque jour pour leurs séances de radiothérapie, des malades amenés à rentrer chez eux avant d'être rétablis pour libérer la place….
Aujourd'hui, il devient fréquent de ne plus pouvoir se faire soigner à l'hôpital public, de renoncer aux soins parce qu'ils sont trop couteux et que la malheureuse mutuelle ne fait pas l'affaire car on l'a pris en fonction de ses moyens et pas de ses besoins…sachant que certains n'en n'ont même pas.
Il est temps d'agir4 :
- Nous avons besoin de maternités, de services d'urgences, d'hôpitaux de proximité avec des personnels en nombre suffisants, formés et en capacité de prendre soins des malades.
- Il faut supprimer les dépassements d'honoraires, la rémunération à l'acte, les franchises médicales et instaurer un niveau de remboursement intégral des frais de santé.
- Il faut développer une politique de prévention solide et durable en commençant par la lutte contre le mal travail.
- Il faut prendre des mesures rapides pour permettre une couverture médicale sur l'ensemble du territoire même dans les zones les plus reculées où les plus modestes avec le développement de centres de santé publics, pluridisciplinaires.
Le droit à la santé pour tous est un droit fondamental, il faut faire des dépenses de santé une priorité, notre pays en a les moyens… Nous le réaffirmons, c'est une question de choix politique, de justice et d'égalité.
300 milliards de dividendes ont été versées aux actionnaires l'an dernier alors que dans le même temps c'est 230 milliards d'argent public qui sont donnés aux entreprises (exonérations cotisations, crédits d'impôts recherche, pacte de responsabilité…). La CGT ne cessera d'exiger une autre répartition des richesses, pour plus de justice sociale.
Les salariés du secteur de la santé et des organismes sociaux sont appelés à se mobiliser le 8 novembre prochain.
La CGT appelle l'ensemble de ses organisations à créer les conditions de la réussite de cette mobilisation, le droit à la santé doit être un droit pour tous les salariés, pour toute la population de ce pays,
Tous ensemble, mobilisons-nous le 8 novembre partout en France.
Manifestation du 8 novembre
Notre santé en danger !
Communiqué de la Coordination nationale :
Le 8 novembre, nous serons avec les hospitaliers, les professionnels de la santé, du médico-social et du social !
Notre santé va mal !
Les contraintes budgétaires imposées depuis des années ont des conséquences désastreuses.
La déstructuration du système hospitalier public et privé non lucratif français se poursuit. Avec l''instauration des groupements hospitaliers de territoire, 135 groupements hospitaliers se substitueront aux 850 hôpitaux publics.
De nombreux établissements sont soumis à des restructurations drastiques.
Des services entiers sont fermés, des lits supprimés partout, des activités « non rentables » abandonnées, des investissements retardés au-delà du raisonnable.
Les conditions de travail des personnels se dégradent avec, pour conséquence, une pénibilité accrue, des burn-out en série, un nombre de suicides qui interpelle.
Les conditions d'accueil, la qualité des soins, la proximité et la sécurité sont remises en cause.
Les pratiques de soins sont mises à mal, tout particulièrement en psychiatrie.
En ville et à la campagne, du fait des problèmes de démographie médicale et paramédicale, des restructurations et fermetures, la désertification sanitaire s'étend.
Des mesures d'urgence sont aujourd'hui indispensables, mesures sans lesquelles notre pays connaîtra une grave crise sanitaire.
Pourtant le projet de loi de finance de la sécurité sociale pour 2017 prévoit encore 4 milliards d'euros en moins pour notre santé dont 860 millions pour l'hôpital.
Il faut rompre avec la résignation !
Nous sommes toutes et tous concernés !
Notre santé, c'est notre affaire.
Le 8 novembre, les professionnels de la santé, du médico-social et du social seront en grève et dans la rue à l'appel d'une intersyndicale FO-CGT-SUD.
Nous serons à leurs côtés pour exiger :
- Une santé publique de qualité et de proximité pour toutes et tous
- De réelles mesures pour résoudre la crise démographique des professionnels de santé (suppression du numérus clausus, régulation de l'installation)
- Des budgets à la hauteur des enjeux et pour cela un Projet de financement de la sécurité sociale rompant avec l'austérité
- Une véritable démocratie sanitaire
Nous avons notre mot à dire sur notre santé !
