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samedi 15 octobre 2016 à 12h30

2 parties : 1 2

Manifestation commune en

soutien aux inculpés et contre les violences policières

Convergeons - organisons nous contre la répression !
Sans fouille, sans nasse et sans papiers

15 octobre 2016 à 12h30

Manifestation de la Place de la République à l'Avenue de Flandres

Convergeons contre la répression !

Manifestation commune en soutien aux inculpés et contre les violences policières en manif, dans les quartiers populaires, envers les Migrants, … et dans les ZAD

Samedi 15 octobre à 12h30 de République à Avenue de Flandres

Premiers signataires :

Premiers signataires : Act Up-Paris, Association Amélior, CGA, CIP IDF, CNT, Collectif La Chapelle Debout, Collectif Ni Guerres Ni état de Guerre, Collectif pour la Libération de Georges Abdallah, Comité du 18 mai, Comité de Soutien à NDDL, Coordination contre la répression et les violences policières, CSP 75 Coordination des Sans-Papiers, Emancipation Tendance Intersyndicale, Ensemble !, Fédération SUD PTT, Fédération SUD Rail, Femmes Egalité, FERC Sup CGT de Paris 8, Info'Com-CGT, NPA, Nuit Debout Répu, OCL, PCOF, Prison Par Terre, RUSF Paris 1 Panthéon Sorbonne, Solidaires Paris, SUD Commerce, SUD Education 75, SUD Education 92, SUD Education 93, SUD Industrie Francilien, Urgence Notre Police Assassine, Vérité et Justice pour Ali Ziri,

Lien : https://paris.demosphere.net/rv/50444
Source : message reçu le 7 octobre 15h
Source : liste AG-IdF, reçu le 6 octobre 16h
Source : message reçu sur Resistons rezo le 6 octobre 15h


Manifestation

Convergences des luttes contre la répression, contre les violences policières et la justice expéditive. Solidarité avec les habitantes des quartiers populaires, les syndicalistes, les migrantes, les manifestant.e.s, les zadistes, les squatteuses.eurs, les personnes sans papiers. . ..

La logique enclenchée ne semble pas s'arrêter : les morts violentes dont la police refuse d'endosser la responsabilité continuent encore et encore.

Des dizaines de manifestant.e.s ont comparu ou vont comparaître devant les tribunaux correctionnels.

A l'exemple de Nina, Martin, Jules et Ivan, à Saint-Étienne : relaxés une première fois le l3 juillet, le parquet a fait appel et Martin comparaissait le 6 septembre, accusé d'avoir à lui seul blessé 7 policiers ! Le procureur exige 18 mois de prison dont 3 fermes et 5 ans d'interdiction d'exercer dans la Fonction publique. Les policiers réclament, eux, des indemnités.

Le 15 septembre à Paris, place de la République, à l'arrivée de la manifestation contre la Loi Travail, c'est Laurent, militant de SUD santé Sociaux 94 qui est touché par un morceau de grenade lancée par les forces de l'ordre. Il perd l'usage de son œil.

Après la mort par étouffement d'Adama Traoré cet été, à Beaumont sur Oise le 21 septembre à Béziers, un homme de 43 ans est interpellé par la BAC et des policiers municipaux. Aspergé de gaz lacrymogène, puis menotté, il montre des signes de détresse. Il est couché au sol, « en position de sécurité » affirment les policiers. Il meurt sur le trottoir.

Le 22 septembre à Paris, des lycéens bloquent l'entrée du lycée Voltaire, avec quelques poubelles. Un policier les tient en joug avec un Lanceur de Balles de Défense. Il dissimule son visage derrière un masque.

Il est dangereux et menaçant.

Le même jour à Toulouse, 4 militants du mouvement BDS (Boycott, Désinvestissement, Sanction sont jugés pour « entrave à l'exercice normal d'une activité économique ».

Toujours le 22 septembre, un contrôle d'identité d'une femme a Saint-Denis, filmé par un professeur de la Sorbonne, donne lieu à un déchaînement de violences policières : cartilages déchirés, coups de Taser et menace de viol.

Le 28 septembre à Villejuif, une équipe de cinq policiers en civil arrêtent et menottent un militant, qui sort de chez lui. Une arrestation violente et ciblée dont les méthodes policières sont volontairement choquantes.

Samedi ler octobre, c'est la manifestation de soutien aux migrantes a Calais qui est interdite et largement réprimée à coups répétés de gaz lacrymogène, alors que le 5 septembre l'action de blocage de la rocade et de l'autoroute A16 contre la présence des migrantes avait été aidée par la préfecture.

Le cynisme du gouvernement va jusqu'à mettre en concurrence l'évacuation de la jungle de Calais avec celle de la ZAD à Notre Dame des Landes. Comme si le nombre de flics disponibles déterminait les actions politiques.

Nous y voyons tout un symbole. Celui d'une police aux ordres et d'une justice expéditive, toutes deux au service d'un Etat qui ne gouverne que par la peur.

Source : http://www.cnt-f.org/fte/?Contre-la-loi-Trava...