jeudi 29 septembre 2016 à 13h
Mobilisation contre la venue de Hollande à Jussieu
https://paris.demosphere.net/rv/50079
Hollande et sa clique viennent nous vanter les travaux exceptionnels réalisés à Jussieu. Accueillons-les comme il se doit pour leur rappeler que c'est à la mobilisation des travailleurs/euses de Jussieu et d'ailleurs contre l'amiante que l'on doit ces travaux.
Ce n'est en tous cas certainement pas grâce à la bienveillance des gouvernements successifs qui s'acharnent à détruire les conditions d'études, de recherche et de travail dans les universités !
Nous continuerons à nous battre contre les amphis surchargés, la précarité, le service civique obligatoire, les violences policières, la loi "Travaille !" et son monde !
- Jussieu appartient à tou.te.s les travailleurs/euses, étudiant.e.s, chercheurs/ses qui font vivre cette université !
- Jussieu appartient à toutes les victimes de la répression policière !
- Jussieu appartient à toutes les victimes de l'amiante !
- Hollande casse-toi, Jussieu n'est pas à toi !
Rassemblement Jeudi 29 septembre devant Jussieu à 13h
Lien : https://paris.demosphere.net/rv/50079
Source : http://tendanceclaire.org/breve.php?id=20685
Hollande n'est pas le bienvenu à Jussieu
SNTRS-CGT, FERC-CGT, Comité de mobilisation contre la loi travail P6, Solidaires Etudiant-e-s, SNASUB, SNCS
Rassemblement jeudi 29 septembre, 13h30, au pied de la tour 44
Ce jeudi 29 septembre, le président de la République F. Hollande vient inaugurer le campus de Jussieu désamianté. C'est l'occasion pour l'ensemble des personnels et des étudiants de faire entendre leurs revendications et de lui faire savoir ce que nous pensons de sa politique.
5 raisons de se mobiliser jeudi
1. Nos salaires étaient bloqués depuis juillet 2010, soit 5,5% de décrochage par rapport à l'inflation. Les cotisations retraite ont augmenté de 7,85% à 9,94%, car le gouvernement Hollande n'est nullement revenu sur les réformes des retraites de 2003 et 2010. Toutes les catégories de personnels sont Smicardisés, nos qualifications ne sont pas reconnues : ainsi, un technicien commence à 3% au-dessus du Smic. Pour que les fonctionnaires ne rentrent pas dans le mouvement contre la loi Travail, le gouvernement a concédé… 0,6% d'augmentation en juillet et 0,6% en janvier prochain.
2. Les menaces sont constantes sur le budget de l'enseignement supérieur et de la recherche. Encore 122 millions d'euros ont été retirés du budget en juin, ce qui va probablement se solder par autant de gel de postes, 3000 environ. Et cela alors même que les universités accueillent 30.000 étudiants de plus en cette rentrée. On nous demande de faire toujours plus avec moins, les conditions de travail se dégradent, certains services n'ont même plus de quoi commander du nouveau matériel. Afin de combler les déficits, le ministère en vient à retirer 30 millions d'euros au Fond d'insertion des personnes handicapés dans la Fonction publique pour financer le plan Vigipirate d ans les universités. Rappelons qu'en 2015 les universités embauchaient 2,29% de travailleurs handicapés, soit bien moins que l'obligation légale de 6%.
3. A côté de ça, 6 milliards d'euros sont dilapidés chaque année dans le Crédit impôt recherche, essentiellement en direction des grandes entreprises, qui n'investissent pas dans la recherche et le développement, comme Sanofi qui a supprimé 2000 emplois en 5 ans. Les soupçons de détournement sont de plus en plus fort mais l'omerta continue : un rapport sénatorial critique a ainsi été enterré début 2016. Cet argent doit être utilisé pour titulariser les précaires de la recherche, revaloriser les carrières et abonder les crédits de base des laboratoires.
4. Le gouvernement a passé en force sa loi Travail, à grands coups d'article 49.3 pour aller vite et éviter tout débat au parlement. Il a sans cesse tenter de décrédibiliser le mouvement afin de détourner l'attention des sondages donnant 70% de Français opposés au texte. Aujourd'hui, la loi a été votée mais le mouvement va continuer contre les décrets d'application et contre sa mise en œuvre dans chaque entreprise.
