mardi 11 octobre 2016 à 14h
Occupations, rassemblement et grève
« Touche pas à ma ZEP »
https://paris.demosphere.net/rv/50367
Trajet / parcours : Départ 14h, Place le Corbusier (métro Sèvres-Babylone)
Place le Corbusier > Bd Raspail > Rue de Grenelle
Le collectif "Touche pas à ma ZEP" et les lycées mobilisés pour l'éducation prioritaire appellent à la grève mardi 11 octobre.
- Occupation des établissements la nuit du 10 au 11 octobre 2016,
- mardi 11 octobre, matin action locale
- mardi 11 octobre à 14h - rendez-vous à Sèvres Babylone
Lien : https://paris.demosphere.net/rv/50367
Source : https://www.facebook.com/events/6567088244969...
Source : http://www.sudeducation93.org/Touche-pas-a-ma...
Appel à tous les personnels des lycées en éducation prioritaire
« Touche pas ma ZEP ! »
Les lycées se mobilisent pour l'éducation prioritaire. Rejoignez l'appel et la lutte !
Loin de la com' ministérielle sur une pseudo volonté de revitaliser l'éducation prioritaire, les décisions se succèdent qui signent sa destruction programmée. Les collèges et les écoles sont nombreux à découvrir des moyens en forte baisse par rapport à la rentrée 2015 alors même qu'ils ont conservé le label REP : "REP = Rien En Plus !".
Quant aux lycées, après avoir sans cesse repoussé la publication d'une liste des lycées maintenus en éducation prioritaire, Najat Valaud-Belkacem vient dans un récent courrier* au député d'Asnières-sur-Seine Sébastien Piétrasanta d'annoncer leur sortie de tout dispositif dès 2017, y compris pour les lycées professionnels.
L'argument avancé par la ministre est celui de la priorité donnée à la scolarité obligatoire dans la refondation de l'éducation prioritaire. Pourtant le ministère continue bien d'afficher comme un de ses objectifs principaux d'en finir avec les 150000 jeunes sortants chaque année sans diplôme du système scolaire. Or la difficulté scolaire ne s'arrête pas à 14 ans ! Comment expliquer alors la décision de supprimer en lycée les moyens supplémentaires liés à l'éducation prioritaire ?
La première conséquence sera la dégradation des conditions d'enseignement et de réussite des élèves de ces lycées accueillant une majorité d'élèves issus de milieux défavorisés : hausse des effectifs par classe, baisse de l'offre d'options et des cours en demi-groupe, etc. Cela signifiera aussi une dégradation des conditions de travail des personnels.
Par ailleurs, les personnels perdront leur prime ZEP et leurs bonifications pour les mutations. Cette dégradation des conditions d'enseignement et de la rémunération entraînera une rotation accrue des équipes pédagogiques mettant en péril le travail en équipes essentiel à la réussite des élèves dans ce type d'établissement.
Nous contestons la sortie des lycées relevant de l'éducation prioritaire. Nous exigeons la mise en place d'un statut et d'une carte élargie de l'éducation prioritaire pour les lycées avec la garantie d'effectifs limités, de moyens supplémentaires et de compensations spécifiques pour l'ensemble des personnels, assurant ainsi la stabilité des équipes.
Plusieurs lycées ont déjà décidé de se mettre en grève dès la rentrée 2016 si des engagements fermes n'étaient pas pris par le ministère.