Nous appelons à participer aux rassemblements et aux initiatives tenus ce jour-là.
Usagers-ères, citoyens-nes, professionnel-les, ensemble pour un service public de santé de qualité et de proximité répondant aux besoins de la population !
Déclaration de l'Assemblée générale de la Coordination nationale des comités de défense des hôpitaux et maternités de proximité
Source : message reçu le 26 octobre 13h
Source : http://collectif-hopital-fontainebleau.blogsp...
La Sécu… C'est l'affaire de toutes et tous.
Le 8 novembre : On sort les CROCS !
SUD Santé Sociaux
Le 8 novembre 2016, La Fédération SUD Santé Sociaux appelle à la grève et à une mobilisation d'ampleur pour en finir avec les politiques d'austérité.
La Sécurité Sociale contribue au financement de nos établissements. Son budget, fixé par le Projet de Loi de Financement de la Sécurité Sociale (PLFSS), détermine les conditions de prises en charge des usagers et les conditions de travail des salarié-es et leurs salaires.
Lors de sa présentation, Mme Touraine, Ministre de la Santé et des Affaires Sociales, en a profité pour annoncer un retour à l'équilibre des comptes, sur le dos des salarié-es et des prestations pour les citoyen-nes.
Au moment où le gouvernement présente au parlement ce Projet de Loi de Financement de la Sécurité Sociale qui renforcera l'Hôstérité pour 2017, il faut sortir les crocs.
mardi 8 novembre 2016, ce sont tous les salariés des établissements du public, du social et médico-social, du sanitaires privés, du lucratifs qui doivent se retrouver ensemble dans la rue et dans l'action partout en France, pour nos salaires, nos Conventions Collectives, nos statuts, nos conditions de travail...
Le 8 novembre 2016, La Fédération SUD Santé Sociaux appelle à la grève et à une mobilisation d'ampleur pour en finir avec les politiques d'austérité
Préavis de grève de l'intersyndicale FO CGT et SUD
courrier recommandé a/r
objet : préavis de grève du mardi 8 novembre 2016
Madame la Ministre,
Conformément aux dispositions prévues par la loi du 13 juillet 1983 et aux articles L 2512-1, L 2512-5 du Code du Travail relatifs aux modalités de grève dans les services publics, nous avons l'honneur de vous informer de la décision prise par les Fédérations FO, CGT et SUD du secteur Santé et Action Sociale,de déposer un préavis de grève pour le mardi 8 novembre 2016.
Il couvrira les personnels médicaux et non médicaux, agents des établissements de la fonction publique hospitalière (secteur sanitaire, social et médico social) relevant de nos Fédérations.
Nous demandons au Ministère de la santé la prise en compte des revendications suivantes :
- Abrogation de la Loi HPST ;
- Abrogation de la Loi santé ;
- Abandon de la «territorialisation» de l'offre de soins, des GHT et des restructurations ;
- Arrêt des fermetures de lits et des suppressions de postes ;
- Fin des enveloppes limitatives et abandon du plan ONDAM triennal de 3,5 milliards d'économies sur les hôpitaux ;
- L'octroi des moyens budgétaires pour permettre aux établissements sanitaires et médico-sociaux d'assurer leur mission de service public, d'investir, d'embaucher et de titulariser nos collègues contractuels ;
- Abrogation des ordres professionnels ;
- Ouverture de vraies négociations sur les carrières et les grilles indiciaires ;
- Un plan ambitieux de formation initiale et continue ;
- La préservation et le développement d'un service public républicain de Santé sur l'ensemble du territoire garant d'une réelle égalité d'accès aux soins ;
- Non au hold-up sur les fonds de Formation financés par le salaire différé (150 millions en 2016 et 150 millions en 2017, qui constituent les fonds de réserve de l'ANFH). Nous demandons le retrait immédiat des articles 3 et 53 du projet de Loi de Financement de la Sécurité Sociale 2017.