5. Le gouvernement essaye toujours de faire taire les contestations en exerçant une répression contre les militants syndicaux. A Air France, le gouvernement a autorisé le licenciement de délégués CGT contre l'avis de l'inspection du travail, une nouvelle étape du procès a eu lieu mardi 27 septembre. A Amiens, huit ex-salariés de Goodyear ont été condamnés à neuf mois de prison ferme. Voilà comment le gouvernement traite les salariés en lutte pour leur emploi dans des entreprises dont les dirigeants et actionnaires empochent des profits colossaux. Au Havre, deux militants CGT dockers ont été interpellés chez eux à l'aube. A Annecy, une inspectrice du travail ayant contesté un accord sur le temps de travail à Tefal a été condamnée pour violation de secret professionnel. A la Poste, les tentatives de
licenciements de syndicalistes se multiplient, notamment notre camarade Thierry, facteur dans le 5e arrondissement. Amnistie pour tous les militants syndicaux !
Rassemblement jeudi 29 septembre, 13h30, au pied de la tour 44
Amiante et paupérisation des universités :
les grands absents de l'inauguration du campus de Jussieu
Communiqué du SNESUP-FSU
Point fort d'une grande opération de communication orchestrée par la présidence de l'université Paris 6 - UPMC, le Président de la République François Hollande vient inaugurer le campus de Jussieu ce jeudi après-midi.
Vouloir "inaugurer" le campus témoigne d'une certaine désinvolture envers le personnel et les étudiant.e.s qui n'ont jamais cessé d'y travailler, dans les conditions matérielles souvent très dures engendrées par cet interminable chantier.
Le déploiement d'autosatisfaction entourant cet événement ne doit pas faire oublier que seule une bataille de plusieurs années contre les pouvoirs publics - qui n'ont cessé jusqu'au bout de minimiser les dangers liés à l'amiante - a permis que soient lancés le désamiantage et la réhabilitation du campus.
Il ne doit pas faire oublier l'immense gaspillage de fonds publics qui a accompagné cette opération (plusieurs fois dénoncé par la Cour des Comptes) pour le plus grand profit des entreprises de BTP.
Il ne doit pas faire oublier les morts inutiles des personnels exposés à l'amiante bien après que sa dangerosité ait été établie. Aujourd'hui encore, l'université Paris 6 néglige les conséquences de l'exposition à l'amiante et met tout en oeuvre pour que le personnel exposé ne puisse pas bénéficier du suivi médical et des attestations d'exposition auxquels il a pourtant droit.
Enfin, cet événement ne doit pas faire oublier l'état de délabrement de l'enseignement supérieur et de la recherche français, confrontés à un manque criant de moyens qui menace ses missions et ne permet plus aujourd'hui de faire face à l'accroissement du nombre d'étudiant.e.s. L'université Paris 6 a elle-même supprimé en trois ans 70 emplois d'enseignant.e.s, enseignant.e.s-chercheur.e.s et chercheur.e.s et 35 emplois de personnel administratif et technique.
Le SNESUP-FSU appelle tout le personnel de l'université Paris 6 à se rassembler demain jeudi 29 septembre à 13h30 au pied de la tour 44 et toutes et tous les syndiqué.e.s et sympathisant.e.s d'Ile-de-france à se rassembler sur l'esplanade devant l'université à 13h00.
Bien fraternellement,
Hervé Christofol
Secrétaire général du SNESUP-FSU
Hollande à Jussieu, rassemblement jeudi à 13h30
Rassemblement jeudi 29 septembre, 13h30, au pied de la tour 44
Ce jeudi 29 septembre, le président de la République F. Hollande vient inaugurer le campus de Jussieu désamianté. C'est l'occasion pour l'ensemble des personnels et des étudiants de faire entendre leurs revendications et de lui faire savoir ce que nous pensons de sa politique !
L'UD CGT Paris se joint à la CGT Jussieu et à l'intersyndicale pour appeler au rassemblement unitaire.