Premiers signataires :
les personnels mobilisés des lycées Joliot-Curie, Paul Langevin, Louise Michel et Claude Chappe de Nanterre (92), Prony d'Asnières-sur-Seine (92), Léonard de Vinci de Bagneux (92), Guy de Maupassant et Claude Garamont de Colombes (92), Galilée de Gennevilliers (92), Michel-Ange et Charles Petiet de Villeneuve-la-Garenne (92), La Tournelle de La Garenne-Colombes (92), René Auffray de Clichy-la-Garenne (92), Maurice Genevoix de Montrouge (92), Jean Zay d'Aulnay-sous-Bois (93), Jacques Feyder d'Epinay-sur-Seine (93), Jacques Brel de La Courneuve (93), Marcel Cachin de Saint-Ouen (93), Maurice Utrillo de Stains (93), Jean Rostand de Villepinte (93), Louise Michel de Bobigny (93), Paul Eluard de Saint-Denis (93), Langevin-Wallon de Champigny-sur-Marne (94), Georges Brassens de Villeneuve-le-Roi (94), Arago de Villeneuve-St-Georges (94), Nadia et Fernand Léger, Jean Jaurès, George Braque et Cognacq-Jay d'Argenteuil (95), Simone de Beauvoir et Arthur Rimbaud de Garges-lès-Gonesse (95), Romain Rolland de Goussainville (95), Jean-Jacques Rousseau et de la Tourelle de Sarcelles (95), de Bezons (95), Maurice Eliot d'Épinay-sous-Sénart (91), Pierre Mendès-France de Ris-Orangis (91), Jean Rostand de Mantes-la-Jolie (78), André Malraux de Montataire (60), Romain Rolland d'Amiens (80), Blaise Pascal de Forbach (57), Charles Mongrand de Port-de-Bouc (13)...
Avec le soutien des personnels mobilisés en Réseau d'Education Prioritaire (REP/REP ) ou anciennement en Réseau de Réussite Scolaire (ex RRS) du collège Moulin-Joly de Colombes (92), du collège les Sablons de Viry Chatillon (91), du collège Jean-Baptiste Clément de Colombes, du collège Vercors de Grenoble (38), du collège St Exépury de Villiers-le-Bel (95)...
Avec le soutien de :
CGT éduc'action Créteil et Versailles, UD CGT 92, SNEP-FSU Versailles, SNES-FSU 92, SNUEP-FSU Versailles, SUD éducation, UNL Ile-de-France, FCPE Asnières-sur-Seine, Bagneux et Villeneuve-la-Garenne (92)...
*La ministre répondait dans ce courrier en date du 27 avril 2016 au député qui relayait l'inquiétude des collègues du lycée professionnel Prony d'Asnières-sur-Seine (92) anciennement classé ZEP.
Signer l'appel : https://docs.google.com/forms/d/e/1FAIpQLSex7gpOSpyLAS-Mt4iPlEouhX9yDqRuIdPX-ySiGF6HDzQfyQ/viewform
La page facebook : https://www.facebook.com/touchepasmazep/
Le compte twitter : https://twitter.com/tpamz
Grève et manifestation le mardi 11 octobre
pour une carte élargie des lycées en éducation prioritaire,
après le succès du 29 septembre,
Pour une carte élargie des lycées en éducation prioritaire, après le succès du 29 septembre,
grève et manifestation le mardi 11 octobre.
Grèves, rassemblements locaux, interpellations de députés, tractages dans les gares et sur les marchés, rassemblement académique devant le Ministère, les nombreuses actions de la journée du 29 septembre ont été un succès et ont montré la détermination des personnels des lycées mobilisés à conserver ou obtenir leur classement en Education Prioritaire. Le rassemblement devant le Ministère, temps fort de la journée, a rassemblé 250 personnes. Les prises de paroles ont montré la détermination des personnels mobilisés. Une délégation a été reçue par un personnel de la DGESCO en charge de l'Education Prioritaire qui a annoncé qu'aucun groupe de travail n'était lancé sur la refonte de la carte des lycées !
Le refus de la Ministre d'apporter des réponses satisfaisantes aux personnels des lycées de l'éducation prioritaire est inacceptable. Il traduit une nouvelle contradiction entre une supposée priorité à la jeunesse et ce qui s'apparente, de fait, à une relégation des élèves des quartiers populaires. Cette sortie des lycées de l'Education Prioritaire va aggraver les inégalités existantes, et dégrader considérablement les conditions d'études et d'enseignement des élèves et des personnels : augmentation du nombre d'élèves par classe, déstabilisation des équipes éducatives confrontées à la perte d'avantages spécifiques. Dans le contexte de crise économique qui touche particulièrement notre académie, et notamment les familles les plus fragiles, c'est d'une toute autre orientation dont a besoin l'Education Prioritaire :
- diminution du nombre d'élèves par classe,
- maintien des avantages spécifiques pour les personnels (primes, bonifications),
- équipes pluriprofessionnelles renforcées,
- élargissement de la carte des lycées en partant des besoins du terrain.