Afin de permettre aux personnels médicaux et non médicaux, agents des établissements de la fonction publique hospitalière (secteur sanitaire, social et médico social) relevant de nos Fédérations de participer ou de se joindre aux mouvements et actions décidés, nos fédérations déposent un préavis de grève destiné à couvrir leurs absences pour la période allant du lundi 7 novembre 2016 à 20 heures au mercredi 9 novembre 2016 à 8 heures.
Nous vous prions de croire, Madame la Ministre, à l'assurance de notre considération distinguée.
Denis BASSET
Secrétaire général Branche santé
Pour l'Intersyndicale FO CGT et SUD de la Santé et de l'Action Sociale
Source : message reçu le 4 octobre 09h
Infirmières, infirmiers :
Vers une grande vague blanche le 8 novembre 2016 ...
Après la première mobilisation de la profession infirmière à l'appel de la Coordination nationale infirmière le 14 septembre dernier qui dénonçait la situation des hôpitaux "comme des marmites prêtes à exploser", voici que s'annonce un deuxième rendez-vous, unitaire - et c'est important - à l'appel de nombreuses organisations et syndicats de la filière infirmière. Préavis de grève et manifestation le mardi 8 novembre 2016... et si c'était le jour de la grande vague blanche ?
L'appel des organisations d'infirmiers salariés
Les principales organisations d'infirmier(e)s salarié(e)s de la Fonction Publique , du secteur privé et les syndicats infirmiers lancent en effet un appel commun à la mobilisation infirmière le mardi 8 novembre 2016. Les revendications unitaires ne manquent pas dans le climat de défiance inégalé au sein des services de soins et devant le peu de considération qu'inspire aux tutelles la profession infirmière dans son entier et sur tous ses terrains d'exercice. Le contexte est de plus en plus dur, dramatique : suicides, dégradation des conditions de travail, pénibilité non reconnue, grilles salariales peu conformes au niveau de responsabilité des infirmiers, réingénierie des diplômes de spécialités en stand-by... Infirmiers de la fonction publique hospitalière, du privé, infirmiers anesthésistes, infirmiers de bloc, infirmiers scolaires, infirmières puéricultrices, cadres de santé, enseignants... ils sont tous partants... et la liste pourrait s'allonger alors que se constitue actuellement un "collectif" et une plateforme revendicative avec des modalités d'actions en cours d'élaboration. On peut se demander si les infirmiers libéraux seront également de la partie.
[...]
Source : http://www.infirmiers.com/actualites/actualit...
Source : http://www.communcommune.com/2016/10/infirmie...
Greve 8 novembre 2016
CGT Cochin
Le Projet de Loi de Financement de la Sécurité Sociale 2017 (PLFSS 2017) est présenté au parlement jusqu'au 20 novembre 2016. Le compte n'y est pas et ce sont à nouveau des moyens qui vont être enlevés au financement de la Santé et de l'Action Sociale en France.
La logique d'austérité budgétaire se poursuit et ce sont les agents hospitaliers, les professionnels de santé et d'action sociale qui paient le prix fort de la dégradation des conditions de travail, des diminutions d'effectifs et de l'impossibilité de fournir des conditions normales de prise en charge aux patients et aux usagers.
Le gouvernement prévoit d'augmenter beaucoup plus l'enveloppe budgétaire des soins de ville libéraux que celle accordée à l'hôpital public.
Deux points d'augmentation de l'Objectif National de Dépenses de l'Assurance Maladie (ONDAM) ne sont pas suffisants pour maintenir l'augmentation naturelle des salaires (grades, échelons) et l'effectif actuel d'agents hospitaliers alors que l'activité croît.
Il faudrait un ONDAM à 5 % au moins pour rattraper le gel des salaires et absorber les embauches nécessaires au fonctionnement de nos établissements.
Des solutions simples existent pour financer immédiatement les hôpitaux sans toucher aux « grands équilibres » du budget de l'Etat :
- Suppression de la taxe sur les salaires (13,6 % du montant des salaires, comme pour les cliniques et les entreprises privées) ; les salaires représentent 66 % du budget des établissements publics de santé. Cela permettrait de créer 75 000 emplois dans les hôpitaux publics.
- Récupération de la TVA pour les investissements (comme pour les cliniques et toutes les entreprises privées), 20 % sur tous les investissements (taux de TVA). Cela permettrait une modernisation sans précédent des hôpitaux sans pour autant augmenter la dette de ceux-ci.