Après plusieurs mois dans l'incertitude totale sur leur avenir, après une rentrée dans des conditions très difficiles, les réponses de la Ministre provoquent colère et exaspération chez les personnels ! La prolongation de la clause de sauvegarde ne concerne pas tous les personnels des lycées et ne fait qu'entériner la sortie des lycées de l'Education Prioritaire
Les sections académiques du SNES-FSU, SNEP-FSU, SNUEP-FSU, SNFOLC-FO, SNETAA-FO, CGT Educ'action et Sud Education soutiennent les mobilisations actuelles des lycées et appellent les personnels des lycées, les parents d'élèves, à amplifier la mobilisation pour dénoncer la sortie brutale du dispositif et ses conséquences ainsi que l'absence de nouvelle carte élargie des lycées de l'Education Prioritaire. Un préavis de grève est d'ores et déjà déposé pour la journée du 11 octobre.
Les sections académiques demandent à la Ministre d'apporter des réponses rapides à leurs revendications et soutiennent toutes les actions du 11 octobre, dont la grève et le rassemblement devant le Ministère, à 14h.
Pour une carte élargie des lycées de l'Education Prioritaire, continuons et amplifions la mobilisation !
RDV au Ministère, mardi 11 octobre, à 14h
Les sections de l'Académie de Versailles du SNES-FSU, SNEP-FSU, SNUEP-FSU, SNFOLC-FO, SNETAA-FO, CGT Educ'action et Sud Education
2ème grève commune pour l'éducation prioritaire en lycée
Toutes et tous en greve le mardi 11 octobre 2016
Pour une carte elargie et un veritable statut des lycees relevant de l'education prioritaire
Notre objectif : des équipes stables et des moyens pérennes pour nos élèves !
Mardi 11 octobre :
grève pour le classement des lycées dans l'éducation prioritaire !
Jeudi 29 septembre, plusieurs dizaines de lycées de la région parisienne étaient mobilisés, 300 personnels grévistes se sont ensuite rassemblés devant le ministère. Pour la CGT Éduc'action, cette mobilisation a été un vrai succès. Depuis la mobilisation s'élargit, des lycées non-classés ZEP se lancent dans la bataille pour une nouvelle carte et un véritable statut de l'éducation prioritaire.
En effet, les lycées sont restés à l'écart de la « grande réforme de l'Éducation prioritaire » de novembre 2014. Malgré de nombreuses demandes d'éclaircissement, le ministère avait toujours entretenu le flou sur leur situation.
Un courrier de la ministre, daté du 27 avril 2016, semblait apporter une clarification : « la refonte de l'éducation prioritaire est axée sur la scolarité obligatoire, c'est à dire l'école et le collège ». Ce qui, à l'époque, confirmait la sortie des lycées de l'Éducation prioritaire. Ce n'est pas acceptable, les difficultés sociales et scolaires ne s'arrêtent pas à la sortie du collège ! Bien au contraire, les lycées professionnels concentrent souvent la difficulté sociale et scolaire.
Dans un nouveau courrier, la ministre vient d'annoncer qu'elle va prolonger les indemnités d'un an. C'est insuffisant !
La CGT Educ'Action revendique la création d'un statut clair de lycée en éducation prioritaire, seule garantie pour les élèves et les personnels de conditions d'études et de travail permettant réellement de combattre les difficultés sociales et scolaires de ces établissements.
Les lycées ont toute leur place dans l'Éducation prioritaire ! Il est donc urgent que des discussions sur la construction d'une nouvelle carte commencent, sur la base d'un périmètre élargi, en partant des besoins du terrain.
Nous demandons que ces lycées bénéficient d'une dotation supplémentaire pour réduire les effectifs par classe et mettre en place des projets éducatifs. Nous demandons pour tous les personnels une valorisation de leur investissement dans ces établissements difficiles à travers le maintien de la prime et une bonification pour les mutations, afin de stabiliser les personnels.
Les personnels de l'académie de Créteil doivent participer pleinement à cette mobilisation ! La CGT Educ'Action Créteil se joint à l'appel à la grève du mardi 11 octobre.
Manifestation en direction du ministère à 14h00 !
Mobilisation des lycées de l'éducation prioritaire
Solidarité avec les établissements en lutte !
Apparue au grand jour lors de la mobilisation du 18 mai de plusieurs lycées généraux, technologiques et professionnels, elle vient de passer avec succès, le cap de l'été. Ce sont maintenant 45 établissements du 92 mais aussi du 95, du 94 du 93 et du 80 qui ont signé l'appel « Touche pas à ma ZEP ». La mobilisation a démarré aussi dans d'autres départements comme les Bouches-du-Rhône.
La mobilisation de l'éducation prioritaire prend de l'ampleur !
Apparue au grand jour lors de la mobilisation du 18 mai de plusieurs lycées généraux, technologiques et professionnels, elle vient de passer avec succès, le cap de l'été. Ce sont maintenant 45 établissements du 92 mais aussi du 95, du 94 du 93 et du 80 qui ont signé l'appel « Touche pas à ma ZEP ». La mobilisation a démarré aussi dans d'autres départements comme les Bouches-du-Rhône.
Le 16 septembre une première assemblée générale région parisienne de l'éducation prioritaire s'est tenue à la bourse du travail de Paris, elle a été suivie d'une deuxième le 3 octobre dans une ambiance déterminée, avec une assistance de plus en plus importante.
Le 29 septembre ces établissements se sont mis en grève (avec des taux historiques : plus de 80% de grévistes dans de nombreux établissements), contraignant le ministère à les recevoir en délégation, ce qu'il refusait obstinément de faire jusqu'alors. La lutte s'organise à présent en direction de toute l'éducation prioritaire.
Les personnels ont bien raison de se battre
En effet depuis 2014, avec la réforme de l'éducation prioritaire qui a acté la fin des ZEP, la question des lycées classés avait été renvoyée à plus tard. Mais la ministre a annoncé à plusieurs reprises, depuis avril 2016, son intention d'exclure les lycées de l'éducation prioritaire à partir de la rentrée 2017. Cela signifierait :
- La baisse des moyens des lycées actuellement classés avec la fin des limitations d'effectifs, du travail en petits groupes, de temps pour faire des projets, ces moyens étant déjà largement insuffisants.
- La fin des bonifications pour les points de mutation pour le prochain mouvement inter-académique, à savoir celui de 2017, et la remise en cause annoncée de l'indemnité.
A l'heure où le système scolaire reste socialement très inégalitaire, ce gouvernement poursuit la destruction de l'éducation prioritaire, à la fois en écartant les lycées du dispositif et en réduisant les moyens dans de nombreuses écoles et collèges qui en font partie.
En effet le dispositif REP ne s'accompagne d'aucune baisse d'effectifs. Les pondérations débouchent sur des concertations dont les horaires et le contenu sont souvent imposés aux collègues par la hiérarchie. Pour nous cela n'a rien d'une véritable réforme de l'éducation prioritaire.
Une mobilisation pour une vraie éducation prioritaire
C'est le sens de ce mouvement dont l'appel revendique « un statut d'établissement classé, une carte élargie de l'éducation prioritaire pour les lycées avec la garantie d'effectifs limités, des moyens supplémentaires et des compensations spécifiques pour l'ensemble des personnels, assurant ainsi la stabilité des équipes. »
SUD éducation soutient cette mobilisation et les revendications exprimées !
L'assemblée générale soutenue par plusieurs syndicats d'île de France dont SUD éducation appelle à la grève le 11 octobre.
Nous appelons tous les établissements de l'éducation prioritaire à rejoindre cette mobilisation.
Maintien des lycées dans l'éducation prioritaire ! De véritables moyens pour l'ensemble de l'éducation prioritaire !
Pour contacter le mouvement :
www.facebook.com/touchepasmazep/
Pour signer la pétition
www.frama.link/lyceesprioritaires