- Possibilité d'emprunter à taux zéro auprès de la Caisse des dépôts… Plus de frais bancaires et d'intérêts à rembourser. Cette mesure redonnerait de l'indépendance financière aux établissements qui dépendent de plus en plus des banques.
Nous demandons un plan d'urgence de sauvegarde des hôpitaux, l'effacement de la dette et un grand plan de sortie de tous les emprunts toxiques à coût zéro pour tous les hôpitaux concernés.
Faire croire à l'équilibre des comptes de la Sécu alors que le déficit est reporté sur les établissements relève du mensonge éhonté. Nous exigeons une vraie prise en compte des besoins de Santé et d'Action sociale de la population et les moyens afin de mener à bien nos missions de service public.
Nous demandons le retrait immédiat du projet de loi de la mesure visant à ponctionner 300 millions d'euros à l'ANFH
(Art. 3 et 53 du PLFSS), ce qui portera grandement atteinte aux plans de formation et réduira considérablement les départs en promotion professionnelle. Cette mesure vise à faire financer par l'argent des personnels le trou de la Sécurité Sociale !
Des soins de qualité, de proximité, accessibles, sont un bien commun que nous devons protéger et développer. Nous faisons nôtres les paroles d'Ambroise Croizat (Membre du Conseil National de la Résistance) à la création de la Sécu en 1945 : « chacun cotise en fonction de ses moyens et en bénéficie en fonction de ses besoins ».
Chacun doit avoir accès aux soins partout sur le territoire, dans un service public de santé, sans sélection par l'argent et par le lieu de résidence.
La CGT COCHIN appelle à manifester aussi pour protester contre le manque de moyen qui met en péril les personnels (médicaux et non médicaux) de L'APHP.
La mise en place autoritaire de nouvelles organisations de travail (OTT) par Martin HIRSCH a amplifié le malaise déjà fort à l'APHP. Les agents de COCHIN sont particulièrement touchés par la confusion engendrée par la mise en place de cette reforme.
Pour protester :
Le mardi 8 novembre 2016
A une manifestation de Montparnasse au Ministère
Départ10 heures de Montparnasse
Piquet de grève des 7 h00 , local CGT COCHIN
Départ de COCHIN 9h45
PLFSS - Le trou de la sécu bouché sur le dos des salariés
La sécu... C'est l'affaire de toutes et tous
SUD Santé Sociaux
Elle contribue avec les subventions des collectivités territoriales au financement de nos établissements du médico-social et du social. Son budget, fixé par le Projet de Loi de Financement de la Sécurité Sociale (PLFSS), détermine les conditions de prises en charge des usagers et les conditions de travail des salariés-es. Lors de sa présenta on, Mme Touraine, Ministre de la Santé et des affaires sociales, en a pro té pour annoncer un retour à l'équilibre des comptes, bien entendu, sur le dos des salarié-es et des prestations pour les usager-es.
Asphyxie budgétaire pour les équipes et les publics
Pour la Fédération SUD Santé Sociaux ,après les coupes budgétaires imposées par les collectivités territoriales se traduisant sur le terrain par des fermetures de services ou des déconventionnements, le gouvernement entend poursuivre l'asphyxie financière des secteurs sociaux en les attaquant ce e fois ci via la sécurité sociale. Le PLFSS qui sera voté prévoit 4,1 Milliards d'euro « d'économies » supplémentaires imposé par le gouvernement VALLS dont 200 millions pour les secteurs Social et Médico-Social. Ces économies se feront, on le sait déjà, par des inégalités d'accès aux soins et aux services sociaux. Pour les salariés, les conséquences seront fatales : licenciements, précarité, bas salaires, surcharge et intensification du travail... C'est la goute d'eau qui fait déborder le vase. De trop nombreux collègues vivent de plus en plus mal la situa on qui leur est faite, le ras le bol se généralise. Le gouvernement reste sourd à la multiplication des cas de détresse. La sou rance au travail, la perte de sens professionnel, les burnout ou les suicides ne sont pas des fatalités !
Fusions et absorption, faites vos jeux !
Les contours de notre secteur se redessinent, de nombreux établissements ont été absorbés ou sont en cours de fusion. Pour SUD Santé Sociaux, la volonté de réduire le nombre d'acteurs dans le social et médico-social est évidente. Pour faire face aux nouveaux modes de financements (appel à projet et mise en concurrence, contrats à impacts sociaux...) et aux objectifs comptables, le regroupement de structures est une tendance de fond. Avec la loi Touraine, des Groupements de Coopéra- on Sociale et Médico-Social se metent en place, ils sont le pendant des Groupements Hospitaliers de Territoire (GHT). Ils constituent un arsenal supplémentaire, qui permet aux gouvernements successifs de con nuer la poli que de destruction/ restructura on, fusion/absorption des structures de l'ensemble de nos secteurs. A ce rythme, c'est bien la richesse et la diversité de nos pratiques professionnelles qui sont menacées par la standardisa on et la recherche de résultats quantifiables.
Battons-nous pour nos salaires et nos Conventions Collectives !
Nos salaires sont gelés depuis de trop nombreuses années et la révision des classifications sont bloqués au nom des restrictions budgétaires et autres plans de retour à l'équilibre. Dans certaines Conventions Collectives, le pouvoir d'achat a diminué de quasi 25% en 20 ans... Avec la refonte des métiers et la volonté affichée du patronat de dénoncer les Conven ons Collec ves (CC 66, Croix Rouge...) en 2017. Une refonte des grilles salariales au prétexte des nouveaux diplômes n'est pas à exclure. L'objec f a ché est de réduire le coût du travail et de rer nos salaires vers le bas. Puisqu'il il n'y a plus de trou de la Sécu, les salaires doivent être revalorisés ! Prenons au mot la Ministre. La loi travail n'arrangera pas la situa on. Les logiques de dumping social sont à prévoir et à combattre !
Aujourd'hui, ca suffit !
Depuis 6 mois, le mouvement social mène toujours la bataille pour obtenir le retrait de la Loi Travail. Dans la continuité de ce combat, ensemble, public, privé, sanitaire, médico-social, social, mobilisons-nous massive- ment sur les territoires pour exiger notre dû et des moyens pour un service de qualité et de proximité envers la population.
Il faut que ça change !
Nous qui tous les jours dans les services, les établissements prenons soin des populations les plus fragiles et dispensons une prise en charge de haute qualité, nous exigeons un plan d'urgence pour notre secteur et revendiquons :
- Une revalorisation statutaire et salariale
- L'abandon du projet de réingénierie de l'ensemble des métiers du social
- Des grilles de salaires linéaires sans barrage ni quota tenant compte de l'égalité salariale entre les hommes et les femmes.
- La défense et l'améliora on des Conventions Collectives de nos secteurs...
- L'octroi des moyens budgétaires permettant aux établissements sociaux et médico-sociaux d'assurer leur mission de service public, d'investir, d'embaucher et de transformer en CDI les contrats précaires.
- Des politiques sociales à hauteur des besoins de la population, quelques soient leurs lieux d'habitation
- L'abrogation de la loi travail
Le 8 novembre 2016, La Fédération SUD Santé Sociaux appelle à une mobilisa on d'ampleur et à la grève pour en finir avec les politiques d'austérité.
« Notre santé en danger » soutient la grève
et appelle a rejoindre la manifestation des salarie(e)s des hôpitaux, du secteur sanitaire et social et de la securite sociale le 8 novembre prochain
L'austérité imposée par les projets de loi de financement de la sécu et les lois hospitalières (Bachelot et Touraine) a pour conséquence l'accélération des restructurations : partout en France : les hôpitaux sont fermes ou vides de l'essentiel de leurs services (chirurgie, urgences) ; les maternités ne cessent de fermer.
Le regroupement autoritaire de 850 établissements en 135
Groupements Hospitaliers de Territoire (GHT) est en train d'achever de tuer les structures de proximité encore existantes.
Ces restructurations, regroupements, fermetures de services au sein des établissements hospitaliers entraînent de graves bouleversements dans l'organisation des soins.
Cette austérité se traduit par 22000 suppressions de postes, des fermetures de lits, la mise en place de contrats de travail précaires. La pression insupportable qui pèse sur lepersonnel entraîne actuellement une augmentation jamais cas de burn-out ou de suicides chez les professionnels de santé.
Les fermetures de structures hospitalières, l'austérité, l la pression exercée sur le personnel se répercutent aussi sur les patients : éloignement, difficultés d'accès aux soins, engorgement des services, baisse de la qualité des soins. La chirurgie en ambulatoire (sans hospitalisation de nuit) et les sorties précoces sont maintenant imposées, non pas dans l'intérêt du patient mais parce que ça coûte moins cher!
La destruction progressive du système de santé publique ouvre grand la voie à sa privatisation. Conséquence, la santé, aux mains de grands groupes privés et de fonds de pensions, deviendra de plus en plus coûteuse, de moins en moins accessible à l'ensemble de la population.
Le collectif unitaire (associations, des mutuelles de travailleurs, syndicats, partis) « Notre Santé en Danger » dénonce depuis des années la dégradation de notre système de santé publique, les conditions de travail insupportables des personnels soignants, les conditions d'accueil des patients, de plus en plus détestables .
C'est pourquoi « Notre Santé en Danger » , solidaire de l'appel lancé par les fédérations CGT, FO et SUD de la santé et de l'action sociale et CGT, FO de la sécu, appelle à soutenir leur grève et à manifester avec eux le mardi 8 novembre .Pour l'IDF :
Manifestation à partir de 10h à Montparnasse vers le Ministère de la Santé , 14 avenue Duquesne Paris
Sécurite sociale : soutenons la mobilisation unitaire du 8/11 !
Convergence de Défense et Développement des Services Publics
La Convergence de Défense et Développement des Services Publics appelle à soutenir la mobilisation unitaire des personnels de santé, du médico-social, du social, le 8 novembre 2016 à l'appel de CGT, FO, SUD
Citoyens et usagers nous sommes concernés au même titre que les personnels.
Des années de contre-réformes ont produit des résultats alarmants : bien loin de l'auto satisfaction ministérielle, la France s'enfonce dans pratiquement tous les critères du classement santé 2015 de l'OCDE, y compris les dépenses santé par habitant (12ème / 44), le nombre de médecins (18ème / 43), d'infirmiers (17ème / 43).
Les déserts médicaux s'étendent aux métropoles.
Les franchises, dépassements d'honoraires, le coût des complémentaires, les restes à charge, entraînent des renoncements massifs à des soins.
Après la loi Bachelot qui a créé les Agences Régionales de Santé, la loi Touraine entend imposer la « mutualisation » de 850 hôpitaux publics en 135 GHT - Groupements Hospitaliers de Territoire-. Non seulement il y aura moins de moyens mais ils seront plus éloignés des malades. 22000 postes, 16000 lits sont menacés. Tous les secteurs de santé sont concernés, les centres de Sécurité Sociale continuent aussi à fermer …
Le PLFSS 2017 - Projet de loi de Financement de la Sécurité Sociale - en cours de débat au Parlement entend faire 4 Milliards de coupes budgétaires supplémentaires sur la santé, coupes qualifiées à juste titre « d'historiques ».
Il prévoit la mise en œuvre à marche forcée de l'ambulatoire pour supprimer les postes et les lits. Mais les moyens en médecins, infirmiers… ne sont pas là !
Les suppressions de personnel, les changements d'horaires qui leur sont imposés concernent aussi les usagers : c'est la qualité des soins qui est en cause.
Si cette politique se poursuit on va à une crise sanitaire sans précédent
Pour Convergence il faut inverser cette politique, partir des besoins de la population, permettre l'accès de toutes et tous à la prévention et à des soins de qualité et de proximité sur tout le territoire.
C'est pourquoi nous appelons à participer aux mobilisations de CGT, FO, SUD, qui revendiquent notamment :
- L'abrogation des lois HPST (Bachelot) et santé (Touraine)
- L'arrêt des fermetures de lits et suppressions de postes
- Les moyens en personnels nécessaires
- Des moyens budgétaires à la hauteur des besoins en lieu et place des 4 Milliards de coupes du PLFSS 2017
Convergence appelle à participer aux manifestations et rassemblements à l'appel de CGT, FO, SUD
Ile de France : 11 Heures ministère de la santé 14 av Duquesne M° Ecole militaire